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I, 18. Cek
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iKmclic. Ics yc
i'a|>))iotk(is I'm
i a!ff(ireiit le iilu.s s
u, el. Ics jambes t|ui
s petits, el. ees derniers plus
laiit le s<|UcleU.c ele l'emme de
I í'ac
I 111 a ace. Les pni'tic.
, qui list tro|) mas
;oiii-te; Lu t'eiim
l>es |)lll:
. figure
plus
tluolioii
ndi-e
ite, le troiie plus court,
de la Viiiuis de Milo,
eut u celle-ci, avec la V
|)oss6de imu oxeellente r
i parf'aitcnient civ
1 lee
t,si faoilc i|ue possible
• belle [iluitographic
iVapròs I
eette statue. On ])(jun-a s'assurei
laijuclle cette gi-avure a été faite.
aussi gravi
•ne tìgur
de lexa
. de
11 la comparant avec
le eontonr au trait, lithographié d'après une méthode
(|ue je viens de prnticiuer ¡iDur la |)remière fois, et qui
douiie des résultats surprciiiMits (¡uant h la fidélité avec
Inquellc les diuicnsious sont rendues.
.J'ai parlé plus liant de la supériorité de la tête
Ciuioniijuo grecque. Toute personne qui connaît les
lois des leviers, vei-ra que la mftclioire inférieure est
Ibrmée et articult'e de la manière la |)lus avantageuse.
Le |>eu de distance des dents il l'articulnlion de la
niâehrHro, le modo d'implantation des dents, la direction
du niouveuient des inusclc.s offrent le plus giand
avantage possible. De tous les animaux, l'bouune est
le seid ()vd jouisse <le cet avantage. Celui ijui s'en
éloigne le i)in8, le nègre, est encore ii une distance
tl'ès-grnndo des animaux qui approchent le plus de
l'homnie. Chez celui-ci, les niôclioires sen-enc seulement
d'organes de mastication; tandis (¡uc chez les
animaux, elles doivent servir ei! outre d'instruments de
préliensicni.
J e crois aussi (ju'il n'est ¡¡as encore bien démontré
5 il faut attribuer les ditTérenees (|u"offrent
ilatives des |>arties de la téte et du sc|ue-
Ictte en général et chez les différentes races d'hommes.
Il serait plus utile, je pense, que l'on étudiât les causes
i|ui peux-cnt modifier le» dimensions des difl'éreiites
partic.s du squelette luiinaiu, tant en longueur tin'en
largeur, que de tnincher la (luestiou, et de dire siinquelle
plement que c'est le résultat <îe différentes r
de c
s pnhomm
|ui est pis e
|>lus ou nioiiis perfectionnés,
j'en ai toutefois, c'est du Danvinisme pur. Rachel
J e u n y Lind. Rosa Bonheur, Miss Nightingal
ne seraient que des orangs-outjings feuielli» perfectioiméi
On ni'objeeteni peut-ôtrc, que la distance de c€
liâmes à une négresse ou h une hotteli
ire que tous
xng.s-(iuümgs
lectrices I si
bien
considérable. C'est vrai, mais je pense que c'est par
des aberrations plus ou moins pathologiques, causées
par des agents quelconques, Placez un orang-ont^mg
ou un oui-s binne dans des conditions semblables, très
)iou en ra|)port avec leur organisation; ils s'en trouveront
très mal. L'homme placé dans les mômes circonstances,
avec l'Lntelligouce dont il est doué et grâce !»
son organisme, s'ncclimatora; cet organisme se niodifiera
sans doute plus ou moins, tandis que ces modifications
le se présontñronl
•es freintes chez l'i
jutaiig
eui-s ne tarderais
5 il fail
Í limites infiniment plus
!t l'oui-s blanc .,ui d'ail-
! bientôt, partie du do-
I persiinnes \-oyant le
ont pas la tòte grecque,
Í grecque i '
maine des races éteintes.
Ils se pourrait que quelque
grand nombre d'hommes qv
se crussent, autorisées !i din
qu'une eonveiitiou et n'est nullement normale. Je regrette
avec eux ijue le nombre des tStes canonique.^
soit si restreint; cependant j'aime Ji croire qu'il s'en
trouve, et h cette occasion j'ose citer les têtes de l'empereur
Augus to, de Beethoven et de Iluniboldt
qui s'en ap|jrochent assez pour faire ci-oire Ji la réalité
de la tête canonique.
