SCUTELLARIA ARABICA. 1 io
longum. Gynophorum breve, basi gibboso-incrassatum, siiperne oblique porrectum. Ovarium sub anthesi minimum. Stylus
capillaris,glaberrimus, ascendens, apice dilatatus. Stigmatasubulata, insequalia, superius brevissimumdenticuliforme suberec-
tum, inferius triplo longius arcuato-deflexum. FRUCTuscalycemultoties minor, obliquus, gynophoro incrassato porrecto conico
glabro apice decurvo stipitulatus. Nucul* minimae, peltatse, brunnese, obovoïdese, obsolete trigonse, tuberculose; tuberculi
contigui, crassiusculi, obtusi, apice ocellati et setulis brevissimis reflexis ciliolati. (Exam. s. sp.)
Arabia fel ici, ditione Yemen, circa Hague]] legit cel. Botta, Novemb. anni 1837. (RerB- Mus. Par.)
Scutellaria peregrina, Linn., a Scutellana Arabica nostra differt : ramis floridis corspicue glanduloso-hir-
tellis simulque glandulis subsessilibus copiosis viscidis, diffusis, subdivaricatis ; calycibus hirsutioribus, appendice
suborbiculari, demum dimidio latiore ; corolla extus apice barbato-hirsuta ; labii inferioris lobis subconformibus
etiam lateralibus subrotundis ; nuculis duplo majoribus, aracbnoideis.
Scutellaria Arabica eadem forsan est species ac Scutellaria Africana, Höchst., de qua specimina incompleta
solum vidimus.
EXPLICATION DE
Fig. 1. Sommet de feuille, vu en dessus, grossi
quatre fois.
Fig. 2. La même portion de feuille, vue en dessous.
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Fig. 3. Portion deramule floral, grossi comme les
deux figures précédentes.
Fig. 4. Calice entier, avec le pédoncule et ses
deux bractéoles, dans sa position naturelle, vu de
profil, grossi comme les figures précédentes.
■ Fig. 5 . Corolle entière, vue de profil, grossie
comme les figures précédentes.
Fig. 6. Corolle fendue longitudinalement (entre
les deux lèvres) et ouverte, grossie comme les figures
précédentes.
LA PLANCHE 376.
Fig. 7. Une des étamines courtes, vue postérieurement,
grossie environ huit fois.
Fig. 8. Une des étamines longues, vue postérieurement,
grossie comme la figure précédente.
Fig. 9. Pistil et gynophore, vus de profil, grossis
dans les mêmes proportions que le calice et la corolle.
Fig. 10. Sommet de style avec les stigmates,
grossis environ huit fois.
Fig. 11. Calice fructifère, avec le sommet du pédoncule^
vu de profil, grossi quatre fois.
Fig. 12. Le même calice, vu postérieurement.
Fig. i 3. Nucule, vue antérieurement, grossie huit
fois.
Fig. 14. La même nucule, vue postérieurement.