malo oouvrc la faoc inlrorsc du s l j l e , qui soul immis de olialons
malos [ifiidanls, el demi les I'euillcs soiil toujours découpées de
diverses manières, ou, lorsqu'elles sont enlières, se distinguent
par une ncrvaliou spéeiale. Il surgit ensuite une autre ((uesliou,
oolle de savoir si los espèces ainsi séparées peuvent être rai>iiorlées
à un seul genre. Pour y répondre, il faut examiner si les
Slyles et los l'ruils pivsontonl des parti cul ari lés telles, qu'elles
puissent servir de base ii une nouvelle sépai-ation. ün trouve ainsi
que quelques espèces ont des slyles oylitiddques, rigides et
diveigeanl sous uu angio dc •20-U) iFig. il a), et «in'û oette
slrucluro so raltaciio uno disposition particulière du fruit et
dos cupules, dont le prouder est unilocul.iire tandis que le péricarpe
oiïro intérieurement trois proéminenoes percées do lacunes
il-ig. 10, A , l i , C), ct les secondes sont réunies trois par irois
el plus on moins connées Ces caractères sont ceux des sousgoures
Pasania et Androgyne de M. de Candollo, ainsi que de
quelques espèces du s . - p . Cl)lamydi)balanus. Clicz d'autres
espèces au contraire, les styles sont très courts el se présentent
comme de petites mamelles |Fig. Si Ces cspècos ont uu fruit
iuiparfaitoment â—9-loculaire, el il n'y a jamais plus d'une oupule
à faisselle d'une bradée; les écailles de la cupulo sont en
outre verticillées ol counées en lamelles. Tels sont los caractères
des espèces à feuilles enlières du s . - g . Cjolobalanus, el de
qnelc|ues espèces <Jes s . - g . Cldaundobalanus el Lilliocarpus.
Mais les espèces du s . - g . Cyclobalamis dont les feuilles sont
dcutéos en scie à leur parlie supérieure, ont des slyles d'une
lout autre nature. Ceux-ci ont on effet la même forme que
elicz le s . - g . Lepidobalanns, el le stigmate en couvre cgalouienl
la 'faoe iulrorse. Elles ont dc plus des diatons mâles
pendanls, el un frnil unilociilaire qui ressemble beaucoup ù
colui du s . - g Lepidobalanns, mais s'en distingue par la position
dos ovulos alrophiés, <iui sont supères On voit done que
lor.squ'on prend en con.sidéralion les caractères principaux de la
lloiir el du frail, et non pas seulement la slructure ct la grandeur
<le la onpule, los espèces séparées du genre Quercus se
jiartagont on trois groupes, dont los deux premiers pourront être
appelés l'asania et Cyclcbalanu.s puisque la majeure i)arlic des
espèces rangées sous ces doux groupes rcpondont au\ anciens
sous-genres du mémo nom. Quant au troisionio, qui se compose
des espèces détaebéos du s . - g . Cyclobalanus, je proposerai
de le nommer Cydobalanopsis. Le rapport eulre ces
trois groupes ot les 6 sous-genres de M. de Candolle est indiqué
dans le tableau suivant :
J'a.
Pasonia Miq., DC.
aim •s Knüt. DC. pro pari
Androgyne Dl'.
( Cijdabalaniis Kndl. DC. pro parte.
Cydohdanm m. ^ < OEamyMdmm.^ IMt. DC. pro parle.
I I.Uhgcurpus Ulume.
Cijclubulmioiisis m. -.-. Cyrtubaiannn Endl. DC. pro parte.
:1ères tirés des styles c
,s ci-dossus, ont non
)emenl des espèces, i
u fruit qui distinguent
lomciil conduit à un
5 ces nouvelles divisions
ont aussi acquis par là une valeur systémaliquc plus grande
que les anoicnnes, qui ne différaient que par des oaraotèrcs d'une
importance jdus secondaire, ou, eu d'autres termes, dc sousgenres
qu'elles étaient, elles doivent maintenant monter au rang
de genres. De ce.s trois gem-es, le Pasania pivsenlo la même
inflorescence et la même stnicture des styles que le Caslanopsis
iFig. 9 a), tandis ([ue par la forme des écailles dc la cupule, il
ressemble au sous-genre Lepidobalanns dn genre Quffcus- Le
Cyolobalanus osl !c genre qui .sous tous les rapports s'cloigno le
plus de Quercus, el qui olfrc le caoliel asiali<iue le plus marqué;
il se sépare du l'asania par la stnicture toute particulière do la
cupule. Le Cyolobalanopsis est inlecmédiaire entre le Cyclobalanus,
dont il se rapproche par la cupule, et le Quercus, avec
lequel il esl ideuti.pie pour l'inllorosoenee et le? slylo.s.
