nemcnl cs|iagiiol, sous le
n rapporta des eolleutions
i dans
à la fm du siècle dernier par le go
commandement de Midaspiiia, et (|
considérables da plantes sccbées dO.OOOe
vées au Musée do Madrid, que iious devons noinotions
sur les Clionos du Mexique el de la Califi
il recueillit 12 espèee.s'i qu'on trouve décrites |iar
• Anales des ciencias naturales. iMadrid 1802]. Les doutes qui
ont régné longtemps snr ces espèces, connues seulement par des
descriptions imparlaites, n'ont été dissipes que dans ces dernières
années, après que L i e b m a n n a pu utiliser, pour son ouvrage
icOvers. 0. d. K. d. Vidensk.'s Seisins
que M. Job, Lange
IX frais de la Sodélc Royale des Sciences, d'après
iiservés au Musée de Madrid, et surtout après
l l o s'esl servi des originaux mêmes eomme
n dans l'ouvi-age mentionné ci-dessus,
voyage d ' A l e x a n d r e de H u m b o l d t el
dan.s l'Amérique du Sud et au Mexique en-
;lH>nes de 17 espèces nouvelles. La plupart
IS le grand ouvrage in folio: »Plantes éqnisur
les C l i è n « <
skabs Forhandlinger" 18551,
que M. A. d e C a nd
points de comparaisi
Le célèbre
d ' A i m é Donpland
sont représentées di
nuxialrs. etc. 1 8 0 8 - I 8 l t i ,
cependant quelques unes <iui sont encore douteuses, car les
plcts, — Le docteur S c b i c d e , qui séjourna au Mexique depuis
1S30, et explora surtout les environs de Jabpa — il mourut
quelques années après à Mexico, où il exerçait la médecine —
découvrit Ô cs[pcees de Chênes, qui ont élcdécriles p a r f . h a m i s so
el S c h l e c h l e n d a l dans le-Limiaîa. il830|. - Lo li.-lge H e n ry
G a l l e o t t i entreprit do longs voyages dans le Mexique l ! 8 3 ä - 4 0 j,
principalement pour recueillir di-s plantes vivantes et des graines
pour une société <l'horiii-ultnre, mais il forma aussi des herbiers
considérables, et. avec tous les matériaux quil avait rassemblés,
il publia, en collaboration avec M a r t e n s , un travail dans les
..liullctins de f A . a d . rojale de Bruxelles-, Tom l \ ~ X I . I.a llore
mcxicainc s'accrut par là de 10 espèees nouvelles, parmi lesquelles
le insKjms et le Q. CakoUii, remarquables par la grandeur
el la beauté de leurs feuilles et de Icnrs fruits. — T h é o d o re
l l a r t w e g , acturllemcnt jardinier du château de Schweitzingon,
dans le grand duché de Bade, j.arlit à la lin de 183(> pour lo
Mexique, afin d'y recueillir des plantes vivantes ct des graines
|wn- la Société d'horticulture de Londres, ainsi i]ue dos plantes
séchoes pour un cei tain nombre de souscri|.lr:ur». Il explora d'abord
les magnifiques forêts de Chênes du Zagnapan el du (iiinnaxuato,
se rendit ensuite par Lagos Bolanos 13,000 i.icd» , Berbcra 18.OOO p.',
Zaeatecas et San Louis Potosi, àMechoaean iG,iOO|i.„ à Heal del
Monie (8,ü00p.i ot dans la vallée d'Oajaoa 11—5000 p.^, et, fli)rè,s
avoir ^isité Tanetze, Timaquia, Coniultepoc, Cumbre de Tcloiitepee
l'J-lO.OOO p.i, et Cliinantla, lit route au sud jusqu'au
Guatemala en passant par (luesaltenango iS,.SOO p.L Son
voyage a contribué ii jeter un grand jour sur la llore mcxicainc
en général, car toutes les plantes recueillies par Ini ont été
déterminées, ct les nombreuses espèces nouvelles (entre autres
10 espèces de Clièncsi que renfermaient ses collections, décrites
par G. B e n t h am dans nn ouvrage spécial i.Plantoellarlvvegiunu!»
1839-57), Lui-même a publié un récit de son vo>age dans la
.Allg. Gartcnzdilung. d'Otto 1847 ').
