
sur la terre humide, parmi les mousses,sur les troncs d’arbres,
les rochers, les toits de chaume, etc. Mais le nombre de ces
végétaux est bien moins considérable dans les régions tempé-
P lG . P
V. sESsiLis Vauch.
Filnmonts avec oogones globuleux sessiles et nntliéridies terminant un filament
contouinc. — F a n s les figures a e t i j e s anthéridies sont vidées; en c et d, elles
sont remplies d anthérozoïdes.
rées que sous les tropiques ;
là, il n’est peu ou point de
feuille persistante qui soit
exempte d’Algues. On trouve
parfois dans les serres chaudes
de nos jardins botaniques
des représentants de ces
genres d'AIgues tropicales.
Les Algues ont à leur disposition
plusieurs modes de
reproduction, celle-ci peut
être sexuelle ou asexuelle.
Les Algues peuvent former
des oospores nées de la fusion
d’un oeuf ou oosphère (cellule
femelle) avec un anthérozoïde
ou spermatozoïde (cellule
mâle). Les cellules dans les-
“ g quelles naissent les anthéro-
H . ZORATA (Web. e t M.) Aresch. zo’i’des portent le nom d’anthéridies
(fig. P, H). Les cel- a. Filament .stérile ; , , *1 ® „
¿-. Filament formant des macrozoospores lu leS m a leS e t f e in e l l e s SOIlt
c Microzoospores à. 2 cils. toutes deux inobiles, OU Tune
d’elles l’oosphère est inimohile et ne quitte jamais avant la
fécondation la place ou elle a pris naissance. La reproduction
se fait encore par l’union de deux cellules, gamètes ou zoospores
biciliées (flg. G c), de même grandeur ou de grandeur dilTG
rente qui se fusionnent en une zoospore â i cils nommée
encore zygospore. Enfin, l’union peut se faire comme cela se
voit chez les conjuguées, entre les protoplasmes de deux
cellules distinctes ; la zj’gospore résultant de cette fusion
occupe soit l’une des cellules, soit le milieu des prolongements
qui les réunissent, soit enfin une portion des cellules.^
La reproduction asexuelle se fait par des zoospores à deux ou
quatre cils (fig. G h) ou par des zoospores dont toute ou presque
toute la surface cellulaire est tapissée de cils vibrátiles. Chez
les Vaucheria toute la paroi de la
zoospore, grosse cellule ovo’ide, est
couverte de cils ; les zoospores Oedo-
qoniim, possèdent une sorte de collerette
de cüs à la base de leur extrémité
la plus étroite ou rostre.
Les tétraspores prennent naissance
par quatre, dans des portions spécialisées
de l’Algue ; elles sont particulières
aux Floridées, la partie du thalle qui
les contient porte le nom de tétras-
porange.
Certaines Algues, ont en outre, à leur
disposition, un autre mode de conservation
de l’espèce, c’est la formation
de spores immobiles. Celles-ci portent
le nom, suivant leur origine, de tétras-
pores, kystes, acinètes, aplanospore; toutes
résultent de la transformation des cellules
du thalle.
» F ih. h
OE . p r i n c e p s (Hass.) Wittr.
a. F ilam e n t f em e lle a v e c nn.
o o g o n e re*. f e rm a n t un e
oo sp o r e ;
b. F ilam e n t m â le , de*» a n th é r
o z o ïd e s so r te n t d e s c e llu le
s a n th é r id ien n e s .
Les kystes, acinètes,ajilanospores dérivent d’une cellule généralement
quelconque du thalle. Le protoplasme de cette cellule
se modifie, il s’accumule dans la cavité cellulaire des globules
d'huile ; ceux-ci masquent le chromatophore et cominuniquent
à la cellule une coloration brune ou rougeâtre ; en même
temps la membrane cellulaire s’épaissit fortement. Ainsi modifiée,
la cellule peut conserver sa vitalité pendant une période
plus ou moins longue. Ces spores prennent généralement naissance
sous l’influence d’agents extérieurs défavorables à la vie
des Algues; reviennent des conditions plus favorables, le contenu
protoplasmique de nos spores va reprendre ses caractères
et de ces cellules il pourra se développer un nouveau thalle.