Il reste à examiner comment les qtiatro genres auxquels
nous avons rapporté les Cliènes se rangent vis-â vis des autres
genres de la famille des Cupulireres, savoir les genres
Castanea cl Fagns. Pour répondro à celte question, il faut soumettre
ces genres à uno i-ovisioii relativinuenl anx slilos, el l'on
constate ainsi que cet organe prt^sento chez eux les mêmes dilTérenees
que chez los Chones. Lu effet, le genre l-agus a la stigmate
placé sur la face introrso du slyle comme k-Quercus, tandis
que les genres Caslanopsis cl Caslanea sonl pour les slyles el
les stigmates identiques avec le Pasania - cette dill'érencc es-
.senlielle entre le Fagus ol le Caslanea a, chose singulière,
passé complètement inaperçue. - On pent donc, d'après les
styles, rapporter tous les genres à deux sous-familles qui semblent
satisfaire ù toutes les conditions d une division naturelle.
En effet, grieo à cette elassifieation, los genres en viennent, dans
chaque sous-famille, à inésonler les mêmes caraeiores essentiels
el le même habilns, cl à être, dans cliacmie d'elles, l'expression
do dilTérenoes analogues; eu outre, pour ce qni conccnio la distribution
géograjdiique, les deux sous-familles sonl ainsi nellemeut
séparées l'une de fautre, puisijue toutes los o-speccs de la s. —1'.
Castaniuaj a|)parliennoiil, i. l'exception dc (piatre'i, à l'Asie ct aux
îles dc f Océan Indiou, taudis que la plus grande i)arlic dc celles
dc la s.—f. Quorciiite ont pour pairie r\mént5ne. l'Europe ol
rOrieut. Le tableau snivanl, qui indi(|ue le gronpomcnt des genres,
montre clairemenl quel est dans la famille des Cnj.ulifores le
rapport enlro rall'niité cl l'analogie.
(lucrcina-. CiislaiiMiie.
Stijli apice iunlum sligmalosi.
Amcta mascula pcndenUa. Ammif "l'iscda erecla.
Folia rayissime iutegru. Folia fere semper inleyra.
g L Cupula eehi'wUi i>. murienla, deimim regidariWr vd
ineytdm-Her purlit'i, 2 -H llores iucludene.
Fuous. r.astanea.
Ca4tano,>eis.
Cupida squamis .iparsif inibricatis t
citptda solitam.
g 3. Ciqida squamce vei-ticiRitlce, iu lameUas eoneentricae
laterdilcr codila'. Flores in cupida solilarii.
Cijclobalanopsis. Cyclobalanus.
Dn voit par là que les genres Fa^us ol Castanoa no peuvent
pas. ainsi qu'on l'a supposé auparavant, cire placés à côté l'un do
l'autre comme nnis par l'afllnhé, mais qu'il faut les considérer
comme des genres analogues appartenant à des suus-famdics
différentes. Le Quercus répond de la même manière uu Pasania,
que le Cyolobalanopsis au Cyolobalanus.
Quant aux mancpio-s, provenant d'anaKses incomploles, <|iio
pi'ésento b division des espèces dans les sous-genres de mes
prédécesseurs, je puis me borner ici à renvoyer an oliapilrc suivant,
où je los exanuucrai on donnant la nouvelle division que
jo propose.
V.
Il nous reste encoro à examiner comment les partioularités
que nous avons indiquées plus haut dans la structure des fleurs
feiuellos, (lu fruit et des feuilles, peuvent cire utilisées dans la
division des i genres auxiinels onl été rapportéi les Clicnes. Parmi
los genres appartenant à la sons-famille Quercinoe, nous parlerons
d'abord du ;
due,-eus resti-.
Comme nous favons déjà dit dans ce i|ui précède, co
genre n'en viendra plus à renfermer que les espèces dont lo
stigmate, de même que chez les Hêtres, couvre la face introrse
ou supérieure des styles, dont la cupulo ost munie d'écaillés imbiiqnées
ot disposées on spirale, el qui sonl d'ailleurs facilement
rooonnaissables â leurs chatons mâles pendants, ainsi qu'à lours
feuilles divci-sement découpées, el rarement entières. Il répond
ainsi au sons-genre Lepidobalanus de M. de Candolle, ol comprend
environ 200 espèces. Dans la subdivision de ce sous-gonre,
M. de Candollo, comme il l'avoue lui-mome (voir I.e. p. l'h. ne s'est
pas vn on étal de satisfaire aux oondilious d'une di\ision naliircllo.
