ger les })oiiits de contact des toin illons et des agates-.
Quand on a un nombre suffisant de lectures, on
retourne l’aiguille, de manière à ce que celle de ses
deux faces qui était tournée vers le Nord soit tournée
vers le Sud, et ou réj)ète ce que l’on a fait dans
sa première position. La moyenne de toutes les lectures
donne la direction du plan perpendiculaire au
méridien magnétique : on en conclut la position du
méridien magnétique, face à l’Est et face à l’Ouest, en
ajoutant go° au nombre de degrés trouvé, ou en les
retranchant de ce nombre, et réciproquement.
On met alors le zéro de l’alidade sur la division
du cercle horizontal correspondante au méridien
magnétique face à l’Est, par exemple, et on lit sur
le cercle vertical l’angle que marque chacune des
pointes de l’aiguille, en conservant de petites oscillations
, afin de détruire l’effet du frottement. On
fait ainsi plusieurs lectures, en ayant d’abord la
précaution de soulever les fourchettes pour changer
les points de contact des tourillons et des agates;
on note séparément les lectures faites en haut et en
bas, puis on prend la moyenne des angles ainsi obtenus.
On procède de même dans le méridien magnétique
face a l’Ouest, puis on prend la moyenne des
lectures, et la moyenne entre ce résultat et celui
qu’on a obtenu piécédernment donne l’inclinaison
de l’aiguille avant le renversement des pôles.
On aimante alors de nouveau l’aiguille de manière
à changer les pôles, et l’on observe l’inclinaison
comme précédemment, en ayant soin que l’aiguille
soit suspendue comme dans la première opération,
c’est-à-dire que le même tourillon porte sur la même
agate : on obtiendra ainsi deux autres moyennes qui,
combinées avec les deux obtenues dans la première
partie de l’observation , donneront l’inclinaison
cherchée.
La disposition de la boussole d’inclinaison ne
permet pas de lire les indications de la pointe basse
lorsque l’inclinaison est moindre que 6°; cette disposition
devrait donc être changée dans les boussoles
avec lesquelles on se propose de faire des
observations dans le voisinage de la ligne sans inclinaison;
cependant, lorsque l’instrument et les aiguilles
sont construits avec précision, cette précaution est
à peine nécessaire. En jetant les yeux sur les tableaux
de nos observations, on verra que la lecture d’une
seule des pointes de l’aiguille donne une inclinaison
qui ne diffère pas de 3' de celle qu’on obtient en lisant
les indications des deux pointes; et comme cette
quantité est au-dessous des erreurs d’observation,
nous n’hésitons pas à adopter les inclinaisons obtenues
ainsi. Ce n’est d’ailleurs qu’à Layta, Poulo-
Penang et Pondicbéry, que nous avons été forcés
de nous contenter des indications d’une seule
pointe.
On peut aussi obtenir l’inclinaison de l’alguilIe
sans rechercher préalablement le méridien magnéti-
ipïe, en observant avec les mêmes précautions que
ci-dessus l’inclinaison dans deux plans pi'rpendicn