c dims ces jilnntus uellfs do
iiiific i e flftur,
R végclaiiv
le moins gi
pr
: dont (oui
'exige qu'u .
u (ju'ellc en demande un grand nombre de gónór
spèccb dc pousses doivenl, i>our ainsi dire, s
aulre, pour que la planle pui
présenla
propre à
formai io
progress
ù un éli
los deux
al de l'es
jetle de
non sexuée ne porte le
jusqu'à un certain poini
reprend le travad in ten
la niétamorpbose à nii
parfaite, conduit ce d
les deux esjicces de p
n dc
possible —
ipal non radéveloppement
propagative —
liions, ces deux
. suppléer l'une
l'exprc métamorphose
l'our chaque espèce de
suiiissenl les organes foliaires, consiste en une
n étal ini|iarfi!it. Ji la partie inférieure cie la pousse,
parfait à la partie supérieure, de sorte que. dans
PS feuilles les pins développées sont toujours |)lanuùs,
tandis que la poussei-individu) végélative ct
développement appartenant à l'espèee que
, la pousse(-individul propagative et sexuée
ompu, el, reeomniengant eu quelque sorle
jvean, sous nue l'orme nouvelle et plus
t jusqu'à la lin. Comme, sur
trouve des degrés correspontransformation,
d est naturel
;orrélatioi
velo[,pe
e les orgai i folia s qui, c lia que
9
X.
-W
AJ
pousse, représentent le degré le plus élevé el le plus parfait de
la métamorphose,
l'our rendre plus claire cette relation, telle qu'elle se
montre chez les Chenes, jc donne iei des figures ^Fig. I l i qui
peuvent servir dc tableau schématique de la métamorphose des
deux espèces de pousses, chez une espèce de eliacun des groupes
Lepidobalanus, Erijlbrobalnnus et Cenis. Chez le Lepidobalanus,
les organes foliaires, sous leur forme imparfaite, se présentent à
l'extrémité inférieure de la pons.=ei-individu| végétative, comme
des écailles de bourgeons planes, larges et obluses rFig, 11 II, ai,
el les enlreu<ruds correspoiulants sont également peu développés,
courts
plus 1
lobées 0
issés; plus haut, les feuilles prennenl une l'orme
1 , el elles atteignent le terme de leur développefeuilles
proprement dites (c), qui ici sont toujours
es. I.a métamorphose semble maintenant s'am-ter,
mais la pousseï individui propagative se charge de la poursuivre.
Il s'ell'eclue dans les bractées réeailles de la cupuici comme nn
retour vers un état antéi-ieur - ces feuilles présenteut de nouveau
le caractère des éeuilles de bourgeons la'i — mais ce retour n'est
que le point de départ d'un nouveau déveloiipemont et d'un nouveau
progrès'i. C'e.si nn acte de régénération qui a lieu; c'est
comme un point d'arrêt après lequel la plante poursuit avec uiie
nouvelle énergie le cours de sa métamorphose, qui se termine
successivement dans les feuilles du périanthe ib'i et les carpelles
(c't. Les mêmes eonsidéi-alions s'appfiquenl aux deux pousses qui
represenlent la métamorphose chez les groupes Eryllirobalamm et
CeTnslÜ\ Les feuilles placées à l'extrémité inférieure des deu.xpousses
oiVrem aussi ici mie grande ressemblance de forme (a et a'), et
entre les feuilles propre
nent dites (e) et les carpelles ic'j, on obar(
iuén (jue daus le groupe Lepidobalanus.
usses présentent donc des degrés eorrcfiorphose
Les deux espèces de pi
spondants dans la niéta
relations enlre ces diver
pagfltive — relations qu
(a, b, c , ot a", b ' , c'i, ct les
degrés, dans la sphère végétative et (irotrouvi
1 danf .Miihle
proipie
I parfaite bai
S'il est bien
pour n.
