de distance du grand temple du sud. (Voye^ le plan-topographique,
planche 16 , A . vol. 111+) Ce torse, qui a o ^ o de
hauteur, a été 'apporté en France. Les formés en sont bien
senties et’ exprimées avec soin.
P L A N C H E 3 Q .
1, r D é t a i l des Piliers-cariatides du Temple dépendant du
Palais. — 2 , 3 , 4 , 5 , 6 ,7 , 8. Détails des Colonnes de la Salle
hypostyle et de la Galerie, du grand Obélisque et des Stèles du
Palais.
Fier. 1 . Détail en grand de deux piliers-cariatides du temple dépendant
du palais, pris dans un des angles du portique. Le détail a été
dessiné et construit suites lieux avec exactitude, au moyen des
mesures prises sur toutes les' parties de ces figures colossales;
mais on n ’a pas 'jugé à propos de les graver toutes sur la
planche. •
Chaque cariatide porte une inscription hiéroglyphique, et deux
autres colonnes d’hiéroglyphes sont sculptée^ sur le pilier. On na
expriméihïr la figure représentée en face dans cette planche, que les
caractères distingués sur les lieux.
F is. 1 '. Plan d’un des piliers-cariatides du portique du temple dépendant
du palâîs.
L ’échelle n’est qu’à la moitié de celle de la figure /.
Fig. 2. Détail de l’une des grandes colonnes de la salle hypostyle.
Tous les oraemens dont cette colonne est couverte, ont été
exactement dessinés.
Fig. 3. Détail de l’une des colonnes des bas-côtés de la salle hypostyle.
Tous les oraemens et. les hiéroglyphes quil présente, ont
été copiés exactepient.
Fig. 4. Colonne de la galerie du palais. Elle se fait remarquer par
son couronnement formé de deux fleurs de lotus opposées
par leur partie supérieure.
Fig. 5. Face orientale du grand obélisque qui reste debout au point a
(planche 2 1 , A . vol. III). C ’est le plus grand ¿ e ceux qui
subsistent en Égypte ; il est de granit Oriental, comme ceux de
Louqsor. On ne l’a pas fouillé jusqu’au socle : on a supposé qu il
a le même‘sol que la salle de granit. La hauteur en a été mesurée
avec le même soin et les mêmes instrumens que celle des
deux obélisques de Louqsor. C ’est au-dessus du sol de la salle
en granit que l’aiguille a 28 “ ,7 7 de hauteur. En face de cet
obélisque, il y en avoit un autre pareil, qui est aujourd’hui
renversé; mais le pyramidion existe, et il est très-bien conserve.
(Voyez planche 18 , au-dessous du point 2.) Il a été facile d’en
prendre les mesures très-exactes ; sa hauteur est de 3m>°95 » ^
hase est de im,8o4, la longueur de l’arête est de
Au-dessous des huit rangs de figures, la colonne d’hiéroglyphes est
seule, et le reste est absolument nu. Cette disposition est la même sur
les quatre faces; on ne connoît pas d’autre obélisque décoré de cette
manière. Une 'des arêtes est comme écornée.
Les signes n’ont été copiés que sur la face orientale ; les autres faces
n’ont pas été dessinées, si ce n’est quelques hiéroglyphes de la face du
nord, qu’on n’a pas graves, comme trop incomplets,
a a. Niveau de l’encombrement de l’obélisque,
Fig, 6. Plan des stèles placés au-devant des appartemens de granit.
Fig, 7 . Détail de la face sud de l’un des stèles. Les fleurs de lotus
ont un très-fort relief sur le nu de la face; elles portent encore
des restes des couleurs éclatantes dont elles ont été peintes. Les
hiéroglyphes qui sont au-dessus, ont été exactement copiés. Les
faces nord des stèles sont pareilles.
Fier. 8. Détail de la face orientale de l’un des stèles. Les personnages,
ainsi que les hiéroglyphes, ont été copies avec la plus grande
exactitude. Les faces de louest Sont décorées d’une manière
analogue.
P L A N C H E 3 1 .
V u e s d’un Bloc en granit orné de six Figures, trouvé près de
la Galerie du Palais.
Ce bloc a été trouvé vers le point marqué / ', planche 21, fig. i ,
dans les fouilles qu’on a faites de ce côté des ruines. On a essayé,
mais vainement, de l’enlever et de l’amener jusquau Nil. Si Ion .étoit
parvenu à l’emporter, on posséderoit, en Europe, une des productions
les plus parfaites de.là sculpture- Égyptienne. Sa hauteur actuelle est
d’environ im,6 [cinq pieds]; les figures ont 1m, 3 [quatre pieds] de proportion.
