42 INGA SPÜRIA.
Verdâtre, glabre en dedans, couverte de longs poils soyeux
en dehors ; lobes oblongs, aigus , réfléchis.
É tamines nombreuses (60-70), dépassant plus de quatre fois ,1a
longueur de la corolle.
F ilet s minces, réunis vers la base.
Anthères petites et jaunes.
O v a ir e ovale:
Sty le filiforme, aussi long que les étamines.
Stigmate en tête.
G ousses linéaires, comprimées, portées par un petit pédicelle et
entourées à la base par le calice persistant et fendu, terminées
en bec, renflées au b o rd , couvertes d’un duvet très-serré, brun
et doux au toucher. Elles contiennent huit ou neuf graines qui
forment à l’extérieur autant de bosses.
G raines- : entourées probablement, comme dans les autres espèces
de ce genre, d’une pulpe plus ou moins suerée.
OBSÊRYATIONS.
M. Willdenow a publié cette espèce pour la première fois dans son Species, d’après
les échantillons qui lui ont été communiqués par MM. de Humboldt et Bonpland. Il lui
a donné le nom de faux Inga, probablement pour exprimer son affinité avëcle Mimosa
înga de Linné. Les échantillons que j’ai vus ne portent que de jeunes fruits : la description
des fleurs a été copiée des manuscrits de MM. dé Humboldt et Bonpland. Son
nom vulgaire est Guama.
L ’Inga bâtard croît dans la Nouvelle-Andalousie, près de Cumana, sous un climat
dont la température moyenne s’élève à 27°,7 du thermomètre centésimal. Je doute que
la plante du Brésil, que M. Willdenow rapporte à notre espèce, soit en effet la même,
E X P L IC A T IO N DE L A P L A N CH E XII.
Une branche chargée de jeunes fruits.