Stylus filiformis, glaber, stamina vix superans. Stigma incrassa-
tum, truncatum.
Descriptio varietatis y-
H e rb a perennis, 7-12-pollicaris, erecta. Caulis teretiusculus, pilis
patentissimis purpurascentibus hirsutus, ramosus, ramis abbre-
viatis, apice subdichotomus, pauciflorus. Folia opposita, brevissime
petiolata, linearia et lineari-lanceolata, acuta, basi angustata,
margine argute denticulato-cibata, trinervia, membranacea,
utrinque pilis purpurascentibus tenuiter hirsuta, adjecto petiolo
9-11 lineas longa, unam aut sesquibneam lata. Flores terminales
et alares, breviter pedunculati, parum minores quam in varie-
tate ß. Calyx glaber, Corolla albida, Stamina et Pistilla prorsus ut
in varietate ß.
Habitat in Carolina, ad ripas arenosas fluminum.
R H E X I E DE M A R IL A N D .
Description de la variété 0.
Herbe v iv a c e , d e 10 à 1 4 p o u c e s d e h a u t e u r .
T ig e dressée, rameuse, presque cylindrique, parsemée, de même
que les rameaux, de poils pourpres, un peu renflés à l’extrémité.
Rameaux opposés, les inférieurs simples et stériles, les supérieurs
dichotomes, très-étalés, formant une espèce de panicule au sommet
de la tige.
F e u il le s o p p o s é e s , la n c é o lé e s -o b lo n g u e s , a ig u ë s , tr è s - é t r o ite s à la
b a s e , m a r q u é e s d e tr o i s n e r v u r e s s a illa n te s , m em b r a n e u s e s , p a r s
em é e s d e q u e lq u e s p o il s , d ’u n v e r t t e n d r e , lo n g u e s d e 1 4 à
i 5 lig n e s , la rg e s d e 4 lig n e s ; b e a u c o u p p lu s p e tite s d a n s le s
r am e a u x f lo r i f è r e s , la n c é o lé e s e t r e s s em b la n t à d e s b r a c té e s .
F leurs t e rm in a l e s , la té r a l e s o u p la c é e s d a n s le s b if u r c a tio n s d e s
r am e a u x f lo r a u x , p o r té e s s u r d e p e tits p é d o n c u le s g la b r e s .
Calice tu b u l e u x , p r e s q u e e n c lo c h e , v e n t r u à la b a s e , m e m b r a n e u x ,
g a r n i d e p o il s , é l a r g i à s o n l im b e , e t d iv is é e n q u a t r e d e n t s é g a le s ,
é t a lé e s , e n f o rm e d ’a lê n e .
P é ta le s : quatre, attachés au limbe du calice, très-étalés, elliptiques-
ovales, glabres, couleur de roâë.
E tam in e s : huit, presque égales, insérées au bord du calice. Filets
linéaires, glabres.» Anthères linéaires, un peu arquées, jaunes,
glabres, à deux loges, attachées à la base et munies immédiatement
au-dessus du point de l’insertion d’un petit appendice en
forme de soie. Le connexif ne surpasse pas les loges.
P i s t i l : ovaire ovale-globuleux, glabre, adhérent au calice vers sa
base. Style filiforme, glabre, de la longueur des étamines. Stigmate
renflé, tronqué.
F r u i t : d’après Gærtner une capsule à quatre loges s’ouvrant au
sommet par autant de valves.
Description de la variété >
H e rb e vivace, de 7 à 12 pouces de hauteur.
T ig é dressée, presque cylindrique, parsemée de poils nombreux,
garnie de quelques rameaux courts, divisée au sommet et portant
seulement un petit nombre de fleurs.
F e u il le s opposées, presque sessiles, linéaires ou linéaires-lancéolées,
aiguës, dentelées et ciliées sur le bord, marquées de trois nervures,
parsemées de poils pourpres, longues de 9 à 11 lignes sur une
ligne ou une ligne et demie de largeur.
F le u r s terminales: ou placées dans les aisselles des bifurcations, portées
par de courts^pédoncules, un peu plus petites que dans la variété/g,
du reste ressemblant parfaitement aux fleurs de celle-ci, à l’exception
du calice qui est glabre dans la variété y , et de la corolle, qui
est d’un rose beaucoup plus pâle.
OBSERVATIONS.
La planche XLVH représente deux variétés du Rhexia mariana de Linné, désignées
dans la Flore de Michaux sous les noms de rubella et exalbida. Le premier de ces noms
appartient à la grande variété à larges feuilles : le second désigne la petite variété à
feuilles étroites, décrite par 'Walther, sous lé nom de Rhexia lanceolata, comme espèce
distincte. Les échantillons qui nous ont servi pour faire nos descriptions, et à M. Turpin
pour faire ses figures, sont tirés de l’herbier de Michaux. Nous n’y trouvons pourtant
pas plus que dans son ouvrage l’indication exacte de la province où il a cueilli ces