Lo voyage do L i e b m a n u au Mexique, dont le produit
n'a pas été de moins de 16 espèces nouvelles, a déjà été mentionné
plus huuL
.Mon voyage dans les états de. Nicaragua et de Costa Rica
(1850-1818), a fait connaître les premiers Chênes de cctlc partie
de l'Amérique, Il y en avait à espèces, toutes non décrites
jusqu'alors. - Le Polonais W a r s z c \ \ i c z ' l , qui a enrielii nos
serres de tant de belles plantes d'ornement [entre autres d'Orohidées|
de l'Amériquo tro|)iealo, fut adjoint eomme jardinier à
l'expédition soienlifiquo envoyée en 1844 par la Société de eolonisation
belge sur la cote do Mo.squito. Cette expédition n'ayant
abouti à aueun résultat, i! séjourna pendant plusieurs années dans
le Guatemala, ct y rassembla de plantes d'ornement, eu grande
partie aux frais du consul anglais S k i n n e r , mais il envoya
aussi à l'Herbarium royal de Berlin une collcotion do plantes
séchées, et surtout do Chênes. A la fin de 1847, il quitta leGuatemala
pour se rendre, par San Salvador, iNiearagua, Costa Rica
et Veragua, dans l'Amérique, du Sud. Presque tous les Chênes
recueillis par W a r s z e w i c z dans l'Amérique Centrale proviennent
du Guatemala, mais comme les étiquottes portent le plus souvent,
sans indications plus détaillées de localités ..Guatemala et Costa
Rica», cette cireonstanec a donné lien à des idées très inexactes sur
la distribution des Chênes dans l'-\mênquo Centrale. W ar s 2; c w ic z
arriva au Nicaragua pendant que je m'y trouvais encoro, ct il
entreprit toutes ses exonreions en compagnie avec moi. Je crois
donc nécessaire de rappeler ici (luen dehors des espèces que
j'ai observées, il n'en a |)as encore été trouvé d'autres dans cette
partie de l'Amérique Centrale, car c'est une chose digne de remarque,
au point de vue de la géographie botanique, que la gi-ande
abondance de Chênes qui eanu-lcrise le Mexique et même le
Guatemala, disparaît dès qu'on dépasse les Ironlières méridionales
de cet état. Les 5 espèces nouvelles de Chcncs qu'on
doit à V V ' a r s z e w i u z proviennent toutes du Guatemala,
Si nous considérons maintenant la seconde région principale
des Chê.nes, savoir les îles de l'Océan Indien, on n'en connaissait
que bien peu de chose avant le voyage de l i l u m e à
Java |1817-2r.|. r sigour ; ectte île,
B l u m e en revint avec d es collections qui renfcrmaieut 3000
espèces, et il a plus que tout autre eontrihiio a augmentei' nos
connaissa neos sur les Chlêie s, non seuloment dans les lies de
l'Océan h idion, mais aussi 1 lu Japon. 11 n"a pas decril moins de 3(>
espèces, : inconnues anparav: lilt, et en a ro|iresenlo im grand nonibre
dans son grand ouvrage in folio; -Floni ,Iava' nec non insulariiin
ailjacenth jm. 1828. - Ivc , r l h a l s , rpii, comme niembrc d'une
on scientifiipie, c xjiiora los ilos de Java Ct dc Sumatra
-RRiHiiai
en compagnie dn zoologue S. M i l l i e r 1.1832-33), a, dans son
«Kriiidkundc», qui fonnc uno j.artie des ..Verhandelingen over
do natmaiijkc Ceschiedenis der Ncderlaudsche ovcrseesclie lieziHingen.
(Leiden 1839-12;, décrit 10 espèces nouvelles de
Chênes, — Les résultats botaniques obtenus par Junghubn
pendant son long séjour à Java sont consignés dans les «l'ianioe
Jmighuhnimiao (Leiden, 1851), et, dans son écrit; <.Jiiva, seine
Gcstalt und Pnanze.ndeclve«, on trouve des rcnseigiiemetils importants
sur la distribution dns Chênes, - Quant à Sumatra, où
Junghuhn et K o r t i i a l s ont aussi reoueiUi des plantes, T e y s -
mann y lit trois voyages en I855-,SH. et les matériaux qu'il
eu a rapportés, ont en grande partie servi de base à la description
que M i q u c l a donnée de la flore de celle île (Sumatra,
seine Pllanzcnweit u. deren tCrzeugnissc, I862|, ct qui nous
,1 fait connaître ce fait très remarquable par rapport à la géographie
botanique, que Java et Sumatra, quoique si voisines l'une
de l'autre, ne po^sèdent presque sans cxeeption que des espèces
de Clicnes complètement dillérentes,
A|)rcs les îles de fOecan Indien, fllimalaya et le Japon
sont les contrées de l'Asie les plus riches en Chcncs. C'est à
notre compatriote N a t h a n i e l W a l l i c h , de 1818 à 18i7 directeur
du jardin botanique do Calcutta, quo nous devons nos
premières notions complètes sur les Chênes de fflimalaya,
tandis que cc sont surtout les vastes recherches botaniques que
J. I). l l o o k o r , le plus souvent de concert avec le docteur
T h o m s o n , a poursuivies depuis le mois de Janvier I 8 i 8 jusqu'à
la liu de 1850, dans la partie de la eh.nînc de l'Himalaya appartenant
au territoire de SikI.im, qui ont contribué à compléter la
liste des Chênes de cette partie de l'Asie.
