
 
		<ibloiigas  transversas  di;'Ì3Ìs;  ventre  aurantiaco  ocellis  iiiajoribus  et  iiiiiioribus  niavga ri tacco-coeru Wis  aiiimio  vi ulaceo-iiigri conte  cinctis;  
 iridi  niteiite  viridi  inargine  orbitali  fusca  margine  pupillari  aurea;  cauda  violasceiito  superno  cocruleo  puiictulata  lateribus  inferneque  
 coeruleo  rivulata;  piiuiis  membrana  cocrulescente-hyalinis,  radiis  nurantiacis,  dorsali  et  anali  basi  guttulis  violaceo-nigris,  caudali  dimid! 
 o  basali  maculis  oblongìs,  dimidio  posteriore  guttis  violaceo-ni gris.  
 15, 6.  D.  1|8.  P.  1/8.  A.  1/8.  C.  1/8/1.  
 Ilab.  Amboina;  Corani,  in  mari.  
 Longitude  3  speciuiinura  103"'  ad  111'".  
 R e m .  L'Oslracion  Rcnardi  a  de  commun  avec  le  soloreiisis,  des  crûtes  dorsales  latérales  el  ventrales  
 t r è s - a i g u i s ó e s ,  des  bandelellcs  bleuâtres  longitudinales  près  du  bord  supérieur  des  lianes  et  neuf  
 r a y o n s  seulement  dans  la  nageoire  pectorale.  Il  en  esl  cependant  bien  distinct  par  le  profil  droit  
 o u  convexe,  par  le  museau  plus  gros,  par  l'ouverture  antérieure  de  la  carapace  beaucoup  plus  
 l a r g e ,  par  les  lèvres  beaucoup  plus  épaisses  et,  si  Fon  excepte  les  bandelettes  bleuâtres  du  haut  
 d e s  lianes,  par  un  système  do  coloi'ation  entièrement  différent.  
 D a n s  ma  description  antérieure  de  l'Osti-acion  Uenardi  (1850)  j'ai  exprimé  l'opinion  que  l'Ican  
 P e t i ,  figuré  dans  l'ouvrage  de  R e n a r d  (Vol.  I  planch.  28  lig.  152)  pourrait  bien  être  une  rep 
 r é s e n t a t i o n  de  rOstracion  Renardi.  Cependant,  depuis  que  M.-lIollard  (en  1857)  a  publié  la  
 d e s c r i p t i o n  de  l'Ostracion  ornatus  Guich.,  il  me  semble  que  c'est  plutôt  à  cette  espèce  que  doit  
 ê t r e  l'apportée  la  ligure  de  l l e n a r d ,  et  que  par  conséquent  FOstracion  ornatus  peut  être  compté,  
 l u i  aussi,  parmi  les  espèces  de  l'Inde  archipélagique.  
 Ostradon  [Ostradon)  solorensis  DIkr,  Rijdr.  Ichth.  Solor,  
 T a b .  CCII  fig.  1,  Ostrac,  Il  fig,  1.  
 N a t .  T.  Ned.  Ind.  V  p.  9G,  AU.  
