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DES RAINETTES. a5
CARACT. HAB. Cette espèce existe dans la Virginie et la Caroline. Il y en a
plusieurs individus dans la galerie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.
Quoique je soupçonne que la Rainette fliiteuse n'est seulement que la réticulaire
presqu'entièrement décolorée, je crois cependant devoir la regarder comme
variété, en attendant de nouveaux éclaircissemens.
VARIÉTÉ. A . RAINETTE FLUTEUSE. Hyia tïbiatrix.
Hyla Jlavescente alla, suprà punctis rubellis aspersa-, palmisfssis, pîaniùque
semi-paîmaiis. ( Mas in utroque colli latere vesicâ munitus. )
Rana Americanavesicaria. SfiBA, thestorn.
I , iab. "JI,fig. i ets.. {mas.)
Idem. torn. I , tab. 11, Jig. 3. ( fem. )
Raine flûteuse. DAUBENTOK , Enc.
méth. ( mâle. )
R. orangée. DAUBZNTON , id.
( femelle. )
I d BOKATERRE , pl. de
VEncycl méth.
CARACT. PHYS. Longueur de deux pouces et demi à quatre pouces. Tête large,
applatie, ayant sa bouche très-ample. Dessus du corps d'un blancjaunâtre
marqué de points rouges^ une vessie vocale de chaque côté, à
la base de la mâchoire inférieure jusqu'à l'épaule. Dessous du corps
blanchâtre , avec l'abdomen et le dessous des cuisses granulés. Doigts des
pieds antérieurs fendus ^ ceux des postérieurs demi-palmés.
Femelle sans vessie vocale sur les côtés du cou, ayant des points rouges
seulement &ur les flancs, av«c le dos d'un jaunâtre sali, un peu lavé de
brun.
CARACT. HAB. Suivant Séba, cette Rainette existe en Amérique. Le mâle
a deux vessies, comme quelques espèces de grenouilles j et il les remplit d'air
pour coasser mélodieusement pendant les grandes chaleurs, après le coucher du
soleil 3 mais son coassement est quelquefois insupportajjle pom- les habitans de
l'Amérique , quoiqu'il présage ordinairement un temps serein. Cette Rainette
se tait et se .cache au fond de l'eau pendant les temps froids et pluvieux. Elle se
nourrit de jeunes Rainettes de son espèce, suivant Séba, qui affirme en avoir
trouvées souvent dans le corps de plusieurs.
Nota. Les deux Rainettes, que Séba a peintes avec des vessies, sont évidemment deux mâles, et la
troisième est une femelle : c'est donc à ton (jue Laurenti a regardé et décrit cette dernière comme une
espèce particulière, sous le nom de Hj-la auranliaca; c'est pourquoi il est convenable de ne laisser sous le
• nom spécifique de Rainette orangée , que VJ^la sce/eton du même auteur.
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