M U S C A. Fabr. Gen. 233.
PL. I. I L I I I ; IV . V. V I .
Ce genre se distingue du précédent par le suçoir qui
est ici d’une seule soye courte et cylindrique, insérée
à la base de la trompe précisément au point de sa fracture.
Quoiqu’il réunisse plus de deux cens espèces,
elles ne sont cependant comme les Syrphes, divisées
qu’en deux sections et de même fort inégales ; la seconde
étant trois fois plus considérable que la première. Aussi
les sous-divisions y seroient-elles extrêmement nécessaires.
Nous y soupçonnons même divers 'genres assez
clairement indiqués. En attendant qu’une main plus
habile exécute cette utile opération, nous allons proposer
un simple essais , en laissant la section des antennes
en plume qui n’a point de difficultés importantes,
nous allons parcourir celle à antennes à soye
nue.
La première espèce M.fera offre déjà des caractères
si particuliers qu’elle n’a presque riey. de commun avec
ses associées, que la forme générale de moyehe. Soit
qu’on examine sa trompe et les palpes placés ay-delà
du coude ; soit que l’on considère les antennes , on y
lieu d’être surpris qu’elle ne soit point encore séparée.
Outre la différence de celles-ci, la soye de la palette est
manifestement de trois articles, dont le premier est
plus long au mâle qu’à la femelle.
D’autres mouches à soye nue dont l’ybdomen est
plus long et plus également cylindrique que celui de
57,
F L I E G E . Fabr. Gen- 233.,
TAB. I. I I . I I I . IV . V. V I .
Ein Schöpfrüssel mit einer einzigen kurzen walzenförmigen
Borste, am Grunde der Rüsselsclieide, genau
an derSpitze des Einbugs eingesetzt, unterscheidet diese
Gattung von der^vorhergehenden. Obschon sie über
wyeyhundert Arten enthält, so ist sie doch yur iy
ebendieselbe zwey, sehr ungleichen Abtheilungen, wie
Syrphus gebracht. Unterabtheilungen sind daher sehr
nöthig, und wir vermuthen sogar deutlich angezeigte
Gattungen. Bis ein geübterer Entomologe diesen Vorsatz,
pusführt, wagen wir einen Versuch. Die erste Abtheilung
mit gefiederter Fühlhoimborste hat keine Schwierigkeit,
wir wollen die zweyte mit einfacher Fühl-,
hornbarste durchgehen,
Die erste Art M.fera zeichnet sich sehr aus , sie hat
von ihren Mitverwandten nichts, als die allgemeine
Form einer Fliege, Untersucht man die Rüsselscheide,
so stehen die Fühlspitzen vor dem Einbug; betrachtet
man die Fühlhörner, so mufs man sich wundern, dafs
sie noch nicht abgesondert worden ist. Uebrigens ist die
Fühlhornborste deutlich dreygliedig, das Wurzelglied
ist länger bey den Männchen als bey den Weibchen.
Andre Arten dieser Abtheilung haben einen mehr
walzenförmigen Hinterleib als die Stubenfliege, die