A. ZiiisisG.
Dr. & ProfesHor. Noue Lelire von den Propovtionoii
clos moiiscUliclieii Körpers, aus oinein bisher
iiiievkaimt gebliebenen, die ganze NaLur mid Kunst
durohdvijigondoii inovplioiogiscisen Goselzo eiit^viokelt,
mit 177 in don Texl gedniukten lioltzschnitton. Leipzig,
Rudol f Weigcl, 1854.
uicieii dii'CL-tom- dos Beau
11 gixKOttc des beiuix-avls
Pa I ISUO. 15 Ao û t 18(3«.
Dans l'Histoire des peintres uno analyse suceinte
du traité des proportions du covps limnain par Albert
D n r e r , et une idde nette des proportions du corps
humain, telle (pi'on les a généralement adoptivos. (Éoole
Allemande, Alber t Durer.)
A [Hopos d'un travail tout nouveau sur les ))ropoitions
du cor|)s humain par Mr. Ch. Blane, on lit
dans le Journal dos Débats du 21 Août IS60. "M. Ch.
BInno !i restitué le Canon égyptien des propoitioiis de
riiommc et il a ])ronvé (?) que hi clef des pi-oportions
égyptiennes étoit la même qu'enseignait du temps de
P h i d i a s , la ringle fameuse de lautiquité, sous le nom
de Canon do Polyclète. Cette règle retrouvée
ajir^s plus de 2000 ans, est de nature k faire la plus
grande sensation dans le monde des arts, et surtout
dans le monde elassi<|ue, où l'on ne oonnaît que los
proportions inexaetes de V'itruve." Le Sécrétiiire do
la rédaetion F. Camus.
Paii.i.c>t u k Montai(f.rt.
Traité comjilet do la peinture.
Prol'esscur d'anatomie do i)h}-siologic et de ehirurgie,
etc, etc. Anatouiie dos formes extérieures dn
coips humain. Applitiuée îi la peinture, il la sculpture
t ^ la chirurgie. Pai^is 1829.
Oli].-
Médecine légalo.
Cav. Ar.», Ga.mjia.
Profess, di Anatomia nella regia accademia alber
, Lezioni di Anatomia descrittiv
arti belle. Torino 18fi2.
i autenrs ont donné v
ce (¡ui fait que
choix, mais au<j
duits des antiqu
I s eu lem ont c
règle diííérente,
a l'einbarra-s du
mi auteui- n'a donné une
^aiit un résultat eompai-abh
s, et on doit reconnaître qi
ci pour foimnler les règles
le but de leur autems.
as nécessaire de répéter, mê
tout ce que chacun de ces
qui nous occupe,
cilement possible
règle qui
aiLN probeau
de iatisfac
Cehii qui souhaite
es idées en re> ue,
lira . le livre de Mr.
Z e i s i n g .
J e suis sûr que l'on sera suqjris des louables efforts,
des aitifices plus ou moins ingénieux, et de la
hardiesse surtout de certaiue.s des idées de ces auteui-s.
En vérité il y en a qui sont dans la bonne voie, mais
en voyant les dessins qui sont le résultat de ces idées,
surtout api'Cis avoir In le li\Te de M. Zeising. je pense
bien que l'on avouera que plusieurs d'entre eux out
été chercher uiidi il quatoi-ze lieui-ea. A piopos de
cela il me revient à la mémoire un ¡rnssage ijue je
lisais, il y ît quelque temps dans rindé|3cndance Belge
du 9 Oct, 1854, de B. Jouvin. (Feuilleton, re\iie
•,) iiA ))réseiit que le problème est résolu on
. peut-être que l'idée ne soit pas arrivée liant
îi d'autres esprits. Car les plus nierveilr
entions (îi plus Ibrte raison les plus ordinaifois
C | u ' e l l e s sont divulguées et acceptées se
t toujours ^ notre entendement sous l'aspect
mple, le plus naturel, le plus clementaire."
