
DESCIlIFTIOiN DES AKACI INIDKS Dl i BI5I.GIQUE.
placées les unes à côté des anfres, les lils de l'une servanl de point (riiliaelie à la toile voisine.
VEpeira cornula, qui vil aussi au bord de l'eau, s'enferme souvent avec le mi le pour hiverner
dans le même abri.
Mon savant ami, M. E. Simon, a observé dans son voyage au Venezuela ( 1 8 8 7 - 1 8 8 8 ) des cas
tic sociabililé des plus curieux : il cile une Epeim {Epeim Bondelieri, E. S.) dont les femelles,
au moment de la ponte, se réunissent pour construire une grande coque posée sur un buisson^
dans celte reiraile d'un tissu jaunâtre, elles s'enferment au nombre de cinq ou six et déposent leur!
oeufs dans des cocons d'un tissu épais, bombés sur l'une de leurs faces et atlachés au^i parois de la
grande coque par un court pédicule.
I) cite un exemple de sociabililé plus complète encore chez un Théridioii,
socialis, E. S. L'ne grande quantité d'individus, souveni plusieurs milliers, se réunissent et fileni
ensemble une toile légère, pareille à celle des Agélèncs; M. Simon en a vu .,ui enveloppaieni un
caféier tout entier. Qnan.l on déchire l'enveloppe extérieure, on voil l'iulérieur divisé par des cloisons
qui forment des loges irrégulières. Les ai^aignées s'y promènent sa.is crainte, se reneontreni, se
palpent même, comme le feraient des fourmis, et se mellent parfais à plusieurs pour <lévorer une
|)roie un peu volumineuse.
Enfin le type le plus paifait d'association qui i ait observé est celui de VCloboriis que pour
cette raison il a nomme republicmm; plusieurs cenlaincs d'individus vivent ensemble et filent une
toile immense, formée d'un réseau centrai assez serré sur lequel se lientieni des individus des deux
sexes; ce réseau est suspendu par de longs fils divergeant dans toutes les direclions et preriant
allacbesur les arbres et les bi'anebes environnantes. .Mais où le fait devient plus remarquable, c'est
dans la formaliori, entre les mailles de ces grands fils, de loiles orbiculaires à ravons et à cercles,
habitées chacune par un seul individu; au moment de la ponle, les mâles dispai'aissent et les
femelles, .pii ont cessé de liler leurs (oiles orbiculaires, se licnnent réunies sur le réseau central,
quelques cenlimè(res les unes des aulres, gardant chacune son cocon. [Obserualions bioloç/iq.oes
les amiyuées, (.\ym,.ES de l a So c i é t é E y r o . « o i . oGiQi E dk Fr a x c e , s é a n c e du 13 f é v r i e r 1 8 9 1 . ) ]
EI'EIKA A.\(;UJ.ATA. Clerck, 17o7.
1757
17S7
t7b8
1805
18Ô5.
185Ü.
1857.
18-15.
I8Ü!.
1864..
I86Ü.
1870,
187.Ì.
1878.
1881.
,f'l. I. tig. t, 4a, iO. ic.)
. Aii.^XEua ASfiiLATUS, CI t iTk , Scsuska Spiiidlar. cw., p. 2-2, pi. I, wb. I, lig, l - i .
. All,^^EL•s viRCATti, Clercfc, Stenska Spindlnr, cic,, p. 41, p|. ||, t;ib. II.
. Ahanea A>ntL.vT.\, Ll tuiu. Si/slema nalurw, eJ i i ioi i 10, 1, p. (520.
. Ii:i'tiii,\ .iNccuTi, Walckenaer (ml pariem), Tcibhuu des Arnneidcs, p. 57,
lipEiHA AMU LATA, Siin.lc'vall, Sciiiska iphidlanio^. etc., p. 25-4-.
Ei'eira EnKMiTA, C. Koci), in llcfrich-Sehacircr, Dvulsc/il. Inseklen, 131, 23, 24.
Ei'Eiiia QtERKETonuu, C, Koc l i , LUcrsiehl des Arach,idm-S>j,lems, I, I, p. 2.
EccmA .^NGCUTA, C, KocI, (Ml paricm). Die ArndaMe», (. XI, p. 77, lab. CCCI.X.XIX. (Ig, 892.895
Kpeiua A.NUIL.1TA, We s i r i i i i . paru-ni), . I r n n w S„eckaf, p. 25.
lii.KiiiA AXCruTA, Ulackwal l , Spiders of Great lirUui,,, t. I I , p. 5U0, pi . . K W I I , l i " . 259,
liPEiiiA a s c l l . u a , Meiige, I'reussisclie Spinnen, p, i7, pi. f l , (ab, II.