On l’a représenté dans la gravure à l’échelle d’un sixième ;
sa forme est un parallélipipède carré long, dont les faces sont légèrement
inclinées. Vers le haut, sa longueur est de om,8p, et sa largeur
de o“ ,4~- La matière est de granit rose, et du plus beau poli. Les
formes des figures sont plus prononcées, et leurs muscles plus savamment
exprimés, même sous les vêtemens , que dans aucune autre
sculpture trouvée àThèbes ou dans les autres villes Egyptiennes. Les
membres sont séparés, au lieu d’être accolés comme à l’ordinaire ; la
pose en est facile, et la manière dont les figures se tiennent toutes
par la main, ne manque pas-de grâce ni d’élégancè; enfin le relief
est presque entier, et bien plus considérable que dans les autres sculptures
de cette espèce.
Le bloc devoir avoir au moins deux mètres [six pieds] de haut. A
sa partie inférieure, il est taillé en.gorge renversée, comme les socles
des colosses.
Fig. 1 . Vue prise presque en face de l’un des grands côtés du bloc.
Les hiéroglyphes ont été copiés exactement, tant dans le haut
que sur la ceinture du personnage dë droite, ceinture qui est
remarquable par sa riche broderie. La tête de la figure es't
peut-être la seule partie qui manque à ce monolithe, aussi bien
conservé qu’il est bien exécuté ; les extrémités des pieds ont
souffert à cause de leur saillie. La figure à tête d’épervier est
répétée deux fois dans ce bloc. (Voyez fig. 2 .)
Fier. 2. Vue prise à environ quatre-vingt-dix degrés de la précédente.
La figure de femme qui est de profil dans l’autre dessin, est ici
vue de face, et les deux figures dans l’ombre répondent tout-à-fait
à celles de la face opposée, soit par le costume, soit par les
détails. II paroît que celle dont la tête est brisée, étoit coiffée
comme la figure qui lui est correspondante : mais on ignore
quel étoit le sixième personnage, occupant la petite face qui
ne se voit pas dans ces deux dessins ; cette face est restée
enfouie.
P L A N C H E 32.
B a s - r e l i e f s sculptés dans l'intérieur de la Salle hypostyle et
sur les murs extérieurs du Palais.
Fig. 1 et 3. Ces deux bas-reliefs ont été recueillis à Louqsor, sur le
mur où se trouve une niche voûtée. La figure première est
remarquable par son attitude.
erreur qu'ils ont été mit au nombre des dcttint de Klrnak.
E X P I J C A T 1 0 PT
Fig. 2. Ce dessin a été recueilli sur le mur exposé au midi de l’une
des petites salles qui forment le fond du. palais , derrière la galerie.
Ce bas-reÎÆëf est ici avec tous ses hiéroglyphes. II est à
remarquer que, dans la ligne d’hiéroglyphes , on voit un vase
de même forme que celui d’où s’échappe l’eau versée par le
sacrificateur. L ’hiéroglyphe de l’eau est répété trois fois au-
dessus, et trois rectangles représentant des chiffres ou unités
sont au-dessous.
Fig. 4. Ce bas-relief a été dessiné- vers le point r1, planche 2 1, fig.
II représente un Égyptien offrant aux dieux, des captifs qu’il
tient enchaînés. Les hiéroglyphes qui sont l’interprétation clé
cette action, ont été effaces.
Fig. 5. Ce bas-relief a été dessiné au point S1, planche 2 1 , fig. 1. II
représente une châsse ornée d’étendards et renfermant des idoles
Égyptiennes. *»
P L A N C H E 33 .
B a r q u e s symboliques faisant partie de la Décoration de la
Salle hypostyle, et Sujets guerriers sculptés sur les murs extérieurs
du Palais.
Fig. 1. Ce sujet a été copié dans la salle hypostyle vers le point t ,
planche 2 / , fig. 1. La barque principale est remorquée par une
barque plus petite qui la précède : elle porte une espèce d’arche,
où se trouve l’image d’un temple dont un héros Égyptien
paroît faire l’inauguration. ( la Description de ICarnak,
section V J I I du chapitre I X , où l’on a fait l’énumératiorfr détaillée
de tous les objets qui composent ce bas-relief très-
curieux.)
Fig. 2. Ce sujet a été dessiné vers'le point u ', planche 2 1 , fig. 1 ,
à l’angle extérieur au sud-est de la salle hypostyle. Les têtes
des deux divinités assises et du héros qui leur présente des
prisonniers, sont brisees entièrement, ainsi qu’une partie de leur
corps. Les prisonniers ont la barbe longue, comme ceux qui sont
représentés à Medynet-abou. Dans chacune des trois premières
bandes, à droite, les robes des huit derniers groupes ont une
ceinture et des plis; et dans tous les autres groupes, les robes
sont fendues dans toute la hauteur. Les hommes des trois premières
bandes sont cinq fois quatre à quatre et huit fois trois à
trois, ce qui fait cent trente-deux prisonniers; et ceux des trois
autres, qui sont divisées chacune en quatre carrés, sont au
nombre de neuf dans chaque carré, ce qui fait cent huit, et en
tout deux cent quarante prisonniers. Leur caractère de figure
contraste avec celui des douze chefs Égyptiens qui conduisent
les groupes. Il y avoit, dans les colonnes qui séparent les
tableaux, des hiéroglyphes que l’on n’a pu copier,
P L A N C H E 3 4 .
