(I'll iiliòi-e Iròx
iddio sculpt. , , d ü n n
vsommgv!
(laus Uli
iiK'iit (lu misimlliropiu lu riipoiisu suivante h un |)ciiiti-i3
ilo ses amis. «Je trouve notre niAlei- si bÊtc! Voua inc
(lenmiidez ce cnic j'ai tail J'iii l'ait une Vi5nus,
linniioul puisque uou« sommes oonckimife h Vdiuis,
nous autres sailpteiu's: Wnus de Mi'.clieis, Vcînus Callypige,
Viiiuis puiliiiuf. Vdiius somuit de i'oude, toujuu)
s V(!uiis. (¡ue nous n'avons pas fait une Vénus,
ou (lit iiue nous ne savons rien faire, dès que
I liiil. V • fem , dit . •'est u
Vduus, et dès ((uc notre Vénus est faite, on dit qu'elle
ue vaut i)!us la W'iuis de Siilo. . . . Une femme cjui
Il In tête trop lictitc, la gorji^'. trop bas, le cou tro)i
liirt, les janibc.s ti'u)> longues, et pas de bras!"
Cet.le stjitue se trouve au musée du Louvre sous le
nom de Venu.'i Victrix. Etnnt !i Paris en IS()2 j'ai
|)u me procurer une pbotogrii|)liie de cette statue faite
sous la direclion de M. Bis.sou. Cette gravure d'une
exactitude l'emarquuble est duc connue la pi-<ieédcnte
au burin de notre émineut artiste Taiirel.
Lcs raisons qui m'ont déterminé îi faire exécuter
ime copie ai fidile de cette statue île tcinme d'une
pei'fection idéale seront expliquée-« h la planche Illa,
m i ) . IVa et IVb.
PLANCHE nia. 1111). IVa et IVb.
est lui mot grec ijui sigi
bnlance, et qui u pris ensi
le ou loi. Polvclète éhiit
flëau d'une
tion de règ
mbellir Athènes,
.. Poiyclèt e fut un sculpte
:ompare la statue de Junon
h la fameuse statue de .lup
c l ô t .
éminent Plut
Argos, de Pol
d e Phidias. L'histoire même dit quui
fois il su
statue d'Amazone. On dit qu'il avait trouvé un système
de proportion des différentes parties du corps
humain, un C a n o n , qui donnait le secret du beau et
<]ue suivaient ses eoutemporains auteurs de tant de
chefs-d'oeim'e. Ce C a n o n s'est perdu
J o a n - G a l b e r t Salvage, docteur en Médecine de la
faculté de Montpellier, dans son A n a t omi e du Glad
i a t e u r comba t t ant , publiée en IS12, dit que le ra|îport
des parties entre elle», soumis aux principes de
géométrie avoit été de tous temps un moyen adopté pour
juger de fensemble d'un tout. Il ajoute: "l'Architecte
s'est également servi de mesures rigouj'euscs dnas l'élévation
des édifices; le sculpteur et le peintre ne peuvent
ótre cowects dans leur ait, saus avoir recours îi
des règles qui les diligent dans l'ensemble de leuni
productions. D'après ce cpie nous appremient les historiens,
il n'est ]>as douteux que les artistes de l'antiquité
ne se soient servis de ces moyens pour composer
leurs chefs-d'oeuvre. (Pline lib. 34.) Polyelète de Sic
y o n e , disciple d'AF^elade, fit une statue que, d'après
l'usage des Grecs, il nomma Canon, e'estr^-dire, po\ir
servir de règle. L'historien ajoute que ce eanou était
si parfait, qnc l'on disait de sou auteur ce qu'on
n'avait jamais dit d'aucun autre artiste: (jue les can
o n s do ses rivaux étoient l'ouvrage de fart,
m a i s que celui de Polyelèt e étoit l 'art lui même."
(Voyez l'apolhegme de Polyelète. Elien, lib. varior
histor., cap. vm.)
J e trouve ti-ès il propos d'ajouter aux citations de
S a l v a g e , le passage suivant cjue l'on trouve chez
G a l i e n .
