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dans d’aiUres circonstances, les oscillations sont
dans le sens de la longueur de l’aiguille; enfin on
en remarque encore dans le plan vertical qui passe
par celle-ci.
Toutes ces sortes d’oscillations se combinent quelquefois
entie elles, et forment un cliaos au milieu
duquel il est difficile de découvrir la véritable direction
de l’aiguille aimantée.
IJu reste, les observations doivent être faites le
plus rapidement possible. Nous avons remarqué
que lorsqu’on se tenait, pendant quelques minutes
seulement, près de l’aiguille dans un état parfait
d’immoltilité, elle prenait un mouvement qui allait
toujours s’accélérant, et produisait des oscillations
dont l’amplitude pouvait avoir plusieurs
parties.
Les tableaux numéiiques offrant l’ensemble des
observations se composent de Uuii colonnes. La
première donne les heures des observalions qui, à
l’exception des deux relâches de Rio-Janeiro et de
Valparaiso, ont été faites de jour comme de nuit. Les
deux suivantes contiennent les indicalions des deux
pointes de l’aiguille, telles qu’on les a lues sur
les micromètres. La quatrième colonne donne la
moyenne des nombres correspondants de la deuxième
et de la troisième. Nous avons dit que tant que
cela avait élé possible, on avait observé le mouvement
des deux extrémités de l’aiguille; lorsqu’on
n’a pu avoir qu’une seule lecture, on a déterminé le
nombre correspondant de la quatrième colonne, en
ajoutant à l’unique lecture faite ou en en reli ancbanl,
la moitié de la moyenne entre la différence des deux
lectures précédentes et celle des deux lectures qui
suivaient; mais pour distinguer ces nombres de ceux
résultant de deux lectures simultanées, on les a marqués
d’un astéris([ue. Lorsque l’excès d’une de ces
différences sur l’autre a été de plus d’un centième de
millimètre, et que plusieurs fois de suite on n’a eu
qu’une seule lecture, on a fait suivre aux nombres à
ajouter à ces lectures simples ou à en retrancher,
une progression arithmétique, dont le premier
terme était la différence entre les deux lectures
simultanées précédentes, et le dernier terme, la
différence entre les deux lectures simultanées qui
suivaient.
Dans les deuxième, troisième et quatrième colonnes,
les nombres qui représentent l’état actuel de
l’aiguille sont comptés des zéros des micromètres,
et expriment des millimètres et des fractions de
millimètre; nous avons rapporté ces nombres à la
direction moyenne de Faignille, observée pendant
la relâche, et nous avons réduit en parties de degré
les amplitudes ou déviations ainsi trouvées. Les
nombres provenant de cette réduction composent
la cinquième colonne, et sont suivis des lettres E
ou O, suivant que la déviation est â l’Est ou à l’Ouest
de la direction moyenne. On a obtenu la direction
moyenne de l’aiguille en concluant la direelion
movenne de chaque jour de la plus grande et
de la pins petite déviation observée, et prenant