médicinaux; l’odeur forte et suave des fleurs d’une espèce eiP
arbre, la fait cultiver h Java et dans la Chine, etd’art communiquant
à des corps graisseux ou huileux l’ode ur“ recherchée de
ces fleurs, prolonge les jouissances qu’elles prpcùreht.'Enfin,
et c’ést ici l’usage le plus répandu et le plus important de ces
végétaux, les fruits de plusieurs espèces |ô n t d’un usage fréquent
sous-la Zone torride, les uns,c'omme pondimçnt, les
autres comme aliment.. Les arbres qui produisant ces derniers
sont cultivés c'omme nous ^cultivons en Europe nos arbres
fruitiers de la famille des Rosacées ,„.et c'est a 'Cause, de cela
R^^un^'efpeéé'd’Anoiïe' porte .le nom .vulgaif^de Pommier-
cannellier. Si, d’un cotéÿSlîhtérét que peurinspi^glaconnais^-
sance de "des objets*diminue par l’étoîgnerÇent. deil”lieux où
leur usage est journalier, fls |n F , a*un autrecôlé, l'aurait particulier
de la singularité ët deda rareté, celui qui est attaché
a la connaissance^de's"usages diflerëns des’ nôtres et à celle
des objets nouveaux ou peu connus.
Lès matériaux dë cet ouvrage m’ont été fournis, parties
bibliothèques de MM. Gouàn ,de.panaoïlè et Boucnët, par
les herbiers,dë MM. Humboltd ëtBonplaqd, Delessert j,de
Cïndolle, et par la -belle collection de plantes du Mexique
âe M. Môcino. En outré, M. Dé (‘’anddlh* â7bie a me
communiquer les descriptions manuscrites des‘espèces, nouvelles
qu’il a’vues'à Paris dans .lès< vastes E^BM^dë^MM. de
Jussieu"', Desfontaines et" du Muséum d’Hrstoire naturelle, et
à ïLcradres dans les riches" herbiers ^ a ^ u%J.h Banu|s^ét dé
M. Lambert. Les Hommes célèbres que je viens de citer.' pnt
mis leurs collections à ma disposition avec la plus grande
bienveîllânçe. Ils voudront bien rëcev'qir, ici l’expressionr de
ma juste reconnaissance.
MONOGRAPHIE
■. : D.E. L A F A M I L L E
d e s E M w i
i .
H L S T G X R E G É N É R A L E .
-Epoques < dé la découverte des espèces,
A .f i lu nE^éip’èi?è (TÀnonacée n’a ’été connue des anciens ; la raison
en est que presque toutes les plantes qui’composent ce^tç’ famille:
sont originaires de pays qui leur étaient inconnus. Toutes les notions
que les Européens ont de c’es plantes sont postérieures à la découverte
de l’Âméfiquë ^erpremiêres date ht ‘de la première’ moitié
du sèizièiriè siëfife. Dans S e v r a g e ' d’Oviedo sur l’Amérique, Üiié
dés' " premières descriptions' dë' cette bêllë partie du mOride'^Çi)'; ou
trouve sotis le nom de jGuarÊiêàHuS, la^desctiptiéh1 du fruit1 ^de
VAnona squamosa L . ,, arbre fruitier .cultivé aujourd’hui'dans des
deux Ijqdes. Malthiol à peu pressa’la même^épô'què, â décrit
(l) Historia general de las Indias. < i .KfOt’
fayCommentaria in Dioscorid&h. 4548*. >1'