B R A C T É E S deux, s i t u é e s dans la partie moyenne du pédicule, alternes, droites,
en lance, très-petites.
C A L I C E en cloche, divisé à son limbe en sept découpures, glabre, très-court,
subsistant. DÉCOUPURES droites, ovales, obtuses.
C O R O L L E insérée à la base du calice, à sept divisions profondes, très-ouvertes,
oblongues, dilatées vers leur sommet, obtuses, inégales; les deux
supérieures plus courtes.
ÉTAMINES quatorze, ayant la même attache que la corolle. FILETS rapprochés
et presque réunis en anneau à leur base, écartés et libres dans le
reste de leur étendue, très - ouverts, courbés en dedans vers leur sommet,
velus dans leur partie inférieure, glabres dans la supérieure, plus courts que
les divisions de la corolle et de la même couleur. ANTHÈRES vacillantes,
orales, s'owrant au sommet par deux pores, d'abord d'un jaune soufré,
ensuite de couleur brune. POLLEN formé de molécules jaunâtres et agglutinées.
O V A I R E arrondi, déprimé, glabre, visqueux. STYLE abaissé sur la division
inférieure de la corolle, courbé à son sommet, cylindrique, subsistant, de la
couleur et de la longueur des filets. STIGMATE en tête, creusé de sept stries.
CAP su LE globuleuse, ombiliquée, de la grosseur d'un pois, entourée du calice,
surmontée du style, creusée de sept stries, divisée en sept loges, s'ouvrant
en sept valves munies chacune de deux dents à leur sommet. CLOISONS formées
parles rebords rentrans des valves. PLACENTA central, cylindrique,
dilaté et divisé à son sommet en lobes qui pénètrent chacun dans une loge.
S E M E N C E S nombreuses,, oblongues, roussâtres, très-menues.
Os s. 1*. La structure du fruit de l a plante que je -riens de décrire prouve évidemment
que le BEIARJA appartient à la famille des Rosages.
L e s tiges du BEIJUIA racemosa s'élèvent dans la Floride à un mètre et demi, et
elles ont jusqu'à seize décimètres de circonférence. Les individus de cette espèce qui croissent
dans des lieux découverts, sont glabres on presque glabres.
3-. Le BEJJIUA racemosa a du rapport avec le BEJAHIA oesluans, LINN. ; mais il en diff
è r e sur-tout par sa tige moins élevée, par ses feuilles sessiles et glabres en dessous , par
ses grappes de fleurs qui ne sont jamais axillaires, et ,par la couleur des corolles dont les.
divisions sont inégales. '
4°. J'ai observé dans l'Herbier de Dombey les s t e m A. oblonga et lanceolata du àystem
'a Veget. Flor. Peruv. L'analyse que j'ai faite des fleurs et des fruits de ces deux plantes,
m'a démontré qu'elles appartenoient évidemment au genre BEJATUA. Je suis même porté à
croire que ces espèces ne diffèrent pas, comme l'a déjà remarqué M. Zéa (î), des BEJATUA
oesluans et BEJARIA resinosa. LINN.
Expl desfig. 1, Fleur. », Calice ouvert pour montrer l'insertion de la corolle et des
étamines. 5, Une Staminé séparée. 4, Pistil. S, Le même grossi. 6, Fruit. 7, Une valve.
8, Placenta. 9, Quelques semences.
(1) Anales de Ciencias Natorales, vol. 3, p. i5i.