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Rem, Cetlc nouvelle espèce a la queue allongée du slrigilifcr, mais lo corps plus óicvé la
(Icuxieme épme dorsale plus courte que l'oeil, la membrane de la premiere dorsale beaucoup plus
longue, etc. Sa place naturelle esl près de l'oxyccphalus. doni elle se distingue cependant par sa
queue beaucoup plus longue, par sa tòte plus petite, par la lachc noiro de la première dorsale, etc.
BIkr, Verli. Hat. Oen. XXI V Halist. p. tnb. 4 fig. 9- lìijdr ¡chili
Banka, Nal. T. Ned. Ind. Ili p. 459. Ali. Tab. CCXVII fig. 5. Balisl. Ili'fig. 5.
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Rem. L'espèce actuelle esl celle du genre qui esl le [>his ancieniiemenl connue el qui quoimic
fori bien figurée par Nieuhof. a élé méconnue par Artedi el par Linné el confondue denuis
par leurs successeurs avec le Balisles biaculealus Bl. Le Nicubofi a le corps plus élevé el le
museau plus obtus que toutes les autres espèces du genre connues, cl il a ceci encore de parti
culicr que les individus du très-jeune àgc monli'cnl une bande noiràlre descendant do la première
dorsale vers l'épme venlrale. Jusqu'à ce que de nombreux exem[>larres de diUérenls âges m-aienl
prouvé le contraire, j'ai cru les jeunes individus d'une espèce distincte, qu'en 1852 j'ai décrite
sous le nom de Triacanlhus bracbysoma. Le Nieuliofi devient aussi grand que le brcvri'osti'is le
plus grand de mes individus ayanl environ la même longueur que la figure du lu'oviroslris' de
Patrick Russell.
Balislidi corpore oblongo vel elongalo, granulis, spinulis vel selulis scabro; pinna dorsali anteriore
triacantha, diacanlha vel monacantba; denlibus maxilla superiore biseriatis, maxilla inferiore
uniserialis; osse pelvis sub abdomine porrecto apice sub culo recondilo vel nudo; spina ventrali
rudimentaria unica apice ossis pelvis inserta vel nulla; membrana branchioslega radiis 6 ad 3.
La plupart des Balislides connus appartiennent à une famille qui se dislingue de celle des Triacan-
Ihoides par la réunion des membres pelviens en un seul ou même par l'absence complète de ces
membres. Aussi, s'il y a une venlrale, elle revet la forme d'un simple fanon ventral, soutenu par
un os pelvien allongé qui souvent est armé d'une épine ventrale riidimenlaire, toujours unique
el toujours placée au bout de l'os du bassin. Jamais donc on n'y voit les deux fortes épines ventrales
qui s'implantent, dans les Triacanthoîdes, sur la face latérale de la partie basale de l'os
pelvien. La première nageoire dorsale, composée dans les Triacanthoîdes de cinq ou six épines,
n'en porte, dans les Balisléoides, jamais plus de trois cl ce nombre est même souvent réduit à
deux ou à un seulement. Les dents des mâchoires, dans les Balistéoïdes, sont constamment en
plus petit nombre, que celles des Triacanthoîdes et elles pi'ésentent encore ceci de caractéristique,
quelles ne sont bisériales qu'à la mâchoire supérieure, et que celles de la rangée interne sont
comprimées el s'appliquent étroitement contre celles de la rangée externe. Puis cncore, le nombre
des rayons des branchies, toujours de six dans les Triacanthoîdes, varie dans la famille actuelle
de six à trois, tandis que l'écaillure présente des modifications considérables dans les différents
genres.
Longtemps les nombreux représentants de celte famille ne furenl considérés que comme des
membres d'un genre unique, auquel on rapporta même les Triacanllies.
Pcron le premier indiqua la nécessité d'étabhr un genre distinct, qu'il nomma Balistapodus,
sur une espèce de l'Australie sans épine ventrale, mais qu'il n'a pas décrit el dont par conséquent
on ne connaît pas le type, cl Ti lesius appliqua le nom générique de Ralistapus à une
espèce qu'il croyait n'avoir pas de ventrale, mais qui n'est autre que le Balisles lineatus BL Schn.
C'est à Cuvier que revient l'honneur d'avoir divisé, sur des bases solides, les Balisles d'Arlédi
en élablissanl les genres Balisles, Monacanlhus, Aluteres cl Triacanthus,
Mais au fur el à mesure que les espèces connues se mulliplièrent. ou sentit que Cuvier n'avait
iiiillcmcnl dit le dernier mol et que de nouvelles divisions étaient nécessaii'es.
i\L-Riippell en 1828 sépara des Balistcs de Cuvier le Baliste noir Lac. cl en forma son
genre Xenodon, qui depuis a reçu les noms d'iirytbrodon el de Pyrodon, genre irréprochable et
qui doil cire conservé, comme il sera démontré ci-dcssous.
Swainson, on 1839, alla plus loin, en subdivisant le genre Balisles, tel que l'avait circonscrit
Cuvier, cil doux genres, qu'il nomma Balisles el Capriscus, et en créant quatre sousgenres
du Balisles et cin(| sousgenres du Capi'iscus, de sorte que le genre Cuviérien fut dissous en neuf
sousgenres dont il rapporta ceux qu'il nomma Balisles, Rhinccanlhus, Melichlhys el Canlliidermis au
genre Balisles cl les coupes Zenodon (Xenodon), Glialisoma, Capriscus, Leiurus et Pachynathus (Pachygnatlius)
au genre Capriscus. — Swainson avait lori de prendre, pour caractère distinclifdes
genres Ralislcs cl Capriscus. la présence ou l'absence do rangées d'épines sur le côté de la queue.
II