Skntlolig Iiidfiyclc'lso af Solv- og Guld-Produclioncn llidluenco pcrnicicusc
ilfi la proJiiclion de Tor ct dc l'argeiil). Daiisk
Folkolvalendcr 1841. p. MT,
Ti'operuilureiis Inddydclse pan JIcnncs-kcn!)ii(len (Inniicnec de ia
nature tropicale sur riiommc). Dansk Folkekaleuder 1814.
p. 125.
Uiilraf.' lil üe mexictmskc luJiaiicrcs Cliaracfcristik iCaractcristique
des Inilipns du Mexique). l>drclaiidet 1811, Nr. 1 8 8 t -
8 7 - 8 8 ,
Om clct l'orvildedp Qvtrg iSiir les bestiaux passés à l'clat sau-
V!i2p|. St'liüuw: DilIl^k L'gcskrifl \l. p. 8.^.
(lm Rukkrrri)rel iSur ia Canno ii ?uore|. Ibidoui p. 311.
Nulurskildringer fraAmcrik.isSyillisvskyst lEsipiisses dc la luiiure
do la i'éte du l'acifique). Ibidem VII. p. 1.
Don tropiske Zones Foi-üür il'rintcmps de la zone tropipalei.
Petits Off Tluirniiins Tidsskrift fur populxr Nalurvidcnskab.
p. 7.
Otn Cacaopiiinten, Scliouw: Dansk ïidsskrift 4de Bd, 1851, p.525.
Om Cüceiiilllen iSur la Cochenille). Ibidem p, 1,
.\mcrikfis Kgevegctaiiun iVégóiatiun des Chèiies en Amérique),
Ibidem ntc lid. p. 213.
Rri.^.' i Mexico, skildrot i Bre\p lil Eljemmct {Lettres de Liebmann
sur son voy^ë«-' au Mcxiijuei. Schouw : Dansk Tposkrin,
l - 3 d i c I5ii.
F-n plantcgpographisk Skildring nf Vidkancii Orizaba iDescriplion
de l;i gpographie botiuiique du volcan OrizDba|, Forhnndl.
ved do sliand. Naturf. 3dic Mode i Stockholm 1843.
3. Botanique ajipliquée.
Ora Sygdonuiie hos Ilvcdrn (De? maladies du ProniDnl]. Tidsskr.
f, Laiidockonoraie. ^y IWkke. 2det B d 1840,
BciUiiMkiiinger i Anlodiiing af en i Tidsskr, I'. Landoelvon. omtalt
ny ICarlolTelai'l fra >lraioo. Ibidciu 6le Ud. p, 172.
üm/Erterncs og VikkenicsSygdom, .l'ccdrolandot» 1817. Nr.153.
13iia'iiknii)g om Anvendoligliedeii af Pinos Pinaster (II Klittcbepliintning.
Departciuentstidendc 1852, ^r. 31.
üm Stoffel, hvoraf Paiiaiuahattc fcrfajrdiges. Daninarks illustrerede
.ilmanak for 18t)6. p. 88.
4. Biographies.
Joaclmn Oito Voigt. Srliouw: Dansk Tidsskr. Iste I5d. p. 72.
Botanikeren l\ani|ilu)vencr. Ibidem p. ' 7 .
Mindcskrift OVLT Klatsraad M. Hofman liang. Oversiïit over del
Ivgl. danskc Vidcnsk. Sehk. Forli 185.^ p. 20ü,
M. Alph, de C a n d o l l e a publié, en 1864, dans le «Prodronius
Sysl. natur.- un travail remarquable sur la classification
des Cliènes. A ce travail se rattachent étroitement deux mémoires
du même célèbre Lulunislc, qui ont paru à peu près à la
même époque.
