LUPINUS SMITHIANUS. 181
teau, terminées par la base du style, rétrécies à leur base,
entourées du calice persistant , légèrement renflées à l’endroit
où se trouvent les graines, droites, couvertes d’un duvet soyeux
et ferrugineux, uniloculaires, longues de q à n lignes sur
deux lignes et demie de largeur, s’ouvrant en deux valves,
et renfermant une à six graines. Valves coriaces, contournées
en spirale.
G raines de la forme et de la grosseur d’une petite lentille, lisses,
glabres, brunâtres, marquées d’un petit ombilic rond à bord
renflé. Podospermes courts. Point de périsperme. Deux enveloppes
membraneuses, cohérentes entre elles, dont l’intérieure
est diaphane.
E mbryon de la forme de la graine, jaunâtre. C otylédons elliptiques,
planes en dedans, un peu convexes en dehors, charnus,
égaux.
Radicule lo n g u e , p r e s q u e e n m a s su e , s itu é e à l ’ e x t r ém i t é d e l ’ em b
r y o n q u i e s t o p p o s é e à l ’om b i l i c , m a is f lé c h ie en d e d an s e t
d i r ig é e v e r s lu i , p lu s c o u r t e q u e le s c o ty lé d o n s . P lumule p r e s q u e
im p e r c e p t ib le .
OBSERVATIONS.
C’est à M. Jacques-Édouard Smith, président de la Société Linnéenne à Londres,
que nous offrons ce foible .témoignage des sentimens que nous inspirent l’aménité
et la noblesse de' son caractère, la profondeur et l’étendue de ses connoissances, et les
services qu’i l a rendus à la science par ses propres travaux et par les travaux publiés
sous ses auspices.
Le Lupinus Smithianus croit au Roucou-Pichincha et au Paramo de Purace, à la
hauteur de 2000 à 2200 toises j c’est une des dernières plantes phanérogames que l’on
observe en montant vers la cime.
E X P L I C A T IO N D E L A P L A N C H E L I .
Fig. x , une fleu r.
Fig. 2 , un calice avec le pistil.
F ig . 3, une gousse.
F ig 4 , la même ouverte.
Fig. 5 , une graine.
Fig. 6 , F embryon.
Mimoses. 46