de ti-a'
s toujour
Il de hase aux groupes naturels - sont
loiiie avec la natiire de la métamorphose
•ertain d'une [.art que les relations récions
de constater entre les organes foliaires,
aussi iietiement tranchées que chez les
alfirmer d'autre part que c'est ))récisément
lU compte de ces relations ijue beaucoup
assification n'ont abouti qu'à des ivsultats
peu satisfaisants J'étais déjà arrivé à cette eonvielion par mes
rccherobes antérieures sur les genres Craïaîgtis, Viburnum et
l'mu.s'i, el l'examen criiique auquel j'ai soumis le travail de
M. De Candolle sur les Chênes n'a fait que me confirmer dans
loUe iJf pérluntlic, c"
IV.
Après avoir indiqué les lacunes que présentent les fondements
morphologiques sur lesquels les différent.? auteurs, ot en
particulier M, Do Candolle, ont élevé leur édifice sys lé ma tique,
nou.s essaierons maintenant de montrer que ces lacunes apparaissent
comme autant de défauts et dc cotés faibles dans les
divers étages dc ces systèmes.
Michaux introduisit déjà dans la classification des Chênes
un élément auquel il faut attribuer une importance assez grande,
savoir le temps différent qu'exige la maturation du fruit, et il
est bien naturel que cc soit un explorateur de la llore do
l'Amérique du Nord qui ail le premier observe re rariictère,
puisque les deux groujies dc Cliènes iLepidobalitnus et Erythrobalanus]
où il est le plus tranebé, se rencontrent préeiscment
ensemble dans cette eonti-ée. Nous trouvons aussi iju'il a élé
utilisé par tous les botanistes américains postérieurs iPursh, Nutlall,
l'Illloti, landls que, cbose singulière, les classifieatours européens
IPerboon, Willdenow, Sprengel, Ivuntlii l'ont complètement négligé,
jusqu'à ce qu'enlin Spaeh, dans son ouvrage cité plus haut, en
ail fait un usage plus éleinlu qu'aucun des botani.stes qui l'ont
préeedé. C'est là le mérite de sa division; mais elle pèche par
l'emploi d'un caractère dont après loi se sont servis tous les
auteurs, savoir la dui-ée des feuilles. Chez Loudon, co caractère
occupe même le premier rang, et sa division doit par suite être
considérée comme un pas fait en arrière.
Kndiicher est le premier qui, après tp.e le nombre des
ospecos se l'ut considérablement accru — il \ en avait plus de
200 - ait essayé d'en donner une classifioation complète. Mais
cette dlvi.sfuii ne remplit sous aucun rapport les exigences que
le nom d'ailleurs si justement considéré d'Eiidlicber semblait
devoir autoriser. Pour ce qui regarde la connaissance dos rapports
moipbologlques de ces plantes, d n'a pas fait un seul pas
de |ilus que ses iinWcesseurs, el les manques que son travail
présente à cet égard sonl (l'a ul ant plus Irajipants, que l'augmentation
considérable des matériaux avait rendu uuc étude morphologique
plus approfondie doublement néecss.wc. ICiidlieher s'est
on grande partie servi dc la division de Spach comme d'un cadre
où i! a cberehé à faire entrer les nouvelles ospèce.s, ot comme
il s'e.st arivté à de.s ressemblances extérieures, souvent même
accidentelles, plusieurs de ses groujws, le dernier surtout (llexi,
nous offrent le mélange le moins naturel qu'on puisse imagnier.
Quant aux deux sous-genres Chlainydobalanus ot Cyelobalanus
établis |iar Ivndiicher, nous verrons tout-ii-l'iieuro jusqu'à quel
point ils sont bien fondés, car ils se retrouvent tous les deux
dans la division dc M. dc Candolle.
