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3= HI S T O I R E NATURELLE
membres bordés d'une ligne blanchâtre, ainsi que le dessus de l'anus.
Couleur d'un blanchâtre un peu cendré , avec de larges bandes
transversales d'un brun- rougeâti-e pâle dessus le corps et les membres ;
une ligne longitudinale noirâtre partant du nea et se prolongeant sur le
dos jusqu'à l'anus ; dessous du corps hlanchâtj-e, avec l'abdomen et le
dessous des cuisses granulés ; doigts des pieds antérieurs fendus, ceux des
postérieurs demi-palmés ; le dessous de chaque a j ticulation des plialanges
muni d'un petit tubercule, comme aux grenouilles ; les pelottes
visqueuses qui terminent les doigts, renflées et ayant la forme d'une
petite lentille munie d'un sillon en dessous.
CARACT. HAB. Cette Rainette existe dans quelques parties de l'Amérique
Méridionale, et principalement à Surinam. J 'en ai observé plusieurs individus an
Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, et dans la collection de LevaiUant. Elle
a des couleurs très-altérables dans l'esprit-de-vin, de sorte qu'il est rare d'en
trouver deux individus parfaitement semblables dans les collections ; on l'y voit le
plus souvent d'un blanchâtre sale, avec nue teinte plus ou moins rembrunie et
rougeâtre sur le dos et les jambes.
IfoCa. Schneider, dojissoii ouvrage latiu sur les Amphibies, a décrit sous le nom de Calamita boans
la Rainette rdticulaire, et a regardé. mais à tort, comme synonymes, la figure donnée par Séba,
tom. I, tab. 71, fig. 4 , qui est notre Rainette marbrée ; 2". celle donnée parCatesby, tom. I I , tab. 72,
qui est la grande Grenouille mugissante de la Caroline à vois de taureau , que Clayton a décrite sous
le nom anglais de The American Buîfrog, et que Petiver a ensuite peinte dans son ouvrage , tom. ï ,
tab. 25, Cg. 5. Cet auteur termine son article par une observation critique sur la Rainette squammigère,
décrite d'abord par Walbanm dans un ouvrage allemand {Schriflen beri, iwturf. jes. f . p. 21), et ensuite
par Gmélin. Il as.sure qu'après un examen très-exact de l'animal qui a servi à la description donnée par
Walbaum , il n'a trouvé que le Rana boans de Linné, en partie recouvert d'écaillés de serpens et de
lézards qui étoient dans le même loral. Schneider fait aussi remarquer, à cette occasion, que Gmélin
le jeune a commis une erreur aussi forte en figurant, dans le troisième tome de son Voyage en Sibérie,
ime bande d'oînfs de crapauds comme étant une nouvelle espèce de taînia.
La première variété du ««/«> ioans de Linné, doit être rapportée i la Rainette que j'ai nommée
hjpocondriak.
XVL RAINETTE OCULAIRE. BYLA OCVLARIS*
Hyla griseo-argeniea, vittâ Inierali fuscâ ex ocuïis ad latus protensâ.
CARACT. PHYS. Longueur de six à dix lignes. Iris dorés, prunelle noire. Téte
peu obtuse, grise en dessuset brune sur les côtés ; dessus du corps
gris-argenlin, finement pointillé de brun, avec une bande brune assez