 Ostrac,  pyxide  tetragona,  altitudine  maxima  2  et  paulo  ad  2»/s  in  ejus  longitudine,  3  et  paulo  «d  3'/,  in  corporis  totius  longitudine, 
   latitudiae  maxima  altitudinem  non  multo  superante;  dorso  plano  postica  concaviusculo  medio  non  cariiiato;  lateribus  mediocriter  
 concavis;  ventre  dorso  non  multo  latiore,  antice  convexo  postico  concaviusculo;  carinis  dorsi  iateralibus  ventralibusque  medio  
 praesertim  elevatis  et  acutis;  capite  3  ad  S'/j  in  longitudine  pysidis,  4  ad  4-/3  in  longitudine  tolius  corporis,  altiere  quam  longo;  
 linea  rostro-frontali  concava;  linea  interoculari  leviter  concava;  distantia  interoculari  2  ad  2'/s  in  longitudine  orbitani  inter  et  pinnam  
 dorsalem;  oculis  diametro  2'/,  circiter  in  longitudine  capitis,  l"/j  ad  l'I,  in  altitudine  rostri,  3i/j  ad  4  in  longitudine  orbitam  
 inter  et  pinnam  dorsalem;  ore  anto  rostrum  prominente;  labiis  valde  carnosis;  dentibus  maxillis  rubris  vel  fuscesceutibus  obtusiusculis  
 subaequalibus,  raaxilla  superiore  10,  maxilla  inferiore  8;  apertura  pyxidis  anteriore  ovali  longitudine  oculi  dianietruni  subaequajite; 
   pyxide  spinis  nullis,  scutis  liesagonis  et  pentagonis  -sat  dense  granulatis;  scutis  10  ad  12  in  serie  longitudinali  aperturam  
 branchialeni  inter  et  caudam,  7  circiter  in  serie  transversali  cariuam  dorsi  lateralem  inter  et  ventralem,  10  vel  11  in  serie  transversali  
 parte  ventris  latiore;  scuto  dorsi  posteriore  obtuse  rotundato  spina  nulla;  apertura  brancliiali  obliqua  oculi  diametro  duplo  circitov  
 breviore;  pinnis  obtusis,  caudali  valde  convexa  rotundata  4i/,  ad  5  in  longitudine  totius  corporis;  colore  corpore  superne  lateribusque  
 fuse0-violaceo,  rostro,  genis,  ventre  caudaque  aurantiaco-flavo;  lateribus  superne  vittis  3  vel  4  undulatis  longitudinalibus  
 argaritaceo-coeruleis;  lateribus  mediis  lineis  marga ri tacco-coerulei s  reticulatis,  lineis  ventrem  versus  sensim  flavesceutibus,  dors'  
 tico  et  medio  punctis  numerosissimis  dilute  coeraleis,  fronte  dorsoque  postice  vivulis  dilute  coerulois  ornatisi  rostro,  genis  corporcque  
 inferne  guttis  numerosis  fuscis;  canda  aurantiaco-viridi  maculis  inagnis  irregulai'iiius  confertis  fusco-vio 1 aceis ;  iride  viridcscente  
 fusco  guttulata  margina  pupillari  aurea;  pinnis  radiis  aurantiacis  membrana  dilute  violascentibus  voi  coerulcsccnte-byalinis,  caudali  
 violaceo  marginata  dimidio  basali  fusco  guttulata,  
 B.6.  D,  1/8.  P.  1(8.  A.  1/8.  C.  1/8/1.  
 Syn.  Cìboiion  sóbrense  BIkr,  Enum.  Spec.  Pise,  Ardi,  Indie,  p.  198.  
 Ilab.  Flores  (Larantuka);  Solor  (Lawajong);  Buru  (Kajeli) ;  Amboina,  in  mari.  
 Longitude  6  speciminum  65"'  ad  102"'.  
 Rem.  1/Ostracion  solorensis  se  distingue  panni  ses  congénères  à  dos  sans  carène  médiane,  tant  
 p a r  la  disposition  spéciale  des  couleurs,  (juc  par  son  museau  conitiue  et  pointu  à  profil  concave,  par  
 l e  peu  de  largeur  de  l'ouverture  antérieure  do  la  carapace  et  de  l'orifice  branchial,  par  les  fortes  
 c a r è n e s  latérales  du  dos  et  du  venire  et  par  la  formule  tant  des  dents  que  des  rayons  de  la  pecl 
 o r a l e .  L'Ostracion  solorensis  et  FOstracion  Henardi  sont  les  seules  espèces  du  genre  de  l'Inde  arc 
 h i p é l a g i ( i u c  dont  je  n'ai  tj'ouvé  aucune  indication  dans  les  auteurs.  
 LES  GYMNODONTES.  