Comme on devait s'y attendre, la division (pie Kotschy a
donnée des Cliènes de l'Orieul el de l'Europe, cl dans laquefie il
n'a tenu compte «pie de la forme des éeailles do la cuiude, s'est
monlrée avoir un caractère assez ariiliciel. Les dilférenees dans
la forme et la direction des éeailles, (pii ont servi de base à ses
nombreuses sous-divisions, sont d'ailleurs tellement insignifiantes
que, dans beaucoup de cas, on no peut les considérer que e
des marques (listinctlves d'espèces.
lavail le j.lus récent el le
ification des Chênes, a ic
M, de Candolle, l'aui
plus rielic en matériaux sui
mérite d'être le premier qui ail appelé raltenllon sur un caractère
relatif à la position que les ovules atroiiliiés occupent dan»
le fruit, et qui s'en soit servi pour lu division dc ces plantes.
Toutefois, on n'a qu'à jeter un coup d'oeil sur la division de M Dc
Candolle, que nous avons donnée plus haut, p(mr voir que la
position des ovules atrophiés n'a de l'importauce pour le gnmpemenl
des espèces que dans le sous-genre Le|)ldobalauus — où
ce caraelèr
a réalisé ur
lui do aturalii I dn fru
X progrès — car cette position est la même
dans tous les autres sous-genres. Par conséquent, on no saurait
dire non plus que M. de Candolle ait inlioduit quelque élément
morphologique nouveau (pu puisse servir de fondement à
une division des groupes principaux des sous-genresi; chez lui,
comme chez ses prédécesseurs, ce sont encore l'inflorescence el
la eupule qui constituent les caractères les plus essentiels. En
comparant sa division avec celle d'Endlicher, ou volt que le
nombre des sous-genres a été augmenté de trois. L'un deu.x,
le Pasaiiia, comprend les espèces rapportées auparavant au Lepidobalanus
ct dont les chatons mâles sont drossés, séparallon
(pii a dabord été proposée par Mi((uel, ot ((ue "il, do Candolle a
adoptée avoe raison. Quant aux deux autres, l'Androgyne ot lo
LIthoearpus, qui ne renferment chacun qu une espèce, ils no peuvent,
comme on le verra plus bas, être reeomius comme des
sous-genre s.
Si .M. dc Candolle, dans sa division des Chênes, n'a pas assez
utilisé les caractères de la fleur et du fruit, cc n'est pas (|ue ces
organes présentent dans leur structure une uniformité inacooutunieo
— nous avons vu au contraire que celle structure est
1res variée — mais pareeque, de môme cpie les auteur.s (jui se
sont occupés avant lui de cc genre, Il a négligé de les soumettre
à des analyses assez détaillées, de sorte (luo les particularités
(pii distinguent la fleur et le fruit lui ont en partie échappé.
Ex mant qui
;sirication.
3 läebeuso influe l'etle (
;oque
(lu'on y a rapporté toutes les espèces à un seul genre, faute
d'avoir remarqué qu'il existe un grand groupe de Chênes aslali(|
ucs qui, par la structure des styles, diiïèrent tellement du
sous-genre Lepidobalanus, qu'il serait contraire aux règles de la
classification de vouloir conserver ecs espèces dans le même
genre que celles du Lepidobalanus. Tandis que, cbez ces dei--
nières, le stigmate couvre la face iiitrorse des styles, chez la
lilupart des Cliènos asiatiques (les sous-giînres Pasania, Androgyne,
Chlamydobalanus, LIthoearpus, et toutes les espèces à
feuilles entières du sous-genre Cyelobalanusi, il est réduit à un
point placé à leur extrémité. Que celte difl'érenec dans la structure
des stylos justilie uno séparation do toutes les espèces à
stigmate ponctiforme, c'est .ce (jue eonlirment les variations correspondantes
qu'on observe soit dans le fruit, soit dans l'infiorescence
et les fouilles. .Vprès colle sépai-ation des espèces asiatiques, le
genre Quercus cu vient à comprendre les Chênes dont le stig