
no DIÌSCRIPTION DES ARACHMDES DE BELGIQUE,
DESCRIPTION DES ARACHNIDES DE BELGIQUE. m
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|)iorre pour construire son cocon, qui est assez gros, très blanc, avec la suture qui nitlache les
deux valves bien marquée (flg. de) ; elle chasse en l'emportant avec elle. Les oeufs, au nombre de
vingt-cinq à quarante, sont presque incolores. Cette espèce est rare en Belgique.
DISTRIBUTION Anvers : Calmpthout.
(iÉOGR.\PIIIQllE. ¡^amur : Louelte-Snint-Pierrc.
Luxembourg Paliseul, Carlsbourg. Virion.
Hainaut : Papignies, Lessines, Soignies.
Environs d'Utreclit, Bréda.
SYNO.NV.MIE.
B E L G I O D E .
HOLLANDE.
F R A N C E .
Environs de Paris : La Glacière, Chuville, Bondy, Saint-Germain. - Fontainebleau. — Somme. —
Morbihan. — Orne. — Oise. — Aube. — Toutes les Alpes. — Haulcs-Pyrenécs : lac du Lourdes. —
Bouches du Rhône. — Corse (E. Simon}.
A N G L E T E R R E .
Aberdeen. Castle-Douglas.
ALLEMAGNE.
Bavière : Dulzcnteich, Tümpel im Gartenschlage, Pommelbrunn.
S U I S S E .
Bords du lac de Zurich, bords du lac de Lucerne. — Le Tcssin. — Tyrol.
A O T R I C I I E .
Galieie : Krakau. Rzeszöw, Janów, Rawa. — Trente. — Hongrie : Helmecz.
I T A L I E .
Tessin. — Vënétie. — Piémont ; environs de Turin. — Sardaigne.
ESPAGNE.
Galice : Cabanas.
S C È D E .
lie de Gollland.
L Y C O S A T E R R I C O L A , Thordl, 1 8Ü6 .
(PI. IX, lig. 2, 20, '2b, 2c, iW, Cl pl. XXVII, fig. 4.)
1802. An.iNEA AOCIETYCA, ^^"alckenaer (ad parlcm), Faune parisienne, II, p. 258.
1805. LÏCOSA AGIIETVC-S Wa l c k c n a e r (ad p a r t em) , Tableau des Araiiéides, p. 15.
180G. LrcosA RiinicoLA, LaireiUe (ad partem), Genera Crustaceoriim cl Jnseclorum, etc., I, p. 120.
1855. LycosA RURICOLA, Su n d e v a l l (ad p a r t em) , Suenska Spincllarness beskrifning, p. 1 9 2 .
1856. TiiOCiiosA TiuuALis, C. Koch, hi ¡hiTicli-Sdiaeffer DeutHchl. Liseku-n. 154-, 19, 20.
1845. LYCOSA AGHETYCA, Bl a ckwa l l , Linn. Trans., vol. XIX, p. 1 1 8 .
1 8 4 8 . TnocHOSA TRAB.VLIS, C. KOCII, Die Aruchniden, i. XIV, p. 141, (ig. IÔ7! à IÔ74 ( i ) ,
18u6. I.YCOSA TERRICOU, Tilorell, Itccensio critica Araneaì-um Suecicarum, p. 0 2 , 1 0 2 .
1861. LYCOSA AGRETYCA, Biackwall, Sjnders of Great-Britain, 1.1, p. 17, pl. J, (ig. 2.
1 8 7 0 - 1 8 7 2 . LYCOSA TERUICOLA, Tl ior e l l , Kemurks on Synonyms, p. 5 5 9 ,
1 8 7 G . LYCOSA TERnicoL.\, E. Simo n , Les Arachnides de France, t. I l l , p. 2 8 3 .
1 8 7 7 . TUOCJIOSA TERRICOLA, Menge , Preitssische Spinnen, p. {JôG, I)L. L X X X V I I , I!g. 5 0 4 .
1878. LYCOSA TERUICOLA, L. Beckev, Catalogue des Àrac/mides de lieUjirjuc.
C ) Ce nom et tous c eux qui pr<;cèdcnl, faisant d o u b l e emploi , ont dù être eliangés.
