pareil imaginé par M. Biol, à confirmer peut-être un
de ces deux faits également remanpiables ; i” (pie
l’eau de la mer, à une certaine profondeur, lient en
dissolution une quantité d’acide caibonicpie beaucoup
plus grande cpie l’eau prise à la surface; 2“ ou bien,
qu’à celte lirofondeur, l’eau renferme des animalcules
transparents, ou, tout au moins, une malière organique
transparente qui n’existe pas à la surface, el <[ui
avec le temps se décompose et prend, à l’air tenu en
dissolution dans l’eau, dc l’oxygène pour former de
l’acide carbouiipic.
Dans celte deruiere bypolbcse,la proportion d’oxygène
contenu dans l’air provenant du fond serait
plus considérable cpie celle de l’air provenant de la
surface; car, pour le premier cas, l’oxygène libre et
l’oxygèiic dc l’acide carboiiiquo forment avec l’azote
(|iii vest conleim un air beaucouj) plus oxygéné que
l’air atmospbérique ; tandis que, dans le second cas
(celui de l’eau prise à la surface), l’oxygène libre et
l’oxygène de l’acide carbonique forment, avec l’azote
qui y est coiilenii, un air dont la composition diffère
très-peu de celle de l’air atmospbérique.
COMPARAISONS DU SYMPIÉSOMÈTRE AU
RAROMÈTRIi.
Les observalions de la pression atmospliéi-upie
failes avec le sympiésomètie avaient pour but de re-
cbercber jusqu’à ipiel point cet instrument peut êlre
siibslilué an baromètre pour les oliservalions à la
mer. On sait combien il est difllcile d’observer le baromètre
(piand la mer est grosse, à cause des grandes
oscillations de la colonne de mercure; combien aussi
il est difficile de trouver une ])lace convenable pour
cet instrument sur un petit bâtiment : la nécessité de
lui laisser tout le balancement nécessaire pour rpi’il
reste toujours vertical , lejieu d’espace dont on peut
disposer font (jue, sur bien des [lelits navires , on esl
obligé de se passer de ce précieux instrument.
Le symp«iésoinètre, par le peu de place qu’il occupe,
par la facilité de sa lecture, offrirait donc de
grands avantages si les observations failes à des é[)o-
ques différentes pouvaient êlre comparables entre
elles ; malbeureiisement il ne paraît pas (]ue cet avantage
existe dans toute sa rigueur. Nous avons réuni
dans les tableaux ci-après les moyennes, de dix en
dix jours, des différences entre les indications dn
sympiésomètre et celles du baromètre réduites à zéro :
on voit que ces différences varient. Pour les rendre
comparables entre elles, nous avons considéré cba-
ciine d’elles comme un volume de gaz (pie nous
avons ramené successivement à o” de température et
à la pression de 760 niillimèlres par les formules coiil
' I I Ï S IQ l lE , II. à 3