Quant au Japon, T h u n b o r g en avail déjà rapporté un
nombre d"c-s[>èees considérable relativement à l'état actuel de
nos connaissances sur les Chênos de ce pays. Il en a en efl'et
décrit 7 espèces dans la ..Flora japonica" (1784); BInme y en
a ajouté 8, et le clnn"re total des espèces .injourd'liui connues du
Japon et de la Chine s'élève environ à 20.
Knfin, relativement aux travaux qui nous ont l'ait connaître
la troisième grande région des Chênes, savoir l'Orient,
nous citerons trois voyageurs auxquels nous devons beaucoup
sous ce rapport. li, l i o c h explora en I83G la Transcauca.^ie
occidentale, eu 1837 le mont Ararat, ct en 1 8 i t la Transcaucasic
orienlale. Il a donné dans le ..Liiina}a (Vol. 22) une
liste des Chênes recueillis par lui dans ces contrées, ct publié
on outre un récit de sos voyages iWanderungon im Oriente,
B. 1 - 3 , I 8 i ( ; - i 7 u - Le Russo T c h i h a t c h e f f , qui entreprit
en 18ir> un grand voyage scientiliquc dans l'Asie Mineure, a,
dans son important ouvrage sur cette partie de l'Asio (Asie Mineure,
description iihysiqiio, statistiquo et archéologique de cctio
contirc, \ol. 1 - 3 , 1853), communiipio uno liste d'environ 50
Chênes, dont près de la moitié appartiennent .au groupe Ceriis.
Toutefois, c'est surtout Th. K o t s c h y qui, par ses fréquenls
voyages en Asie Mineure, a contribué à jeter du jour sur les
Chênes do l'Orient, Los résultais de ses rechorchcs sont con-
.signés dans un magnifique ouvrage in folio : « Die Eichcn Kuropas
und de.s Orients^ 1858-U2.
Nous donnons dans cc chapitre un aperçu de toutes
les divisions qui ont été proposées jusqu'ici ponr la c la.ssi Ile alio n
des Chênes. Les remar»|ues eiitiques auxquelles elles donnent
lieu, seront exposées plus bas (iaiis un autre chapitre.
Dans l'ouvrage de M i c h a u x , cite plusiiaul, sur les arbres
forestiers do l'Amériiiue septentrionale (Livraisons 5 - 8 p. 11.
1811), nous trouvons'la division suivante des Chênes, en partie
la même que sou père a\ail déjà proposée, et qui est prinoipalfment
basée sur le caractère de la maturation du fruit.
1, Fructifioatio annua. Folia mutira.
a. Folia lobata.
Oiicrcvis alba, oliv.rfiiiiiu?. iniKTucapjiu, oblusiloba, lyriiUi.
b. Folia dontala,
2. Fructificatio bionn
a. Folia indivi
Folia
Qucrcis tinctona, Mcoinon, rubra, p.iluslcis.
Spaoh (1842. a, dans les -Suites à BofTon. Hist. nat.
des Végél. phanér. V. 11 y. 149), divisé les Chcncs dans les 7
groupes suivants, d'après le caractère de la maturation du fruit,
la forme des ccaillcs de la cupule el la durée des feuilles;
L Maturatio annua. Folia pinnatiloba, decidua, lobis
mulicis,
1, liobur. Squam» brcves, adprcssoe.
Q. nolur. all)^, Pr,iiLs cl alT,
2, Cerroides. Squam® siiperiores subulatse, laxte.
y, niiicrocarpa, oliva.roiinjs.
11. Maturatio biennis.
a. Folia decidua, inueronata, lobis mtieronalis.
3, Evijthiukdanus. Foli a au tu nu 10 (i u r(i u ra se c n ti a, Squ a m ai
breves, ad|iressoe.
•!.. Cmts, Squ.ima! olongatcp, rellexa; v. patentes.
Q. Cwns, «çilops.
5, Gatlifera. Sqnamfe breves, adpressa;.
Q, Infecioria.
b, Folia persistentia.
(i- Siiier. Squaina; breves, adpressa;.
g, Coccifcra.
a dentato-pun gen lia.
L o u d o n , en 18i i . divisa de la manière si
cultivés en Angleterre 1-Arboretum ot Fruticct
Vol. llli.
I. Folia decidua.
a. Ruroptea;.
§ I. Hobiir. Comprend les espcees européent
du même n<jm de S p a c h .
I 2, Ceiris. Répond au Cerris de Spach.
.•ante les Chênes
n britannicum.