Le connexif surpasse la base des loges et se termine en deux
appendices arrondis.
P i s t i l : Ovaire libre, plus court que le calice, sessile, oblong-cylin-
drique, glabre, couronné de longs poils soyeux, muni de dix
sillons profonds, ou impressions laissées par les anthères logées,
avant 1 épanouissement de la fleur, entre l’ovaire et le tube du
calice. Cinq loges et autant de placentas attachés au centre de
1 ovaire. Ovules très-nombreux. Style filiforme, dressé, de la longueur
des étamines, pübescent, glabre vers le haut, un peu renflé
et courbé au sommet. Stigmate très-petit, tronqué.
F ruit in c o n n u .
OBSERVATIONS.
Le Rhexia Langsdorffiana ressemble beaucoup au Rhexia Fontanesii, mais il en diflère
par ses fleurs en panicules, par ses feuilles membraneuses, arrondies à la base, et
dont la surface supérieure est couverte d’un duvet plus doux. Dans la première espèce,
les nervures des feuilles prennent leur origine toutes au même point , c’està-dire un peu
au-dessus de la base; au Heu que, dans la seconde, les deux’ nervures extérieures
paroissent sortir au-dessus de la base des intermédiaires.
J’ai dédié cette nouvelle espèce à M. Langsdorff, consul général de la Russie è Rio
Janeiro, qui la découverte dans les environs de cette ville, et auquel je dois une belle
collection des plantes du Brésü. 1R. Langsdorff a d’autant plus de droits à la recon-
noïssance des naturalistes, que tous ceux qui ont voyagé sur les côtes du Brésil y ont joui
de sa bienveillance et de sa noble hospitalité.
E X P L IC A T IO N DE L A P L A N CH E LI.
Fig. i , le calice, pour faire voir l’insertion des étamines.
Fig. 2, une bradée.
Fig. 5, un pétale.
Fig- A. une étamine.
Fig• 5, une anthere coupée transversalement.
Fig. 6, le pistil.
Fig. 7, un ovaire coupé transversalement.
Rhexia. Pl. L I.