Ei'kmia a . \ g i l i t a , T h o i c l l , Kemarks on Symimims, p, 5,
lipEiBA AXCILATA, E, Si i i ion, Lcs Arachnitlas do Francc, i. I, p. 52,
Ei.E,iu ANCLUTA, L, Bc cker . Catalogue des Arachnide.de /M^/ique. ( A « , do la Sue. E.rr. „e BEMi.yrE.)
Epeiaa am;i'lata, Cambr idge, Spiders of Dorset, i. II, p. 270.
DESCHI PTI OX. Mâle. - Cépbalofborax brun-rouge, plus ou moins noiràd'e, l'evctu de ])oils elaii's; partie
céphalique allongée, avec le froni forienietii découpé pai' les saillies des yeux; les yeux d j milieu
so.,1 presque tous les quaire de la n.ème grosseu,.; ceux du premier rang sont plus écartés que
ceux du second ; les yeux de côté sont assez Corlemeni soulevés.
DESCRIPTION DE S A R A CHNIDE S DE BELGIQUE, 15
L'abdomen, plus allongé que celui de la femelle, présenle ù peu près les mêmes dessins et
la même coloration ; le plastron, pale, pi^esquc blanc dans le milieu, devient noirâire sur les bords.
Les cbelicères, fort longues, foncées, sont plus pâles à leur extrémité.
Les palles, fauves, sont annelées de brun.
Le tibia de la patle-màchoire présenle en dessous une grande dilatation.
Le tarse porte à sa base une pelile pointe recourbée, qni s'élargit vers son extrcniilé.
Onlrc de longueur des panes : 1, 2, 5.
FemHle (fig. 4, _ L'abdomen (fig. 4 i ) présenle dans le haut deux tubercules plus ou
moms saillants; il est orné d'un large folium (lenticule sur les bords, bordé souveni dune ligne
cla.re; dans le haul se Irouve une lache blanche souvent divisée en trois, avec une lache plus pelile
par-dessous. .l'ai observé plusieurs lois une jolie variété (fig. 4«) dont le folium n'occupe que la
moitié postérieure de l'ahdomen; la lache blanche du baut est entourée de chaque còlè d'un large
espace noir découpé.
Le venire, noir, présente deux taches claires, obliques.
Les paites som semblables Í. celles du n.âle, mais les anneaux foncés sont généralemenl pins
nettement indiqués.
L'épigyne (fig. íc) présenle un long crochet arrondi à son cxirémilc.
""EtfiS, En Belgique, celte espèce, qui me pai'ait rare et peu répandue, vit toujours dans les bois; je l'ai
observée parfois au printemps, bloltie sous un coin soulevé d'écorce de bèlrc. En France,'d'après
jM. E. Simon, on la rencontre sur les haies vives et les arbusles.
Le cocon esl composé de soie d'un brun verdàli'e.
B e l g i q u e .
«ISTRIMTIO> BrabanIenvirons de Bruxelles. Boilsforl. Groenendael. Auderithcm
(lEnfiflAPIligiE. Uég,. . Spa, Roniouchnmps.
IS'amitr : Yvoir. Hasiiére. Dinant.
Luxembourg Redu. ArJon.
Limbourg : G i ' u e k .
IIOI.LANDK.
Brabant soplen irionol : Oirscliol Tilbours- — l.inil)oui}î : Jlaestriciil. — Gueidro,
P'baxoe.
Environs de Paris. - Oi.e. - Aube. - Alorvan. - lirel.gne. - Charcnlc-Inférieure. - Ardèrhe ^
Pyrences-Orientalcs.
.\.NGI.I;tkrhl .
Dorscl. — Répandue dans le sud de rAnglctorro.
I t a me.
J . o i n h a r d i e : environs do Milan, lîcrpanie. Brescia - Toscano: Florence. - Ivnvirons de ^Naples -
\óné(ii'. — Piémonl. : Turin. Asti. Consoles. Canjjnan.
Suisse,
Tessin ; Lugano. Bcllinzona, J . o c a i n o . Biasca. .Mcndrisio,
.\I.I.HI;aüke
Répandue dans lout l'Empire,