A celui <|ui sait que les sons |>orçus par l'oreille
humaine sont di^•tsés en miLsiquc, selon (|uc les xàbrations
sonores co'incidont entre elles dans un certuin
ordre, ou en bruit, loi-sque cela n'a pas lieu, je ferai
remarquer que l'oeil de l'homme jouit également de la
faculté de juger de.s divisions dans l'espace, et d'être
caressé ou choqué, selon ipio ces divisions sont régulières,
ou ne le sont pas. Je crois que c'est sur cette
iiicidté que repose l'idée du Beau, abstraction toutefois
faite de l'idée du Bon. Ou pourrait donc dire : le beau
de la forme est la musique de l'oeil.
Ici encore roraiig-outiuig ne supporte pas la com-
]>araison. Los bêtes ue perçoivent pas le boiiu de la
forme, et ne comprennent pas la musique. Elles n'ont
lU les oreilles, ni les yeiLx organisés k cet effet. L'abeille
par ses rayons, l'araignée par sa toile si régulièrement
belle, le rossignol, l'alouette par leur chant, le serin
et le pinson ])ar leur talent d'imitJition, qui permet c¡uo
uous leur apprenions tous les airs possibles, ne prouveraient
ils i)ourtant ])as qu'ils ont le sentiuient de la
régularité dans l'e.space et le temps? Je ne le crois ¡jas.
Ils ont un instinct c¡ui leur fait recommeneer toujours
la même oeuvre, ou uu talent d'imitation impérieux;
mais je ne crois pas (|irils nient le sentiment de ce qu'ils
font. Sans cela le serin et le pinson n'apprendraient
pa-s, sans ré))ugnance aucune, des airs aussi faux que
l'on veut, tout aussi bien que lo.s phis mélodieux, et
jamais ces petits pseudo-artistes ne se donnent la inoindra
peine de fuir le fimx ou de rechercher le mélodieux,
Ils sont condamnés îi faire tiitijours les mêmes
formes régulières, la même musique, ou à faire ce
que l'on leur ajqirond, le mal tout aussi facilement
que le bien. C'est l'homme soul, soit au plus haut
degré de la civili.iatiou, soit au plus bas, qui fait de
la musique et qui a le sentiment du beau. Ce qid
lilaît il l'orang-outang et «u crapaud de Vol tai re, ce
n'est pas le Beau, c'est la satisfaction d'un nppcitit. Il
va sans dii'e (|uc je ne pense pas que le sentiniGut du
Beau soit le caractère principal qui distingue l'homme
de la bête. Au contraire, je crois que l'homme bien
conformé, sans vice de cer\'eau, ni original ni acquis,
(ooinjne chez les malheureux idiot« et les mania(|ues
encore plus îi plaindre), et (pii ne se laisse pas entraîner
par ses mauvais penchants, a un sentiment intime
qui le distinguo de la bête, une conscience du vrai
qui lui fait connaître qu'il y a un Dieu, une iime
immortelle, et un libre ai-bitre. S'il connaît cela au
moyen d'un organe matériel, je ne le crois ¡las; d'ailleurs
ee n'est pas ici le lien do discuter sur des choses
qui, longtemps déjk avant l'Iaton, étaient des vérités,
pour qui uvoit des oi-eilles pour entendre et des
yeux pour voir.
PL.\ÎÎCHE V.
Cette planche roprésonto plusiein-s squelettes de
choix empruntés à divers auteurs, il l'exception de
celui de l'Apollo« que j'ai dessiné moi-même. Le
pi-emier est celui de Weber; le second est tin! de
rou\Tage de Cloquet; c'est le squelette d'un Capitaine
de Vaisseau ijui doit avoir été d'une élégance
remarijuable dans sa forme, sui\-ant cc célèbre anatomiste;
le troisième est pris de louvrago du célèbre
anatomiste Hollandais Albinus, qui le fit graver avec
beaucoup de soin par Wandolaar, ¡)arce qu'il lui paraissait
être im dos plus beaux squelettes existants;
le dernier enfin dessiné piir Léveill é est tiré de l'ouvrage
du docteur Fan.