 P o i s s o n s  osseux  malacoptérygiens  apodes,  dont  le  corps  est  trapu  ou  peu  allongé  ;  dont  les  os  
 m a x i l l a i r e  et  intermaxillaire  sont  soudés  ensemble,  les  mâchoires  en  forme  de  bec  de  perroquet  
 i n c r u s t é e s  d'une  armure  dentaire,  éburnéc,  tranchante,  continue  ou  divisée  sur  la  ligne  médiane;  
 d o n t  les  rayons  branchiostèges,  au  nombre  de  4  à  G,  sont  entièrement  couverts  par  la  peau;  dont  
 l ' o u v e r t u r e  branchiale  ne  constitue  qu'une  fente  peu  large;  dont  la  peau  lisse  ou  armée  d'épines,  
 d e  crêtes  dentelées  ou  d'écussons,  ne  porte  jamais  des  écailles  proprement  dites;  dont  la  colonne  
 v e r t é b r a l e  ne  se  compose  jamais  de  plus  de  trente  vertèbres  dont  jamais  plus  de  dix  appartienn 
 e n t  au  tronc,  et  qui  ont  constamment  une  nageoire  dorsale  simple,  des  pectorales  et  une  anale  
 b i e n  développées  et  à  rayons  bien  visibles.  
 J ' a i  déjà  dit,  dans  le  chapitre  précédent,  que  les  Orbes  épineux  et  les  poissons  qui  en  sont  
 v o i s i n s  furent  confondus,  par  A r t é d i ,  avec  ses  Ostracions.  
 Ce  n'est  que  vingt  trois  ans  après  la  publication  de  la  première  édition  du  Systema  Naturae  que  
 L i n n é  sentit  la  nécessité  de  séparer  les  poissons  de  l'ordre  actuel  des  Ostracions,  ses  genres  
 T e t r a o d o n  et  Diodon  ne  datant  que  de  Fan  1758.  Gronovius  sépara  de  ces  genres  Linnéens,  
 q u ' i l  voulut  du  reste  l'éunir  sous  le  nom  de  llolocanthus,  le  genre  Orthragoriscus,  genre  qui  resta  
 enfoui  dans  ses  papiers  jusqu'en  1854,  mais  qui,  en  1801,  fut  indiqué  sous  lo  même  nom  par  
 J .  G.  S c h n e i d e r  dans  le  système  posthume  de  Bloch.  Le  genre  Triodon  ne  fut  découvert  que  
 p a r  Reinwardt.  
 A p r e s  qu'on  eut  reconnu  les  grands  types  des  Gymnodontes  et  après  que  les  recherches  du  
 s i è c l e  actuel  eurent  démontré  la  richesse  des  formes  qui  s'y  rapportent,  il  dut  devenir  évident  
 q u ' o n  n'avait  pas  affaire  à  trois  ou  quatre  genres  seulement,  mais  à  plusieurs  coupes  génériq 
 u e s  et  qu'il  fallait  leur  attribuer  une  valeur  plus  élevée  dans  le  système.  Longtemps  cependant  
 on  ne  les  a  considérés  que  comme  appartenant  à  une  seule  grande  division  naturelle,  sans  
 é t a b l i r ,  dans  ses  limites,  des  familles,  des  sousfamilles  ou  des  groupes.  
 R a f i n e s i i u e  le  premier,  réunit  les  Tétrodons,  les  Diodons  et  les  Orthragoriscus  (ses  genres  
 O r l h r a g u s  et  Diplanchias')  en  ordre  distinct,  qu'il  nomme  Odontini,  ordre  qui  est  parfaitement  nat 
 u r e l ,  mais  qui  aurait  du  comprendre  aussi  son  ordre  des  Orbidi,  qui,  fondé  sur  les  genres  
 S p h é r o ï d e  et  Ovoïde  de  L a c é p è d e  (ayant  pour  base  des  Tetraodontiformes  mutilés),  ne  dilTère  en  
 r i e n  des  Odontini.  Ces  Odontini  ont  encore  la  même  signification  (¡ue  la  famille  des  Odopsia  que  
 R a f i n e s q u c  établit,  en  1815,  dans  son  Analyse  de  la  nature.  
 C u v i e r ,  en  1817,  ne  donna  à  l'ordre  des  Odontini  de  R a l i n e s q u e  qu'un  nom  nouveau,  celui  
 de  Gymnodontes,  sous  lesqucl  les  Diodons,  les  Tétrodons  et  les  Moles  ne  figurent  encore  que  
 comme  de  simple  genres.  
 C.  L.  R o u a p a r t e  adopla  les  Gymnodontes,  comme  ordre  distinct  et  le  divisa  en  deux  famill 
 e s ,  les  Ortliagoriseidae  cl  les  Tetraodonlidae.  Dans  celle  dernière  famille  il  admit,  en  1859