v¡x brcTÌor, subtus ad apicem quarta solummodo parte calva; collum subdislinctum, ad latera
pilosum; caput mediocre, iu fronte subelevatum: facies atra, circa oculos, nasum, labia
et mentum nudiuscula, vix pilis rufis iníautis et vibrissis raris obsita, a regione zygomaUca
el malari usque ad gulam conferlim pilosa; nares oblongae, laterales; auriculae nudiusculac,
parum conspicuaei pedes anteriores posleriorius nonnibil longiores, ad liumerum intus subpilosi,
nigro-fuscij digiti baud longi, nigricanti-pilosi; pollex manus brevior, non oppositus,
pollex plantae pedís brevior, oppositus; ungues subcurvi, fusci, pollicaris plantae pedis
tegularis, sublongus, caeteris vix planior; scrotum fusco-pilosum; regio circa anum nuda;
pili dorsi radice brunnei, in medio nigro-annulati, apice castanei, aureo relucenles,
longi, brachii, tibiae, palmae plantaeque nigricanti-brunnei, capitis breviores, in occipite
verlicillati, in vertice'antrorsum, in fronte retrorsum versi, e temporibus, malis, buccis
reU-orsiim et deorsum, in gula antrorsum in barbam confertam 1" longam confluentes,
castaneo-fusci; angulus facialis 32% cerebralis 36°; altitudo frontis
Mono BrasiUensibus audit, in sylvis campes tribus montis Araasoiava prope fabricara
ferri Ypanemae inventus.
I. LE H U R L E V R BRUN.
Les Hurleurs, propres au nouveau continent, se distinguent de tous les autres singes par la
gorge très renflée, par Vos hyoïde tuberculeux, par la voix effroyable et semblable au grognement
produit par une troupe de sangliers. Quoique monogames ils sont néanmoins toujours
en troupes de 15 — 20, et remplissent au coucher et avant le lever du soleil l'air de leur
iiurlam.eat, qui se fait entendre à très grande distance. L'ouverture de leur concert épouventable
se fait par un seul singe, mais bientôt le prêcheur est accompagné de l'hurlement unison
des autres. Ces singes ne sont pas vifs, mais lourds, paressevx, stupides, et se nourissent
principalément de feuilles. Attrapés par le chasseur dans leurs retraites inaccessibles entre
l'épais feuillage des très arbres hauts, entourés de rochers ou de rivières, ils ne s'enfuient pas
loin ou avec la vitesse ordinaire des autres singes, mais ils se retirent assez lentement en
grognant pitoyablement et en grimpant plus haut vers les sommets des arbres. Les femelles
portent leurs petits accrochés sur le dos ou sous le ventre. Comme ils sont très gros
et très gras, ils sont recherchés par les colonistes et les Indiens, qui les mangent même
avec les poil, après les avoir flambé et roti un peu au feu. Leur hurlement les fait découvrir
aisément, et la lenteur avec laquelle ils s'enfuient, expose ordinairement toute la
troupe à la mort. Les espèces de ces singes, quoique déjà connues depuis la découverte de
l'Améric/ue, ne furent pourtant jamais bien distinguées, mais toujours confondues les unes
avec les autres. Marcgrave fut le premier qui en ait décrit deux espèces, savoir le Hurleur
roux et le Hurleur noir avec des pattes rouges. C'est le dernier qui est devenu l'objet de
toutes les erreurs qu' il y avoitjusqu « présent dans cette famille. Buffo n croit l'Ouarine une
variété de l'A louât e ordinaire ; Latr cille a fail peindre la même espèce rouge deux fois, commodes
espèces sont séparée; Linné et Schreber enfin les ont séparé du Pani s eus, et décrit
comme deux espèces distinctes sovs les noms Senicuhis et Belzebub; Mr. Geoffroy
regarde l'Ouarin de B u f f o n comme synonyme au Guaribade Marcgrave, et lui donne
le nomde Guariba ou de Mycetes fuscus. Ce célèbre Naturaliste s'est pourtant trompé
en faisant une description du Guariba toute contraire it celle de Marcgrave. Marcgrave en
parlant d'un Hurleur noir avec des pattes rouges, n'a sans doute determiné aucun autre que celui,
que j'ai fait dessiner sous le nom de S en i cuius niger (Denkschriften der Akademie. München
1813 S. dôZ), nommé plus lard par Mr. liuhl Seniculus rufimamts (Deyträge zur Zoologie
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