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ACACIA COCHUACANTHA. <p
extrémité, et marqués d’une nervure qui se prolonge jusqu’à la
base de la corolle.
É tamines : nombreuses (environ 70), insérées à la base dupédicelle
qui porte l’ovaire, deux fois plus longues que la corolle. Filets
capillaires, glabres, réunis à la base. Anthères réniformes, légèrement
trilobées. Le Pollen consiste en petites masses d’une
forme lenticulaire, et composées d’un certain nombre de grains.
P is t il : ovaire oblong-linéaire, glabre, porté par un pédicelle très-
court. Style capillaire, glabre, de la longueur des étamines.
Stigmate aigu.
Fruit point connu jusqu’à présent.
OBSERVATIONS.
Cette espèce est remarquable par la grande délicatesse de ses feuilles, par ses petites
fleurs jaunes et odoriférantes, et surtout par ses épines d’une longueur extraordinaire.
C’est un des arbres les plus élevés des environs de Guayaquil. MM. de Humboldt et
Bonpland l’ont trouvé, au mois de novembre, chargé de fleurs. A cette époque, cette
plante n’avoit pas encore développé ses fruits.
E X P L I C A T IO N D E L A P L A N C H E X X V I I I .
Fig. i , une Jleun entière. ■
Fig. 2, 3, deux étamines.
Fig. un pistil.
7. ACACIA COCHUACANTHA.
Tab. XXIX.
Acacia spinis stipularibus, geminis, compresso-concavis; foliis bipin-
natis; pinnis 9-10-jugis; foliolis îg-a/j-jugis, minutissimis,
liocaribus, ciliatis ; rhachi quadriglandulosa ; capitulis geminis ;
staminibus crebris, basi monadelphis.