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source, en citant les ouvrages où elles sont publiées ;
s i, dans le nombre, il s ’en trouvoit quelques-unes
qui fussent suspectes, je n’en garantis nullement l’authenticité.
Le Thesaurus Morelìianus ; les Prasstantiora Numis-
mata de Vaillant ; les Numismata Imperatorum romano-
rum de Banduri ; les Musei Theupoïi Numismata antiqua;
le Recueil de Pembrock; celui de Pellerin; le
Supplément aux Médailles des Empereurs de Vaillant,
par le père Khell; la Doctrina Numorum veterum d’Ec-
khel; VHistoire abrégée des Empereurs, de Beauvais ;
le Catalogue du Cabinet de M» d’Ennery; le Supple-
mentum ad Bandurii Numismata Impp. rom. de Tanini ;
le Musée de M. le Comte de W ic za y , à Vienne en
Autriche, etc., sont les principaux ouvrages dans les-
quels j ’ai puisé.
Le Supplément à Vaillant du père Khell est sur tout,
parmi ces ouvrages, celui que j ’ai cru devoir citer le
plus souvent, parce qu’il renferme une grande quantité
de Médailles précieuses, au milieu desquelles cependant
j ’en ai trouvé qui m’ont paru suspectes, et qùe je crois
nécessaire ici de faire connoître, telles que celles d’or
de Juîes-César, avec la comète au revers; de l’Agrippa,
au revers d’Auguste ; de Néron, frappée à Caesarée de
Cappàdoce ; de l’An nia -Faustina, au revers d’Elaga-
hale; de Gordien d’Afrique, père ; celle d’argent de
Pupien, ayant au revers les têtes en regard de Balbin
et de Gordien-le-pieux ; celle d’or de Tranquilline ; enfin
celles d’argent de Druantifla et de Régalien, e tc .,
etc.
Toutes les Médailles de cette nature n ’ont été susp
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eeptibles, comme je l’ai déjà dit plus haut, d’aucune
évaluation.
Je termine par quelques observations sur le module
des Médailles.
Les Médailles d’argent, dites du grand module,
ne doivent pas être confondues avec les Médaillons ;
elles sont reconnoissables à la tête i du Prince, qui
s ’y trouve toujours radiée, tandis qu’elle est laurée
sur les Médailles du modulée ordinaire : ces Médailles
n ’ont été frappées que depuis Caracalla jusqu’au règne
de Philippe le père / inclusivement.
Quant aux Médaillons d’or et d’argent, il est fort
aisé de les reconnoître; il suffit pour cela qu’ils excèdent
le module ordinaire par leur poids ou leur
diamètre : cependant lorsqu’ils se sont présentés d’un
module extraordinaire, j ’ai toujours eu soin d’en donner
les dimensions, afin que ces grands Médaillons,
qui sont d’une extrême rareté , ne fussent pas confondus
avec les petits, qui, en général, sont moins
estimés.
Les Médaillons de bronze ont souvent été l ’objet de
méprises pour la plupart des auteurs et des curieux ; les
uns, pour le règne de Postume, sur-tout, ont donné
pour Médaillons des Médailles qui n ’appartiennent simplement
qu’au grand bronze, tandis que d’autres, pour
le bas-Empire, ont fait passer comme grand bronze
ce qui ne peut être regardé que comme du moyen
bronze.
J ’ai tâché, autant qu’il m’a été possible, de faire
cesser les doutes, en n ’admettant ces différensmodules