Lu des grands inconvénients du syinjriésotnètre
d’Adie, c'est que la boule du tbermoniètie est assez
loin du réservoir du gaz; il s’ensuit que cet instrument
peut ne pas indiquer la température exacte du gaz,
et que la correction faite par le déplacement de le -
cbelle barométrique mobile n’est pas celle qui conviendrait.
Notre babile artiste, M. Bunten, a remédié
à cet inconvénient en enveloppant le réservoir de gaz
dans la boule du tbermomètre; il en résulte que la
température du gaz est bien celle indiquée par le
tbermomètre, et que le désavantage qu’on vient de
signaler disparaît.
D’apr ès ce que nous venons de dir e de la place assignée
au baiomèti'e et au sympiésomètre, on conçoit
que l’exactitude des indications du premier de ces
instr uments a diâ également se ressentir du mauvais
cboix de cette place.
Le baromètr e mar in de Bunten , qui n’est autre que
le barornètr-e de For tin rendu moins sensible au moyen
d’un étranglement capillaire, à l’extrémité du tube qui
communique avec la cuvette, a, malgré cette précaution,
l’inconvénieut d’être très-peu marin , c’est-à-dire ,
d’avoir de telles oscillations, qu’il n’est pas possible
d’avoir des lectures exactes; à cela s’ajoute la difficulté
de faire coïncider- la surface du mercure de la cuvette
avec la pointe d’ivoire; aussi tous les baromètres marins
devraient-ils être à niveau constant; on tiendrait
compte du petit cbangement opér é dans le niveau du
ttrercure de la cuvette, lor squ’on voudrait tirer parti
des observations poitr cer taines recbeicbes scieiitiiiques;
mais, pour les besoins usuels de la navigation, il
n’y aur ait pas lieu de s’en occuper.
Supposons un baromètr e dont le tube ait a sa par tie
supérieui-e un rayon intérieur égal à r, el dont la cuvette
ait pour rayon intérieur R; soit a la difference
entre la plus grande et la plus petite bauteur bar ométrique
observées; si la colonne barométrique passe
(le la plus grande à la plus petite liauleur, la sur face
du mercur e de la cuvette, c’esl-à-dire le zéro de l’insti
ument, aura un déplacement exjnime p a r - o n
pourra donc, si le baromètr e esl gr adué pour- la bau-
teiir moyenne de o'",76o, trouver' quelles sont les corrections
à faire aux lectui'es bai'oméliiques pour- les
ramener à un niveau constant : ces différences seront
généralement assez petites, el pourr ont être négligées
dans les observations ordinaires de la navigation.
Pendant le voyage de la Bonite, la plus grande
bauteur barométr ique observée a été de 775 millimèt.,
et la plus petite de 782 ; difféierrce : 43 millimèli'es.
En supposant un tube barométrique de 6 millimèt.
de diamètre et une cuvette de 6 centimètr es, la diffé-
i-ence de 43 millimètres observée entre les lectures
exti’êmes du baromètre ne donnerait pas un demi-
millimètre pour le déplacement du niveau de la cuvette,
ou du zéro de l’instrument.
Voici les tableaux des comparaisons du symjiiéso-
inètre et du baromètre; chacun des nombres qui y
sont donnés est la moyenne de 10 jour nées d’observations,
par consé([ucnl de y.4o observations :