OKSCRIl'TlON. Mule (iig. 26). — Lu céphalothorax est brun ; au milieu descend une bande fauve-rougeàlre,
un peu élargie dans le milieu, contenanl en avant deux traits noirs allongés suivis de deux
(achettes obliques; les côtés, fauves, contiennent un petit trait noir très fin qui part des yeux
dorsaux et descend jusqu'en bas en longeant le bortl.
Le crochet des chéliccres (lig. 2d) est dépourvu do saillie. Les pattes, fauves, sont quelquefois
annelées sous les fémurs; le tibia et le métatarse de la première ¡laire sont noirs; le tibia est plus
long que la palella et que le métatarse; ce dernier est aussi plus allongé que le tarse; on observe
deux rangées, chacune de trois é])ines, aux tibias des doux premières paires ainsi qu'aux
métatarses; ces derniers sont armés en outre à leur exlrémité d'une épine très courte.
La patle-mùclloire (fig. 2c) est fauve avec le bulbe noir; le tibia et la patella sont de môme
longueur et de même épaisseur; le tarse, arrondi dans le bas, dépasse le bulbe.
L'abdomen, rougeatre, revêtu de pubescence de la même couleur, est orné dans le haut d'une
bande lancéolée longitudinale plus claire, bordée d'un trait noi r ; de chaque côté et du milieu
de cette bande descend un petit trait noir oblique, courbé, terminé par un point blanc bordé
de noi r ; plus bas se trouvent deux séries latérales de points blancs réunis par des accents plus
ou moins bien marqués ; tout l'abdomen, pointillé de b r u n , est parsemé de petites touffes de
poils fauves, plus serrés sur les parties latérales.
Ordre de l o n g u e u r des pattes : 4 , 1 , 2, 5.
Femelle. — Le céphalothorax est semblable à celui du male ; la bande claire médiane devient
un peu plus étroite en a r r i è r e ; le plastron, fauve-brun, est garni de c r ins ; les yeux du premier
rang sont placés à égale distance les uns des autres avec les latéraux plus petits que ceux du
milieu; les yeux dorsaux sont les moins gros ; les pattes, fauves, présentent des traces d'anneaux
aux fémurs; le tibia et la patella de la troisième paire sont de même longueur ; les épines sont
disposées comme chez le male.
L'abdomen est semblable à celui du màle, mais les dessins sont presque toujours plus nettement
indiqués.
L'épigyne (fig. 2a ) , presque aussi large que longue, est diminuée, arrondie dans le haut et
s'élargit en arrière surtout vers le milieu; les bords sont foncés et épa i s ; dans le bas on
remarque de chaque côté interne un petit tubercule en pointe ; l'épigyne est partagée par une carène
longitudinale qui devient plus étroite à la hauteur des tubercules et qui s'élargit ensuite assez
fortement.
Ordre de l o n g u e u r des pattes : 4, 1, 2, 5.
iiOEtiis. Cette Lycose est moins commune en Belgique qu'en Fr anc e ; elle habite les champs comme
les bois, mais préfère les prés humides qui bordent les rivières ; pour hiverner elle se réfugie
sous les pierres et sous les détritus; je l'ai rencontrée en hiver sous les mousses qui garnissent
la base des vieux arbres, surtout au pied des sapins; on l'observe adulte à toutes les époques;
au moment de la ponte elle se retire sous les feuilles sèches ou sous les pierres et creuse,
lorsqu'elle n'en trouve pas un tout fait, un léger renfoncement, entouré d'un petit rebord en terre ;
cette retraite rappelle d'une façon très sommaire le travail de la grande Lycosa narbonensis, Ltr.
La femelle sort peu de son refuge, mais lorsqu'elle est forcée de le faire elle emporte son cocon
partout avec elle ; ce cocon, globuleux, assez gros, contient souvent plus de cent cinquante ceufs
non agiutinés. Je l'ai vue quelquefois entourer son cocon de fils de soie ; elle est moins vive que
les autrps Lycoses.