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2°. Elle croît dans une terre de bruyère, la température dans laquelle elle végète est
souvent très-refroidie par la grêle abondante qui ravage les campagnes des environs de
Santa-Fé.
3°. Le Rhexia microphylla s’élève rarement au dessus d’un pied; il est toujours
accompagné du Brathys juniperina et Mexicana de Mutis '. Ces trois plantes, dont la
plus haute (Brathys juniperina) vient à peine à trois ou quatre pieds, ont toutes des
feuilles coriaces et des fleurs ’d’un beau jaune; elle forment de très-jolis groupes, et
pourroient être cultivées dans nos climats, en ayant soin de les couvrir de paillassons
dans le temps des fortes gelées.
E X P L I C A T IO N D E L A P L A N C H E II.
Fig. i , une fie u r entière m unie d e d eu x folioles.
Fig. a f idem, dont on a ôté la corolle e t les étamines.
Fig. 3 , u ne étamine.
Fig. 4 y un pétai.
Fig. 5 , une graine v u e de côté ; on y v o it l’ombilic nu tritif en o ; la virgule indique le
micropile.
Fig. 6 , idem, coupée v erticalement pour montrer la position e t la fo rm e de l’embryon.
Fig. yy une fe u ille détachée.
Fig. 8 , f r u it coupé horizontalement pour fa ir e v o irie s quatre loges.
Fig. 9 , dans cette fig u re , on a enlevé la moitié du calice pour faire voir la position respective
du fru it avec le calice.
1 Les Brathys diffèrent seulement des Hypericnm par leurs étamines.polyandres; anssi ont-ils été réduits à ce dernier
genre par tons les auteurs. Plusieurs espèces d’Hypericnm d’Europe que j’ai observées ont aussi les étamines polyandres.
L’Hypericnm brathys de Smith (ic . ined. 4i-, t. 4- Willd. Spcc. pl. i4 3 y .) , ou le Brathys juniperina deMntis , est employé
très-utilement dans le royaume de la Nouvelle-Grenade. On brûle les liges pour en faire des charbons qui sont plus estimés
pour le dessin que nos crayons noirs d’Europe.
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