Il n'csl possible d'établir une [elle division qu'en ayant égard à
la f(n'me des stylos et aux particularités corros|)ondantes dans la
struoturo du fruit; en offol toutes los espèces juiurront alors être
rangées sous trois gi'oupos ou sous-genros bien sépares par des
oaractèros essenliols ot parfliabilus, savoirlo.ssous-gem es Lepidobalanus,
Fr\ [hrobalanus ot Coi-ris. 11 n'y a qu'une sonlo espcco, le Q.
somioarpifoliaSm. dp l'Himalaya, (p.'on ne puisse faire entrer dans
aucun do pos sinis-gcin-ps, ear les caractères en sonl mixtes, cl
elle appartient au Corris par les slyles, au Lciudoliaîarius par 1g
fi-nit ol les ccaillos do la cupulo, ol à l'Lryllirobalanns par les
feuilles. Il faut donc raj.porler oclto espèec à un sous-gonre
pai tioulier ,iue jo propose d'appeler ileterobalanus. Pour se poiivainore
quo c'est avce raison que nous avons choisi les styles
pour servir de base à la division on sous-genres, on n'a au'à
proniJre dans chacun cie oes d
types ne sonl pas nettement marqués, ct chez lesquelles
raclères tirés du fi-jil, des feuilles, etc.. dovionnonl insi
et nindiquont plus aucune limite tranchée enlro le
lUlJOU > que les styles résolvent loi
doutes Da los pay
iiéditoir; ( los 1
s csi.e( s rapports
Cerris et Lepidobalanns, qui apparliennenl d'ailleurs à des régions
dill'éronles, se ronconlronl ensemble, il y a quelques
espèces de ces deux sous-genres, qui non seulement se rossenibleiit
beaucoup dans l'Iiabitus, mais onl encore en commun
plusieurs oaractères essentiels; tels sont, par exemple, le Q.
Ilex et le Q. Suber, que do Candolle pla(^e aussi à côté l'un
de l'aulro. Les slyles onl mainleuant fait voir (|uft le Q. Ilox
appartiont au Lepidobalanus, ct le Q. Stibor au Cerris. On
trouve un grand nombre de ces espèces intermédiaires au
Moxiqnc, où elles tendent à faii-e disparaître les limites cuire los
sous-genres Erylbrobalanus ol Lepidobalanus. De Candolle range
ainsi les Q. omissa, Q. lienllianii, Q. Conesii, Q. Sartorli, Q. Seemanni,
Q. Ghiosbroeblii, Q. barbiuervis iProd. pag. 2 K - ; ! I | , Q.
crassifolia, Q. seytophylla etc. d. o. pag. 5U-58| avec les espèces
du sous-genre Lepidobalanus, mais los slyles monlrcnl qu'ils appartiennent
au sous-gcnro Eryihrolalanus, ce que oonlirmo non
seulement l'Iiabitus, mais atussi la structure du fruit et des
écailles dc la cupule. Tant ip.'on n'a pas décmivert quels sonl
dans forganisme los rapports où il faut aller clierc.lier les caractères
fondamentaux, on s'oxposo toujours à confondre l'affinité ct
l'analogie, car il peul faoilomenl arriver que dos partiealarités
non essontielles, jugées suffisantes pour motiver un plus grand
rapprochement entre les espèces, eu vionnont, après un examen
plus approfondi, à ne i)lus exprimer que des analogies. Enlin, il
y a enrorc une aiilro cir<^ouslance qui confirme le caractère naturel
<los aoiis-genro.s que nous avons proposés, ol c'est leur
disti-ibution géograpliique 'ils dominonl eu ellol chacun dans uu
vaste lorriioire; l'Erytlirobalanus apparlienl oxclusivemenl à l'Amériquo,
le Corris a surtoul pour fialrie l'Orient, el, quant an sousgenre
Lopidobalamis, la sect. Eulo|.idohalanus marque la limite
nord (|u'ailcignent les Chênes dans faiieion et le nouveau monde,
tandis ((ue le .Vlaorocarpaja cl lo Prinus appartieimenl, l'nn exclusiveinont,
et l'autre de pi-éféreiioe, aux régions montagneuses du
>Io.\iquo, et l'Ilox, aux pa\s médlterranéons.
Les trois sous-genres nommés ci-dessus, peuvent, d'après
los slyles, êli-e caractérisés oomme il suit:
Slyli breves, explanali, rotundati: Leiiido balanus.
Slyh elongali, lineares, evpius rejkxi, upice
snbeapilati: Frythrobalttnus.
Slyli elongali, eubulaii, erecti v. reflexi: Cerris.
Sitligoniis 1. Lepidubalanus.
iSeetlo 1. Liinilobulanus 1)0. |,ro parle.)
Styli breves, explanati, rolundali. Cupula; squamiB o basi
lata oonvoxa snbilo anguslal®, adpressoe, grisete. Clans ovoidcoellipsoidea,
llavosceuli-giisea, maluralioue annua; peiicarpio lonui
iiitus soepissime glabia, dissopimonti vcstigio iiullo. Ovula aborliva
quinque ad basin seitunis. — Folia lobata, orenata v. serrato
oi-enata; créais apice Sïpe callosis, nunquam mueronatis.