medium ultràve usque connate (i) in columeilam stylo paulo Trassieren,, papilloso-velutinam
bifuream : ramis plus minusve divergentibus (modo linearibus, modo spathulatis), obtus.s,
planxs, tenuibus, glaberrimis 1 1 A chjen.um papposum, coriaceum, læve, glabrum substria-
tulum, obscure trigonum, obovatum, obtusissimum: areolâ-basilari minuta, subobliqua (3).
Pappus caducus, albus, paleaceo-setosus ; setæ liberæ, plunsenatæ, complanatæ, barbellatæ.
extimæ brevissimæ; mediæ et intima? plus minusve elongatæ : nonnullæ | ad 9) superne
latiores, densiùs barbellatæ (subplumosæ), geniculatæ, subæquilongæ, cæteras subulatas vel
capillares absque ordine anisometras plus minusve superantes (4). Semihis mtegumentum
duplex (5) : exterius corneum, pericarpio crassiùs; interius membranaceum, tenernmum.
Planta herbacea, perennis, amara, stricta, ramosissima : ramis simpl.cibus v. pamculatis,
foliosis. R adix stolones subterraneos graciles longissimos hinc inde squamulosos ennttens.
F olia utrinquè punctulata : juniora plerumquè floccoso-tomentosa ; adulta scabro-puberu a,
glauco-viridia ; radicalia (nonnisi in planta juvenili et ad surculorum adhuc stenlium co los
obvia) rosulata ; cætera sparsa ; caulina infima radiealiaque lyrata v. pumatifida, in petiolum
attenuata; cætera sessilia; caulina nunc profunde nunc læviter dentate serratave; ramea
nunc caulinis instar serrate v. dentate, nunc obsoletè denticulate, nunc mtegerrima. Capitula
ad apicem caulis ramulorumque solitaria, v. rarissimè gemma , plerumque sessilia v.
subsessilia (ramis nempè usque ad apicem foliatis). Ramorum evolutio centrifuga, flores
igitumue summi cæteris præcociores. Involucrum floribus brevms, ineunte floratione cyhn-
draceum v. conicum , posteà ovoideum v. campanulatum ; squamæ vmdulæ, append,çibus
(iuferioribus nonnunquàm glaberrimis) dorso pube rufescente v. violascente v. lutescente
vestitis Corolla rosea, marcescens* emarcida lutescens, nervis ferrugineis. A ntherie deflora
te straminæ. S tigmata post anthesin ex toto exserte. P appus propter setas caducissimas
vix nisi in flore vivo incohimis reperitur.
Speciem unicam agnovimus sequentem :
dans des échantillons d’herbier dont les fleurs ont été trop comprimées ; nous avons toujours trouvé l’articulation en question
tout aussi apparente dans les Jcroptilon que dans les autres Cynarocéphales. '■ ,, ,
(1) Ces stigmates ont été décrits par M. de Cassini comme « complètement entre-greffés en leurs deux tiers inférieurs;« d apres
M. de Cândolle, ils ne seraient même libres qu’au sommet; mais quoique nous ayons examiné un très-grand nombre de
stigmates <Y Jcroptilon, nous n’en avons pas pu découvrir qui fussent soudés au delà des deux tiers : d’où nous devons conclure
que M. de Candoll.e, au lieu de faire ses observations sur des fleurs fraîches ou trempées, n’a entrevu que des fleurs sèches
dont les stigmates paraissaient collés les uns aux autres. Au reste, le plus souvent la soudure de ces stigmates ne s’étend pas
au delà du milieu : donc le caractère indiqué par M. de Cassini n’est rien moins que constant.
(2) L’un dés caractères principaux des Synanthérées-Cynarocéphales est, comme l’on sait, d’offrir des stigmates à surface
externe entièrement garnie de papilles; mais les stigmates de Y Jcroptilon font exception à la loi générale, en ce que toute leur
portion libre est parfaitement glabre sur les deux surfaces de même qu’aux bords. Cette conformation anomale (qui d ailleurs
se retrouvera peut-être aussi dans d’autres genres) paraît avoir échappé aux recherches de tous les synanthérographes; car
M. de Cassini lui-même, dans le caractère qu’il donne de ce genre, en décrit les stigmates <•• comme veloutés, ou garnis de tres-
petits collecteurs, » et par conséquent il a cru les voir semblables, sous ce rapport, à ceux des autres Cynarocéphales.
(3) Nous ne trouvons pas que cette,aréole basilaire soit exactement terminale, comme on 1 a avancé. -
(4) M. de Cassini (évidemment induit en erreur par des fleurs sèches dont l’aigrette était déjà en partie tombée) attribue
faussement à ce genre « une aigrette dont les cinq squamellules internes sont beaucoup plus longues que les autres; » M. de
Cândolle se trompe également en avançant que cette aigrette offre « cjnq soies intérieures deux fois plus longues que les autres. »
Du reste, pour reconnaître exactement la conformation de l’aigrette de Y Jcroptilon, il est nécessaire de 1 examiner sur des
fleurs fraîches : car les soies dont elle se compose sont si caduques, que la préparation des échantillons d’herbier les laisse rarement
subsister toutes. , "... j ' .
;(5) L’existence de ce tégument séminal épais et presque corné est une exception curieuse dans la famille des fcynantnerees.
Nous nous sommes suffisamment assurés que ce n’est pas un endocarpe que nous aurions pris pour un tégument de la graine.
Du reste, nous avons aussi revu des graines d’un assez grand nombre d’espèces de Centaurea et d’autres Cynarocéphales, mais
sans y trouver cette déviation du type de la famille.
ACROPTILON PICRIS, Nob. (i).
