
T u r c s , sous Constantin XIV, le dernier des Paléo-
îoguas.
Cette suite qui e st, sans contredit, la plus étendue
et la plus instructive , fourniroit matière à de longs
détails, si les ouvrages élémentaires que j ’ai cités plus
hau t , n’en avoient pas fait suffisamment connoître.
l ’importance et tous les avantages que peuvent en
retirer les personnes studieuses.
J’ajouterai cependant que non-seulement les Médailles
impériales ont le mérite de nous avoir conservé
plus de 3oo portraits des Empereurs, des Impératrices
, des Césars et des Tyrans, sans lesquels il eût
peut-être été difficile de reéonnoître la majeure partie,
des statues, des bustes et autres monumens qui se
conservent dans les musées ; ces Médailles offrent
d’ailleurs des ressources inappréciables pour l’étude
de l’histoire et de la chronologie, et elles nous mettent
à même de suivre pas à pas la décadence de l’art
monétaire chez les Romains, depuis sa plus belle
époque, jusqu’au moment où les types ne présentent
plus que des traits informes.
Mais j ’entretiendrai plus au long le lecteur sur ce
qui est relatif à la connoissance pratique des Médailles,
comme faisant l ’objet principal de mon ouvrage.
Les curieux divisent ordinairement les Médailles
impériales en plusieurs suites, savoir :
Les Médaillons d’or.
Les Médailles d’or.
Les Médaillons d’argent.
p r é f a c é . xj
Les Médailles d’argent.
Les quinaires d'or et d’argent.
Les Médaillons de bronze.
Les Médaillons conformâtes.
Le grand bronze.
Le moyen bronze.
Le petit bronzç.
Les spintriennes.
Je me suis borné à faire seulement connoitre les
revers rares des Médailles de ces différentes suites,
parce qu’ils sont beaucoup moins connus que les têtes
des Empereurs ; néanmoins , lorsqu’il s’est présenté
des Médailles portant l'empreinte de plusieurs têtes,
et par conséquent d’un intérêt majeur, j’ai pris soin
alors, pour en faciliter la recherche , d ’en donner
d ’abord des descriptions complètes, mais ensuite de
les répéter à tous les règnes où ces Médailles peuvent
être admises.
Pour rendre le volume plus portatif, et concentrer
plus de choses dans un court espace, j ’ai employé les
caractères italiques pour la description des types, et
j ’ai tâché , autant que possible , de donner les légendes
en petit-romain , plutôt qu’en majuscules ; mais quoique
mon intention ait été, je 'le répète, de faire de cet
ouvrage un abrégé, je n ’ai pas voulu que ce fût tout-
à-fait aux dépens de l ’intérêt qu’il étoit susceptible
d ’offrir , relativement à la paloeographie : je n ’ai donc
suivi cette marche que lorsque les caractères des légendes
ne m’ont rien présenté d’important, telles que