S c u l p t u r e s coloriées, recueillies dans les Appartemens de
granit et dans la Galerie du Palais.
Fig. 1, Cette suite de bas-reliefs a été dessinée vers le point v ',
planche 2 / , fig. / , sur la face extérieure des appartemens de
granit exposée au sud. Les bas-reliefs supérieurs paraissent
relatifs à une initiation. Les bas*freliefs inférieurs représentent
des châsses portées par des prêtres ou déposées sur des autels.
Tous les hiéroglyphes qui accompagnent ces tableaux, ont été
dessinés complètement avec la plus scrupuleuse exactitude. Ce
dessin est au douzième de Ja grandeur naturelle,
7iWâtt|AarnAk], A. vol. III.
d e s p l a n c h e s .
| ' Tout le parement du mur en-granit-es,t^poli', et lés sculptures sont
\ révetues de peintures telles que les représente la planche.
V Nota- Wy a une partie -cíes- díiéróglyplies dont lés cdtileurs n’ont pas été
copiées.sur ¡les lieux; on les a cependant coloriés tous dans la gravure, en se
1 . laissant -.conduire par l’analogie.
) 2 et 3- Ce bas-relief, représenté en'deux pa'iîies'qui doivent se
réunir bout à bout, ht figure 2 à la droite, de là: figure j , forme
là décoration de l*hne des architraves intérieures de la galerie du
palais. II se fait remarquer sur les lieux par ,Ia vivacité et l’éclat
des couleurs, qui sont dans le plus bel état de conservation.
P L A N C H E 35.
B a s -r e l î e f sculpte dans le Couloir environnant lés)
Appartemens de granit du Palais.
i Ce bas-relief a été dessiné Vers le point il', planqfce 2 1 , fig. 1 , dans
{ Ia partie nord du couloir qui environne les appartenions dé granit.
) 11 presente une grande quantité d’ustensiles, de meubles, Vases et
( colliers. ( Foÿe^la Description de Karhak, section V Iil du chapitre IX ,
( où l’on a fait quelques remarques sur la destination de plusieurs objets
{ renfermés dans cette plàriche.) La face dû mur sur lequel sent ces
’ sculptures, n’est pas égalerqent bien'conservée^dàns toute son étendue.
Toutes les cassures et tousles endroits où le parement a été dégradé,
^ sont indiqués dans la gravure.
P L A N C H E 3 6 .
s D i v e r s Bas-reliefs sculptés sur les stèles et les murs des
Appartemens-de granit du Palais,
j * '0 ' 1 » 3 ' Bas-reliefs sculptes sur les stèles erS-granit aux points I1
et n i ', planche 2 1 , fig. 1. On les voit en place dans la planche 20.
fig. S.
' Fig. 2. Ce bas-relief a été recueilli sur les murs extérieurs des appartemens
de granit. Il consiste dans une barque dont la ppupe et
la proue sont terminées par des têtes de belier ornées de'riches
colliers.- Sur le milieu de- la barque, s’élève une châsse enveloppée
de tiges et de fleurs de lotus. La barque est armée
d avirons que semble diriger une figuré debout qui est tout
v auprès. Trois figures.à genoux, et dans l’attitude de l’adoration
, sont placées en avant- et en arrière de la châsse. Un
étendard surmonté d’un lévrier, et deux figures debout, se font
remarquer à la proue. De part èü d’autre de la châsse, sont des
espèces d’étendards , ou plutôt d’éventails, „que l’on porte à fa
suite des héros Egyptiens, et qui paraissent être une marque
de leur dignité. L ’usage de porter des éventails garais de plumes
de paon ou d’autres volatjiçs rares, pratiqùé’eneoré aujourd'hui
à Constantinople ,;près du grand-seigneur, et à Romè, près du
pape, a beaucoup d’analogie avec ce qui se faisoit en Égypte.
L arche sacrée est portée sur un brancard par huit personnages à
y robes longues, faites d’une étoile rayée de blanc» et de rouge-. La qua-
' trième et la huitième figures sont en outre vêtues de la dépouille d’un
\ lion dont on aperçoit les pattes. La marche est ouverte par un per-
' sonnage qu’à sa coiffure et à son vêtement, il est' aisé de reconnoxtre
\ pour un héros Egyptien, Dans la main gauche, il tient un bâton ter-
■ miné, d’un côté, par une tête de vautour ,,et, de l’aiitre, par une main
\ sur laquelle est posé un vase où paroît brûrer de l’encens.
1 Fig. 4- Ce bas-relief représente une offrande d’un héros Egyptien à
¡1 la grande divinité de Thèbes, au dieu régénérateur caractérisé
1 par le membre viril en érection. La figure iie montre qu’une
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