Centaurea Picris Pallas, in Willd. Spec. 2, p. 23o2. — Bieberst. Flor. Taur. Caucas. 2, p. 35a.
Serratula Picris Bieberst. Suppl.p. 5/|6.
Serratula amara Pallas, Itin. Jpp.n° 124 (ex Bieberst.)
Centaurea repens Willd. Spec.
Acroptilon oBTusiFOLiuM Cass, in Diet, des sc. nat. vol. 5o, p. 465.
Acroptilon subdentatum Cass. I. c.
Acroptilon serratum Cass. I. c., p. 466.
Acroptilon angustifolium Cass. I. c.
Acroptilon Picris D. C. Prodr. 6, p. 662.
Acroptilon repens D. C. I. c, p. 663.
— a.ACUTiFOLiuMNob. (Tab. 10.)— Acroptilon serratum et Acroptilon subdentatum Cass. I. c.— Acroptilon
Picris ß angustifolia, y subdentata, et & serrata D. C. Prodr. ( 2 ) .— Foliis lanceolatis v. lanceolato-
oblongis, acutis v. acuminatis : caulinis (summis interdùm exceptis) serratis v. inciso-dentatis ; rameis
plerisque nunc serratis denticulatisve, nunc integerrimis; ramularibus plerumquè integerrimis.
In Phrygiâ, propè Gediz, legit Jaubert (undè specimen quod sistit icon tabulæ nostræ decimæ);
vidimus quoque è regione tam cis- quam trans-caucasicâ (Steven! Fischer! Godet! Hohenacker!).
— ß. angustifolium Nob. (Tab. 1 1 , B.)— Jacea orientalis Cyahi folio, calyce argehteb,' Tournef. Herb. !
— Centaurea repens Willd. (ex syn. Tourn.)— Acroptilon angustifolium Cass. 1. c. ( e x ejus descript.')
— Acroptilon repens D. C. 1. c. — Foliis angustis, scaberrimis, acuminatis v. acutissimis : caulinis
lanceolatis, plerisque inciso-dentatis; rameis ramularibusque lineari-lanceolatis, modo denticulatis v.
pauci-serratis, modo integerrimis.
In Asia minori legit Tournefort!; in Persia Aucher Êloy (Plant, exsice. n° 3198!).
y obtusifolium Nob. (Tab. 11, A.) — Acroptilon obtusifolium Cass. l. c. (ex ejus descriptione). — Acro-
ptilon Picris a obtusifolia D. C. 1. è! (3) .— Foliis oblongis, apice rotundatis, mucronulatis : caulinis
(inferioribus exceptis) integerrimis v. pauci-dentatis ; cæteris plerisque v. omnibus integerrimis.
Vidimus è regionibus tàm cis- quàm trans-caucasicis (Fischer ! Steven!); è Cappadocià (Auchçr Éloy,
Plant, exsicc. n° 3 145!); neenon è Babyloniâ (Olivier et Bruguière!, « in cultis inter Bagdad et Kermanchaioi).
Caules exrhizomate perenni suffrutescentegracili obliqué descendentenunc exiles, nuncsubcæspitosi, semi-ad bi-pedales,erecti,
v. adscendentes, rigidi,angulosi, sulcati, subflexuosi, virgati,basi raro pennæ anserinæ crassitiem æquantes, plerumquè jam a basi
ramosi : juniores (simul ac ramificationes) plus mitiusve floccoso-tomentosi; adultiores glabrescentes v.scabro-puberuli. Rami sub-
erecti aut angulo plus minusve apertodivergentes, graciles, virgati, striati, foliosi, modo simplicissimi et monocephali, modo apice
corymboso-ramulosi, modo paniculati, sæpissimè (in planta adultiori saltern) subfastigiati; ramuli î-v. rariùs 2-cephali.
Folia rigidula, approximata, subverticalia : juniora plerumquè tomento floccoso (tandem decidao) incana; adulta brevissimè
scabro-ciliolata, ut raque pagina setulis minimis adpressis scabra y. scabrida, punctulis plus minusve copiosis iusculpta, plerumquè
glauco-viridia; radicalia caulinaque infima 3 ad 6 pollices longa, spathulato- v. lanceolato- v. obovato-oblonga,
(1) Notre Jcroptilon Picris comprend, comme variétés, Y Jcroptilon Picris D. C. (Centaurea Picris W . ) et Y Jcroptilon
repens D. C. ( Centaurea repens W) ; on avait essayé de caractériser ces deux prétendues espèces en définissant la première
« ramis usque ad capitulumferèfoliosis, »et la deuxième, «ramis infra capituîum nudis, intervallo folii supremi longitudini oequali ; -
mais ce ne sont là que des variations accidentelles, communes à toutes les variétés de notre espèce, et qu’oq rencontre souvent
l’une et l’autre sur le même individu.
(2) M. de Cândolle attribue aux variétés p et y de son Jcroptilon Picris des écailles-involucrales obtuses; mais chez tous
les échantillons que nous en avons examinés, l’appendice dés écailles-involucrales est acuminé,à l’exception de celui des écailles
les plus externes, dont la pointe est assez souvent oblitérée ou à peine sensible; quant aux autres modifications en raison desquelles
M. de Cândolle distingue les trois variétés que nous réunissons en une seule, elles se rencontrent trop souvent sur un
seul et même individu, pour qu’on puisse y attacher quelque valeur.
(3) Suivant M. de Cândolle, son Jcroptilon Picris, a obtusifolia aurait des écailles-involucrales obtuses ; mais suivant nos observations,
l’appendice de la plupart des écailles-involucrales de cette variété est acuminé, de même que celui des deux variétés
précédentes.