, o t c a dit qu'on a tort de prétendre que les
;i(iues ne disent lien sur la science du Beau
res), un.
présente;
le plus .
A r i s
inathémi
et du Vrai. Elles en parlent au contraire mieux et
plus clairement que toutes les autres sciences. Or les
formes essentielles du Beau sont l'ordre, la symét
r i e , la p ropor t ion, la d é t e rmina t ion, qui sont
jjrécisement l'objet des inatliématiques.
Maintenant qu'entend-on par Symétrie? que signifie
le mot Propc
On e.st gdn(Sraleinei
;coutumé d'attacher i
ihtude latérale, de d
;
mais les Grecs se sc
«ns. Aristote dit
roe aura ^érpa /ieTpou/^eya.
•mmcti'iae f|uantitatos dicuii
s y m d t r i e I'idcie d'une
gauche, on de haut en has;de ce mot dans un autre «•
^erpa fiiyiO-^ Xiyovr«/ ra r
La traduction latine dit r-syi
t u r , quae quantitate oiideii
proportionem obtinent inter
ad numerum, 10 ad 24,
ciiiatcniarius est." A i- i s t o t e 1
De insceabillbus liueis. cap, ii
nensurantur, sive <|ua
oollatao, sicuti numeru
Ainsi les Grecs disnient cjnc certaines quantités sont
symétri(ji:es, lorscju'une mémo grandeur peut leur servir
d e mesure ou de point de comparaison, ot (¡u'il y a
entre ces quantités eauiparées l'une à l'autre, un certain
rapport simple comme ]>ar exemple les nombres
IG et 24, dont le diviseur commun (comme on dit eu
arithmétique) est 4, et C|ui sont entre eux dans la
proportion de 2 ^3.
J e crois doue que ces doux pi-o])rietés (la symétrie et
ta proportion) ainsi définies d'après Ar istot e et les
endroits où Gal ien parle de Polyclète, fonnent le
radical de ce que l'on nomme la beauté de la forme; ce
sont elles qui font que certaine fornie plaît à notre oeil
indépendamment de son origine et do son but, et cela
pour la même raison qui fait <iue ccitains .sons, cpii
reposent sur une division régulière de \'ibrations, plaisent
îi notre oreille. C'est sur ces doux projjriôtés que
repose le Canou de Polyclète, comme je vais le
prouver pai' les figures que je donne dans les planches
suivantes.
La planche Illa donne une figure d'iiomme vue de
trois manières différentes: de face, par derrière et de
ciité. Ces trois figures sont di\'isées horizon táleme ut
et vorticalenient par des lignes d'épaisseur variable en
onze |)arties piincipales, subdivisées, chacune, en six
parties: de sorte que la soixante-sixième |3arlie est le
d i v i s e u r commun, le modul e de toutes les autres
parties. La planche suivante donne ie squelette de
cette figure dans des positions identiques. Si l'on obsen
c avec attention les deux ¡ilanclics, on verra que
le squelette est divisé en onze parties, La ¡ncmière
division se trouve à l'articulation de la tête sur la ]jromière
vertèbre du cou, la deuxième à la Ibssette du
cou, c'est-!i-dire il la partie supérieure du sternum; la
troisième au cronx de l'estomac on jjartie inférieure
du sternum, la cinquième h l'artienlation du fémur, la
huitième h l'articulation dn genou, la onzième à la
plante des pieds. Quant Ji la longueur des divci-s os,
ta largeur entre les extrémités dos clavicules est de
deux onziènics. l'huraerus a 7ii on "/oo, le cubitus et
le radins chacun '"/uy et la main '/m. Dans la main
enlin, les phalanges sont divisées d'une manièi'o très
régulière, ce dont un pourra s'assurer ¡ilus tnrd. Ce
n'est pas seulement la Ionge\ir des os longs qui possède
cette pi'oprieté, l'épaisseur semble y avoir aussi <iuo!quo
part; ainsi, par exemple, l'épaisseur du fémur est do '/on.
