moiliiln, nu diviseur commun, duquel cUlpoiidnit tontes les
punies du l'cdifieu, et qu'il y a loujoura \i!i r.ippovl fruppiiiit do
siiiiplicili entre ces div'ei'sca pnrties niissi bien qii'eiilre leur Inrgeur
s peino de
obligi- de suivre ces
Il d'iine eorilc (jin vibre
et leur Imutciir. Do nos join's c
l.oiiibor dniia on disoi'dro olioqiiiiiil, on
nifiniL'9 lois d'oi'drc.
I,n physique nous npiiiciul quo le s
dôpiiul de ses vilimlioiis, et rjne lo (nu ilépeiid. loutcs clioses
figiilcs d'ailleurs, ilo lu longueur de lii corde vibmnte; elle nous
apprend encore, cjuo lorsqu'on entend divers IniiR îi b fois, notre
oreille usl llnltée ou désngreiiblenient nll'eclie, anivnnl quo eos
Iniis divoi-s sont !nirnioiU(|UBs <ni diesoniifintii, et que cela dépend
(les longuoiiv des cordes qui prndnisent ces tons. Il n'y a ncl'ord
quo lorsque les nombres do vilivnlions do Ions simuliancs
sont duua un rapport simple. Si le rti|)port est eouipliqué, l'oveille
est liésngrinblenient nil'ectée, et ou dit qu'il y a dissoiinunee.
Lo pins siniple des nceords est l'unisson ; viennent ensuile
l'oelivvu, lii qninli:, In liercc, In quiirte et lu sixte, dont
les nombres relntifs des vibrations sont respeetivement 1:2,
2;8, 4:5, 3:.t, 3:0-
II est lemorqunblc quo notre oreille saisisse si merveilleueemeut
les dlH'in-enees de ton, el puisse, toutes clioses égales d'iiilleurs,
Juger ¡iiufnitemeiit de In longueur des cordes qui les produisent;
l'oeil ne puni pns juger des grandeurs avec autant de facilite.
Dnns In cliiinie tous les corps connus sont divisés en corps
simples et eti corps composés. Les premiers sont ceux qui jusqu'il
]>risont u'ont pu ûtre décomposés, comme pur exemple l'or, le
soufre, le bisnuitli; les derniers sont ceux qui sont formés do deus,
trois, ou plus de corps, qui peuvent en être de nouveau extraits,
(••orjis simples et les corps composés ont ù l'état solide, une
forme eu nie té ris tique et imrtioulièrc. Ix! enivre et l'élnin foiulus
ensemble, forment un uouvean eorjis, où les proportions do cliaenn
d'eux peuvent être tout-ù-fiiit nrbitcnires, il y a seulement
mélntige et non combinnisoii, le» propriétés physiques peuvent
eliiuiger miiis non les propriétés cliiiuiques, en general du moins;
niissi ces alliages n'ofi'reut pas de forme partieulii-rc à laquelle
on pourinit reconnaître la nature du corps. Chaque combinaison
cliimique, nu contrnire, (dims !e cas où celte combinaison soit a
l'état solide) présente une forme déterminée, simple, régulière,
et t^u'oii voit se leprodnirc clinquefois (|uc le même corps se
forme. Ce qu'il y a de plus remm-quable, c'est (pie lorsque deux
cori>s forment opseinble plusieurs combinaisons, le poids de l'un
des corps reste constant dans loutes ces combinaisons, tandis que
les poicLs de l'autre sont. io\ijours dniia un rapport tri's simple.
L'expérience nous apprend que les proportions 1:2, 1:3, 1:4,
2 : 3, 2:5, 2:7, 8;.1, 8:5 sont celles qui se présentent le plus.
L'astronomie uous montre, par exemple, que les planètes qui
tournent autour du soleil, notre terre y comprise, sont à des
distances telles do celui-ci, que ces distances peuvent être divisées
doue
par In dixième ]>nrtic de In distanee do la torro au soleil,
mme l'on dit e
• de In ten
1 obtient 1)01
lie, par la dixième partie du rayon
)- Cette dixième partie du rayon vecteur est
mmiin de ces distances; In division étnni eti'ccr
résultat los nombres 4, 7, 10. Ili, 28, 52,
100 quo l'on peut représenter ainsi; 4, 4 -)- S, 4 + 6 , 4+12,
4 + 24, 4 + 4S, 4 + 90. Tous ces nombres sont composés
d'une quantité constante 4, et l'on voit que les mitres sont le
double de celui qui lo précède. Cette loi est nommée loi de
Titius (ou loi de Bode) d'iipris colui qui l'a découverte. Nous
savons bien que de nouvelles découvertes semblent ne pas s'nccordor
avec cette loi, cependant, nous ne ci-oyons pas cos faits
assez péremploiros pour mettre de côté eetto loi remai-quablo par
sn simplicité, et a Inquclle Vnslroiiomie doit taut de découvertes.
En Zoologie j'ni remarqué (et je ne crois pas que quel(|ue
autre personne on ait fnit l'observation avant moi), que la durée
de la gestation beaucoup do mammifères, ot celle do l'iocutntion
des oeufe chez beaucoup d'oiseaux, pour autant du moins
que j'ni pu m'en assurer, est divisible pur 7, la semaine par
conséquent, qui est donc le diviseur commun du nombre de jours
que dure la geslntion ou l'incubation. Chez les mammilères, ou
trouve que la durée de la gestation est chez le oheial de 50
semaines, chez l'úuessc de 4S seni,, chez k vache de 40 sem.,
chez la femme de 40 sem., chcî la brebis de 21 sem., chez la
ebèvre do 21 sem,, cbcz In Inde de IC sem-, clioz la cliicnne
de 9 sera-, chez In cîiatle de 8 seni.
U durée de l'iDcubation de l'oeuf de la poule d'Inde, de In
paonne, de la cane, do l'oie ot de In cygne est de 4 semaines,
do la poule de 3 sem., et do la colombe de 2 sem. etc. (Antiuaire
de Ut Société flollanduise d'a¡/ricuU«T<! 1865).
La tliéorie de l'arohitccture, des produits des beaux-arts,
celle de la musique nous ont montré que l'oeil el l'oreille de
l'homme sont organisés de telle manière que ce qui nous plaît
n poin' radical l'ordre, et. que ce qui nous cboque n lo désordre
pour cause. Nous avons vu d'un autre côté que la physique,
!a chimie, l'astronomie, et la zoologie, nous montrent l'ordre
comme un des principes eonstilntifs de la création. T/i découverte
que j'ai faite dans le domaine de l'anatomie n'est elle
pas une nouvelle preuve de l'ordie éternelV — N'cst-il pas probable
que do nouvelles rechernhcs nons donneront de nouvelles
|)reuves de ce qui est écrit :
ÎAm de la. Sa¿,cséf. XI, 21.