Afin qu'on puisse comparer ces squelettes entre eux,
je les ai réduits mathématiquement et avec le plus
grand soin Ji la même grandeur.
Cette planche montre d'un coté les points de raj>-
port que ces sujets do choix ont avec le squelette idéal,
et de l'autre les points oit ils différent, Jl est à rcmar-
(juor (|ue, malgré les grands rapports qui existent entre
eux, tous cependant offrent mie différence dans les
dimensions des diverses parties et que le squelette de
l ' A p o l l o n forme pour ainsi dire le juste milieu. La
tête est la partie qui offre la plus grande déviation,
car la face est chez tous trop massive, trop grossière.
Chez l'écorché de lloudon seul, la tête est d'accord
avec l'idéal.
Selon M. î t a lga igno, les artistes Grecs se seraient
tromiiés en liiisant les jambes de lein-s statues trop
longues par rapport au corps, parce ipie plusieurs sujets
mesurés par Mr. Orfi l a avaient les jambes plus
courtes. Dans notre plancho, le capitaine do vaisseau
français ne les a pas de la longueur voulue par M.
M a l g a igne. Est-il donc permis do dire que les arti.stes
grecs se sont Iromiiés, ijnrce les dimensions d'un
certain nombre de Français ne s'ac<m-deiit pas a'
leurs idées, et est-il raisonnable de p.^nser c|uc la n
jorité .les hommes soit faite comme il liiut? ne sers
ce pius plutôt la minorité, dai
la loi'? —
as-ci, qui l'en
Mr. Malgaigno a bien le droit do dire que la majorité
«les hommes a les jambes plus cou ries que le
tronc, mais il ne s'en suit pas que la ¡)lus grande
moitié dos hommes ail les jambes comme elles doivent
être. On ixjurrait dire i|Uy les artistes grecs auraient
eu tort, si l'on avait trouvé <|ue personne n'eût les jambes
aussi longues. Les sujets de choix rpie nous donnons
sur cotte iilanche et l'observation jouriialièi'e démontrent
le contraire.
PLANCHE "VI, Vil, VIII & IX.
Dar . quatre planches, j'ai représenté, de face et
de profil, la tête d'un sujet ayant la grandeur de 1727
millim., grandeur du squelette de Weber. On verra
ici plus clairement que dans les planches précédente-s
les véritables proportions des diliéroiilcs parties de la
téte de grandeur naturelle. Je ferai remai'quer en passaut
que la distance cpii sépare les yeux devrait être
solon la tête normale de ôâV. niillimètres. Ciiez bcaucou|)
de personnes, cette distance est plus petite, chez
beaucoup d'autres, plus grande. Chez ces dernières, une
plus grande parallaxe leur permottrait-ellc de juger
mieux (|U0 les |)remières de la forme dos objot.s placés
^ une certaine distance? Chez l'homme la ilistance
qui sépare les yeux est. un peu plus grande que chez
l'LAiNCHE X.
Cette plauche, que j'ai dessinée inoi-môme, ne prétond
pas se distinguer par sa beauté, car je (h>is ilire
que, sous ce point de vue, elle est dessinée avec assez
peu de soin; mais les contours et les dimensions imt
été rendus de la manière la plus exact«, car ce n'e.st
qu'il cette condition que le but ijue je me suis pro-
)>osé; peut èti'c atteint.
J'ai re))résenté sur une même plaiiclic les antiques
les plus célèbres, abisi qu'une statue contemjjorainn,
toutes réduites h la même grandem-, jjour ipie la comparaison
de C0.S diverses statues fiit rendue jjIus liicile.
Ces statues ropréscntent comme on peut le voir
d'ailleurs, l'Apollon, la Vénus de Milo, la Vénus
de Médicis et l'Ecorché de Houdoii. Les
deux premières ont été dessinées d'après les mêmes
photographies que iM. T a u r c l a suivies pour la gravure,
ot si l'on veut bien les comparer, on verra
clairement l'exactitude avec laquelle les doux copies
ont été faites. La Vénus de Médicisaét é desshiée
d'après une photogi-aphie de Mr. Pronk il Utrecht,