blanchâtres, dressés, rapprochés : anthères jaunes, également
rapprochées, mais fléchies par en haut ; oblongues, obtuses ;
fixées au filet par un prolongement du connectif; s’ouvrant au
sommet par un trou commun aux deux loges.
P i s t i l : ovaire étroitement renfermé dans le tube du calice, ne
faisant corps avec lui que par sa base; ovë, garni de poils à
son sommet: style filiforme, de la longueur des étamines, arqué
à sa partie supérieure, grossissant un peu vers son sommet :
stigmate peu distinct, obtus , finement glanduleux.
F r u i t . Le calice grandi renferme, dans son tube coriace et relevé
intérieurement de dix stries, une capsule ovëe presque ronde,
marquée de dix sillons répondant aux précédentes stries, terminée
par une aréole hispidule : cette capsule est à cinq loges poly-
spermes, et s’ouvre, par le sommet seulement, en cinq valves qui
alternent avec les cloisons : graines menues, rousses, réniformes,
un peu oblongues, attachées par un sinus médiaire aux réceptacles
saillans de l’axe dans les loges.
OBSERVATIONS.
Cette jolie plante, remarquable par.les poils de ses feuilles, croit sur le haut de
la soufrière de la Guadeloupe. Elle s’enracine dans un S p h a g n um , qui y forme des
masses d’une épaisseur étonnante, et dont, malgré mes recherches réitérées, je n’ai
pu découvrir la fructification. Je la i aussi trouvée, mais moins abondamment, sur la
montagne p e lé e de la Martinique.
E X P L IC A T IO N D E L A P L A N C H E X X V I .
Fig. i feuilles grandies pour en faire voir les poils.
Fig. 2 j un pétale.
Fig. 3 ; une étamine grossie.
ûbi'c/im-d.