„TÒ ié OÙK èv rC-y ffroixftov, âW ly rj? rav
fiopiav B\iu.iiiT?!a suvlarasOai vOfii^a, iaxTÛAou irpâç idxTu-
S-^XavÔTi, xai sufiirâvruv aiiTU-/ irp6; TS lisraxâpirm xai
xapTÙv, xai Toùray irpói ¡rijxuy, xai ¡rij^sas 7-pòi; 0pax<oya,
xai rdyray a-^dç ,r(i?ra, xaùd^sp h rS noXi/xAt/rov
xayóyi yéypairrar irdsx; yàp txStSdëii; '^fidi iv èxsiyiii
Ta svyypâ/ifiaTi ràç aufifttTpiaç roû cùficiroq 6 FloAuxAf/T-oç
Ipya Tòf \iyt>y i&t^xixct, i-^fiioupyijBa: à'/Spidyra -iarà, rà
TOÛ Xiyou irposrórffiara., xal iisAiyai xai aÙTÒy TÒv ày-
SpidvTS, xaùdrep xai RÀ eûyypafi/IA xavóye. TÒ FIH ÂII xd>,-
Aoî TOÛ tréfiaroi èy r ? rSy pcapiay aufi/iSTpia xxrà ^iy^AQ
ixTpoù: xxi (pikociipoui èniv." (Gai en u s , de ffi])pocratis
et Platonia plneitis, Editio C. G. Kiihn. p. 449. lib. v.)
"11 dit (Chrysippe) que hi beauté consiste non dans
l'harmonie des élément«, mais dans l'harmonie des
membi'es, dans le rapport du doigt avec le doigt, des
doigts avec le métacarpe et le carpe, de ces ]3iu-ties avec
le cubitus, du cubitus avec le bras, et de tous les
autres avec le tout, avec l'ensemble, ainsi qu'il est
é c r i t dans le C a u o u de Polyelète. Car, lorsque
P o i y c l è t e nous eut appris dans cet écrit toutes les
proportions du corjis, son oeuvre confirma ce (|u'il avoit
d i t , puisqu'il fit une statue selon le programme explicjué,
et doana !i la statue aus.si bien qu'à son écrit, lenoni
de Canon. En eô'et suivant tous les inédet-ins et les
plliiosojlhe.'», la beauté du corj)s consiste dans la symétrie
de ses différentes parties."
Monseigneur l'évêque d'Orléans dans un discours
prononcé il la distribution des |)rix du séminaire de
son diocèse, dans lequel l'illustre Prélat prend jjarti
pour les études classiques contre les attaques dont
elles sont aujoiu-d'lini l'objet, cita le passage suivant
d e De Maistre. "La Grèce a découvert le beau, elle
on a fixé les caractères: elle nous a transmis des modèles
qui ne nous ont guère laissé ((ue le méi'ite de
les imiter. Il faut toujoui-a faire comme elle sous peine
d e mal faire. Jomtial des Bébals du 11 Hepl. 18i'j4.
Suivant Salvage, les ouvrages didactiques des
artistes de l'antiquité sur les ai-ts ne sont |)oint parvenus
jiLsqu'à nous. On ne connaît pas les moyeiw qu'ils
employaient pour établir les proportii>ns de leurs figures.
M. le Docteur Fan, dims son beau livre, illustré
d'imc manière superbe, A n n t omi e des formes ext
é r i e u r e s du corps humain. Paris 184(i. pag. 102,
nous dit que plus de trente auteurs ont écrit h différentes
époques sur les rapports qui existent entre les
dimensions des parties dont le corps de l'iuimme est
composé, panni ces méthodes celle de J e a n Cousin
malgré ses défauts lui paraît être la meilleure. Ce savant
avoue avoir fait plusieurs lentntives pour trouver
un a}'stome proportionnel plus exact, mais n'avoir pas i>u
y parvenir, il croit même que l'on n'y par\-iendra jamai s I
Monsieur le Professeur Ma l g a i g n e dans son traité
d'Auatomie nous dit que des considérations de quelque
importance en physiologie et en chirurgie lui font désirer
de voir étudier les proportions du corps plus exactement
qu'on ne l'avait fait jusqu'alors.