Dans le premier (.Note sur un nouveau caractère observé
dans le huit des Clièncs», -IJibliotli, univ. de Grnève» Livraison
d'Octobre 1862), M. de C a n d o l l e expose un caractère, jusqu'alors
complètement négligé, qu'il a déecuvort quant h la place que les
ovules atro))l)iés oecupcnt dans le fruit, et auquel il attribue une
grande importance dans la classification des Cliones, Dans le
second Î.Elude sur l'espèce à l'oceasion d'une révision de la famille
des Ciipulirères», -Bibliotli, univ. de Genèvo" 1862), il
s'étend principalement sm' les résultats fournis par l'étude du genre
Quercus relativement it l'idée de l'espèce en général,
JJien (pic ces travaux aient avancé à un haut degré nos
connaissances sur Ja elassilicalion de co genre, il s'en faut
cependant qu'ils aient conduit à un groupement naturel satisfaisant
des espèces, el c'est ce que, féininenl autour reconnaît
aussi lui-meine, lorsqu'à propos du sous-genrc ic^ï/rfoin?««!«, qui
en comprend la ui:ijouro partie, il remarque NNote. ctc. p. I l ) ;
••Pour moi la conséquence d'une longue étude a élé qu'il n'existe
pas, dans l'état actuel de la science, de bonne subdivision
du sous-gcni-e Lepidobalanus. Quand on eonnaiti-a les fleurs
mâles de beaucoup d'espèces où elles sont inconnues, et quand
on aura examiné l'évolution dos bourgeons, ii est possible qu'on
puisse établir une division vraiment naturelle; mais aujourd'hui,
au moyen des fruits et des feudios, on ne parvient qua des
coupes artilleiellcs, qui séparent fréiiuenunent des espèces très
voisines.»
Vue élude de plusieurs années, [)ar laquelle je me suis
burluul pt0|)0sé de remédier au manque happant d'analyses complètes
de tontes les p;u'iies de la lleur et du fruit, qui caractérise
les tr.ivaux antérieurs sur les Cliènes, m'a conduit, pom' la
classification de ces plantes, à des vues qui sont, dans beaucoup
de points essentiels, très dilîérentes do colles qu'on a admises
jusqu'ici. Je donnerai done ici un exposé des résultais auxqnel.s
ont abouti mes rcelicrclies, el, conune je suppose que quelques
éclaiicisbemeiits liistoiiqucs préalables en rcudupnt l'intelligence
plus facile, je diviserai ce mémoire en 5 parties, savoir: Il un
aperçu des travaux auxquels nous devons no^ connaissances
actuelles sur les Cbénes; 2) un tableau succinct des divisions
proposées jusqu'ici pour leur classification; 3| quelques considérations
sur les rapports morphologiques dos Chênes, en tant
qu'ils présentent dc l'impurliince pour la classification; 4) une
critique des classifications antérieures; 5) un exposé de la division
que jc propose.
I.
Si r s remontons à une centaine d'années en arrière, la
littérature botanique nous olfre seulement les noms de 13 e.spèces
de Chênes. Dans le '.Species plantarum.. (17,'iS p. 794), Linné
en nomme 9 appartenant à l'Knrope et i , à l'Amérique du Nord').
Lo rogne végétal était alors presque inconnu dans les contrées
où les Chênes ont lour véritable patrie. Co fut seulement lorsqu'il
la fin du siècle dernier, les naturalistes eurent commencé à
explorer les p.irties tropicales de l'Asie et de l'Amérique, que nos
connaissances sur ce genre prirent un accroissement noiable.
Pour ec qui regarde l'Amérique du Nord, A n d r c M i c h a u x , qui
s'était d'abord fait connaître par mi voyage eu Perso ( 17 82—85), est un
des premiers botanistes qui aient étudié à fond la flore de celte contrée,
Il y séjourna I ( ans (liS,')—<J6|, et publia en KSOl sonexeellonte
monographie des Chênes américains (-llisloire des Chênes de
l'Amériipie septentrionale", Paris). Son fils A n d r é F r a n ç o i s,
qui avait voyagé avec lui, el plus tarJ seul, donna encore bcaucotqi
do renseignements sur les Cliènos dans sa remarquable
«Histoire des arbres forestiers de l'iVmériquo septonlenlrionalp.
(1810 — 1813). Ces travaux n'ont certainement pas enrichi la
science d'un grand nombre d'espèces nouvelles de Cliènes;
mais, pour ec qui oonecrne ce, genre, ils se trouvent cependant
avoir presque épuisé la llore de la partie oiicntale du fAmérique
(lu Nord,
C'est au Français L o u i s N é e , qui lit partie, en qualité
de naturaliste, dc la célèbre expédition autour du monde, organisée
CIR;T.>, ^GILOPI,
que 5 .•Siii-ers,