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C A L A D I U M (i).
FAM. DESAROÏDES9 J u s s . — C T Y N À N D R I E POLYANDRIE, L I N N .
C H A R A C T E R GENERI C U S. Spatha ventri'cosa , basi convoluta. Spadix apice
oraninò staminifer, quandòque mucronatus , mucrone nudo ; medio glandulosus j basi
tectus germinibus. ^Lntheroe sessiles, in spiram densè dispositi», peltataa, sub peltâ ad
ambitum multiloculares vel pluriès sulcatoe, sulcis pollen concatenatum emittentibus.
Glanduloe seu anlheroe stériles multiplici serie adnatse spadici, insequales , oblongse ,
angulosEe , obtusoe, ad ambitum sulcaUe. Germina numerosa , sessilia, subrotunda,
depressa j styli nulli j stigmata umbilicata, viscoso humore referta.
C A L A D I U M BICOLOR.
C A L A D Ï U M foliis peltatis , sagittatis, disco coloratis j spathâ erectâ, basisubglobosâ ,
medio coarctatâ, apice ovato-acuminatâ. (2).
A R U M bicolor. U4IT. Hort. Kew.
Plante herbacée, vivace, originaire da Brésil, trouvée en 1767 àRio-Janéiro, par Commerson,
introduite chez Cels en 1785,remarquable sur-tout par ses feuilles d'un rouge cramoisi dans le disque,
et d'un verd foncé dans leur contour. Elle passe l'hiver dans la serre chaude ; elle fleurit au
commencement de l'été, et se multiplie avec facilité parles drageons nombreux que pousse sa racine.
RACINE charnue, conique, munie de fibres, d'une saveur brûlante.
FEUILLES radicales, pétiolées, horizontales, pavoisées, en fer de flèche,,
ondées, pointues à leur sommet, rarement aiguës et plus souvent obtuses
o u même arrondies à la base des deux angles inférieurs, relevées en dessous
d'une nervure saillante et rameuse qui coupe chaque lobe en deux parties
égales ; veinées , d'un rouge cramoisi sur le disque, d'un verd foncé dans le
contour, longues de vingt-deux centimètres et larges de douze.
PÉTIOLES creusés en gouttière dans leur partie inférieure et munis sur les
bords d'une membrane veinée qui engaîne le collet de la racine et la base de
l a h amp e , cylindriques dans le reste de leur étendue, droits, insérés sur le
disque de la feuille, striés, s'élevant à trois décimètres, de la grosseur d'une
plume à écrire.
HAMPES le plus souvent solitaires, quelquefois au nombr e de deux ou de trois
qui se développent successivement, engaînées à leur base, droites-> cylindriques
, d'un verd foncé, un peu plus longues et plus grosses que les pétioles.
(1) Rumphius s'est servi de ce nom pour désigner plusieurs espèces à'ARUM. Voyez Herbar.
Amboin. vol. v , pag. 5i5, 5i8, etc.
(2) J'ai lu à la Classe des sciences physiques et mathématiques de l'Institut, une dissertation sur
les genres ARUM et CALADIÜM. Cette dissertation sera imprimée dans le quatrième volume dea
Mémoires de celte Classe. J'en ai publié un extrait dans le Magasin Encyclopédique, N° 16; Nivôse
an 9.