pensaljles aiix(jU(;lli's on doil s'aslrcindrc si l’on veiil
ol)lenir de bons lésullals.
Dès (|iie l’inslinnient est, calé, il faut procéder à
l’aimantation de l’aigiiille dont on vent observer
l’inclinaison : cette opération, si simple en appa-
T'encc, demande beaucoiij) de soin; on ne doit appuyer
(pie l)ien lé'gèremeiit sur l’aiguille, suiTout
lors(|ue les barreaux aimantés s’approchent de ses
pointes, afin de ne ])oint les émousser. Cette opération
se réjiétanl frécpiemmenl dans un long voyage
où l’on fait de nombreuses observations, l’inconvénient
(pae nous venons de signaler iinit par altérer
tout à fait la pointe de l’aiguille, et la lecture de la
division du ceicle vertical sur la(|uelle elle s’arrête,
présente quelcpie incertitude. On pourrait, ce nous
semble, se rendre indépendant de celte cause d’err
eu r ,« ] employant des aiguilles dont les extrémités
fussent coupées perpendiculairement à leur axe de
figure, et sur lesquelles les extrémités de cet axe
fussent tracées.
On doit ensuite débarrasser les pointes de l’aiguille
des petites parcelles de fer qui s’y déposent fréquemment
pendant l’aimantation, et s’assurer que
les tourillons sont bien nets. Cette dernière condition
est facile à remplir dans un observatoire permanent,
où l’on peut mettre ses aiguilles dans un endroit
bien sec : il n’en est plus de même sur un vaisseau
qui fait un voyage de long cours; là, il existe constamment
une cause d’oxydation qui altère et les tourillons
et l’aiguille elle-même; de là, un frottement
M
Dt: i,A lîONiTii. a
ipii nuit à la mobilité de l’aiguille : aussi faut-il
multiplier les observations pour arriver à des moyennes
satisfaisantes. On pourrait remédier à cet inconvénient,
soit en faisant les tourillons en platine,
soit en les construisant, comme on le fait d’habitude,
en acier, mais en les couvrant d’une légère couche
d’or ou de platine, par les procédés galvaniques de
MM. Elkinglon et de Ruolz.
Lorsqu’on a mis l’aignille en place, il faut bien
veillei’ à ce rpie les tourillons portent uniquement
sur les agates et non pas sur les fourchettes; on y
pai'vient en soulevant légèrement ces dernières au
moyen d’une petite manivelle destinée à cet usage.
Pour trouver le plan du méridien magnétique, ou
cheicbe d’al)Oi'd le plan qui lui est perpendiculaire :
c’est celui dans lequel l’aiguille prend une direction
verticale. Après avoir clierché la position du cercle
vertical, poui' la([uelle la pointe haute de l’aiguille
décrit des arcs égaux autour du point 90® de ce cercle
, on lit la piisilion de l’alidade sur le cercle
azimutal; on en fait autant ])onr la ]]oinle basse,
et la moyenne des deux lectures est indépendante
du défaut de verticalité de la ligne qui joint les
deux points maixpiés 90° sur le cercle vertical, et
indique la division du cercle hoiizontal sur laquelle
il faut fixer l’alidade, [)Our que le cercle vertical soit
dans le plan perpendiculaire au méridien magiiéti-
(pie. On répète plusieurs fois la même opération, en
ayant soin, à cluupie couple d’oliservalions, de
soulever l’aiguille avec les fourduTtes, afin de clian