11 est. donc pro\ivé par S a lvage et par le passage
d e Gal ien que j e viens de citer que le Canon a existé,
sui^•a^t quelc|ues-uns on ne le retrouvera plus; ceijondiint
uu grand nombre de poi-sonnes ont cherché ?i étudier
d'une manière |)lus exacte les proportions du corji.s
humain. La liste suivante des différents auteurs <|ui se
sont occupés de ce sujet montrera ijue cette fpiestion
mérite toute notre attention.
GKKAR15 AITDKAN.
Graveur dn Roi. Los proportions du coips humain,
mesurées sur les plus belles figures de l'antiquité.
Paris cliez l'auteur, 16S3.
Proportions du corps humain inventées et dessinées
'u- l'auteur, gravées par Jean Punt. Amsterdam chez
u i a e 'l'irion, 1747. (Pran^ais et Hollandais.)
SUR.
Professeur royal en anntomie aux écoles de Chirurgie
et îi l'Académie royale de pciiituro
mathématiques et de |)hysique |->réscntés ¡i l'Académ'
R. des Se. u. 572. 29 Juillet 1750.
JEAS-GAI , SAI.V
Docteur en médecine de la faculté de Montiiellier.
Anatomie <.lii gladiateur combattant, (ip|)licablo nus
beaux nrt.s, ou traité dos os, des muscles, du mécanisme
des mouvemcns, des proportions et des caractères
du corj)s humaiii. Ouvrage orné de 22 planches,
i\ P a r i s chez l'auteur. 1S12.
MAI
Aiuitomiu |3er usii degli studiosi di
t u r a ; opera postuma. Kirense, I81l>.
d o
'reinier professeur h l'Académie Rovaio des beuv
Levions de dessin- Anvei's, ls21.
J . E. J. I. Bnuü.
Peintre, |)rofosseur ¡i l'académie de dessin de la llaye.
Méthiide pour apprendre ìi coiuiaitre et !i dessiner correetement
le placement des os, des articulations et les
mouvemcns du corps de l'homme, par le nioven d'ime
proportion eom|w>sée par l'auteur. La Haye, Société
Neerlaudai.se pour les beaux arts, IS42. (ICn Franvais
et en Hollandais.)
J . FA
Docteur lie di:s formes extérieures du
humain K l'usage de-s peintres et des sculpteurs.
'I Uli atlas de 24 phmclies dessinées d'ajircs nature
thographiées par M- Lévei l lé, élève de M. J
, Méi , - M a
CAKI. Sciijiii;
Historiemaler. Neues System der \^erhältnis8e des
menschhchen Körpers, fur bildende Künstler, Anatonien
und Freunde der Naturwissenselnift. Stuttgarl.,
E b n & Seube: , 1S4Î).
D. i:. HAY , F. H. S. E.
On the science of those proportions by wich the
human head and eonntenanee as represented in ivories
of ancient gi-eek mt, are distinguished from those of
ordinary nature. William Bhicicwood and Sons,
Edinburgh and London, iti4fl.
Beauté géoméu-iquo de la forme hiunaiue, précédée
d ' u n système de proportion esthétique applicable Ji l'architecture
et aux antres arts plastiques. Traduit par
A. F. Gui l lcrez, ancien professeur de l'Univei-sit^': de
France. Paris, Victor Masson, 1851. W. Black-
« o o d et Fils. Edimbourg et Londres.
The iiatural principles of beauty as developed in
t h e human figure. William Blackwood and Sons,
Edinburgh and London, 1852.
C.utL Gtr.STAV CARUS.
Die Pro)) ort ions lehre der menschhchen Gestalt
Zum ersten Male morphologisch und phj-siologisch begründet.
Mil. zehn lithogra|>hiseiieu Tafeln. Leipzig,
F. A. Brockhf ius, 1854.