Ces divisions ne se rencontrent pas seulement sur les
diverses parties ihi squelette, elles se voient aussi dans
la plupart dos points et des lignes du corps. 11 est
donc très facile do dessiner on do seul|5ter un corps
d'homme qui présente les conditions voulues do boanté;
ou s'en assia-era facilement en étudiant ces <lcux planches
avec attention.
Voici comment la tEto se divise. Du sommet de
la lite à l'articulation avec le cou, il y a Vn de la
longueur totale du corps; il faut «.¡outer pour la partie
inférieure '/m, ce qui l'ait pour la tête tout entière
7so VM- Si niainl,enaut l'on divise cotto hauteur
totale de la tite on Ki parties égales, tant en hauteur
qu'eu largeur, toutes los princi|.alos parties du visage
vu do face ou de pi'ofil, ont leur limite sur l'une dos
subdivisions, ot l'on obtient ainsi la tîte grocipie, qui
se distingue par sa symétrie, l'engencement de ses
diverses parties, et qui ofl'ro le |)lus beau t\qK- do tête
Si luainbîuaut nous faisons l'application de cotte
division à l 'Apol lon, on vorra qu'elle s'y accorde parfaitement;
et si l'on fait faire une statue en suivant
exactement la division canonique, on obtiendra une
statue droite irréprochable de l'A].ollon. ,)'ai fait faire
cette .statue dont la photographie sera probablement
publiée sous ]5eu.
Afin (|u'on en puisse juger facilement ot d'une manièro
aussi approximative i|ue possible, j'ai donné une copie
e.wce de l 'Ap o l l o u il la planche I. Je crois maintenant,
([ue si on veut appliquer à cette figure la loi que j'ai
trouvée, on la trouvci'a parliiitemont ^Ta¡o, aillant du
moins que la perspective de la figure peut on peniiolLro
l'apjilication. Je n"ai janniis encore rencontré de dessin
correct de l'Apollou, pas même dans l'ouvrage de
Jl. Davi d Sut ter sur l ' E s t é t i u e , qui vient de paraître
et dimt l'Institut a ¡larlé avec tant «l'éloge, Qiuinl
il moi. j e puis dire, .sans crainte d'être démenti, que la
gravure de Taurel donne une idée tout aussi juste
de cette célèbre .statue que la moilleure photograiiliio,
et qu'elle ne présente pas la moindi-e déviation dans
los dimensions. Ou se persuadera de la vérité de oc
que j'avance, en comparant la gravure avec le contom'
que j'ai dessiné à la planche X d'après la mime photographie,
et de la manièie que j'indiquerai plus l^ird
il la mêiue planche,
La planche suivante donne la figui-e canoui(|ue do
la femme. Chez celle-ci, comme chez l'homme, la hiiiiteur
est divisée on onze parties principales, mais ces
divisions an lieu d'être subdivisées en six |>artio», le
sont en huit,
La jihmclie ostcologique présente le squelette do la
femme normale: il ci^té se trouve comme terme de
comparaison le squelette d'une fille de 22 ans, copié
oxaclemeut d'après celui que M. Ci<iq n e t donne d'une
fille, rcinai-qnabie pendant sa vie par la beauté de sa
physionomie, l'élégance et la régularité de sa forme.
Sa taille étoit de 5 pieds 1 pouce. (J. Cloquet , i.
335. Édition de J3ruxelles.)
(Jn voit sur ces deux planches comme sur la précédente,
reparaître la môme régularité, modifiée seulement
par la différence du sexe. La division dans la
hauteur est restée la memo, mais celle de la largeur,
quoique régulière, a été modifiée : ainsi, par exemple, le
thorax de la femme est moins large que chez l'homme,
tfludis que son bassin est plus large. L'épaisseur des os
a clumgé aussi, et, ce (|u'il y a de remarquable, l'épaisseur
du fémur n'est plus de '/„c, mais de '/ss.
La hauteur de la tote de la femme est divisée de la