un fruit qui se trouvait alors dans ie commerce Sous le nom de
P oivre d ’Éthiopiey fruit qui appartient aune espèce à’Unona. Vers
le milieu du^iè^qumwpnt, Pisqpjpt jMarcgrave~(j-) qpt^é^i|^ipiqdjm-
plètement 3 ou;4 espaces.du Brésil.:A la fin du même siècle ou au
commencement du siècle suivant, Rheed (a) a fait connaître plu-;
sieurs espèces du Malabar ; Plumier (3). enfla décrit plusieurs xdés
Antilles. Dans tout le cours du® Ï8:.e’ : siècle, presque tous les botanistes
qui onJ> parcouru des p^ÿs situés sojas les tropiques, ont apporté
quelques ontvifait1 conhMtré ou qui qjp# été
décrites depuis par les possesseurs de leurs collections. JDans les
ouvrages généjaux, on voit le nombre des espèces de celte famille
suivre la progression suivante. Linné (4). en indique 1-3-'dans les
divers genres qui la constituent j*Willdenow^ln en signale 36,^'e.t
Persoon (6Y_A I. Je me propose ', darisjjsé mémoire faire connaître
rqo espèces , de donner les figures de 3a 4 et caractériser
•les genres d’une manière plus précisé qü’on ne Fa ïait-jusqii’à ce. jour..
Àvânt dé passer à l’histoire particulière de ces genres, je vais tracer
Thistoire et la description gébéraTé '3è la famille qu’ils composent.
I . H istoire ET V)&. LA FA'M.ILI;§.
Paçmi JèsViplantes«poîypptales bypogynes, on remarque dnmeiÿrs
groupes dugènrgs qui ont entr’eux une, grande ahalggî.ç, de structure
et de port, quoiqu’i l constituent aujourd’hui, „etayec raison, plusieurs
famillesdistinctes, savoir : le^Djllerijacées, ,lês Magfioliâeee^.
les Anonacées , les Qchnacées et les Sirparoubées, aussi, atlonsmods
voir quq tes prêmjçrs botanistes,qui se TSOnt,’(occupés de rapports
((jJ Historia naturalis Brasilioe.
-«(a) Hortos Malabaricus. 1678-17,98.
.(3) Nova genera Americana, jùg.3.,
Species pldutaiym* Supplementum^ plantarum, jjS x ï.
"(5) Species plantaruin. tom. IL, purs 2.. 179.9.' •
(6) Enchiridium botanicum. vol. II. 1807-.
n a t a ls plus ou moins rapproché les genres qpi les composent
.•Linné , avec ,sai. sagacité.drdin^jrlj-, avait formé sop J?2.e ordre
naturel, sous le nom-de- Côadf£natcç^ÇiJi,yàe& .genres Lirtodendru-m,
Magnolia ' qt Michelia , qui -sj}r)t .JesJ t jg ^ de la, famille des
Magnoliacées, et des%enrés; Xylopia^,,Anop,a, etlU$iar$(i, types dé
la famille des Anortacées. iGes,.,deuxtfepriltesxsunt^ én effot, les plus
voisines,; leur affinité estrtelle, que quelle que soit/-la sérié linéaire
qu’on adopte pour tedisppsi/îion dés>îfamilles des plantes, elles ne
pounonl jamais être ’éloignées l’uric-f Je l’aucrfe./'
’Adanscm’Çf)',‘ procédant à la formation cTês‘ farnîïles "naturelles par
Une méthode artificielle,nréunit,uidan!sf«a’^4oF famille, sous le nom
ià:Mrymhst, rrï 'g’éfirès polypétale'r'p'ôïÿgynês/ L’dii' ’d’eux*, ’spn genre
F a g à r a a les étâmînS^>^"éfigy®|s’ "et ‘'së' trouve" tout-à-faB déplacé
dai^Se'jgrpüpe. Les .douze autres, qui .sont', polypétales Üyp.o-
gynes, ont entr’eux -de-, .nombrexises, .affinitës æt^.appartiennent aux
familles suivantes: les ftenoncmafè^&f.^lesDillenianées , les Magno-
liace«s , les““'Ti'imiffiées ^Slêi|jspèrméeé.
__ Tjnffipq, Bernard"" dé dans la ^iMbmioff j&rdin dé
Trianon, réunit des genres,tcc>nnus alors dejuos\Anànacées actuelles,
.avéoTes genres uOchha ^GujcaieffaJèt. I/licium „ e t ,plaça , ce groupe
immédiatement âpres les genres . Firiadendrum. éjï'1M'iignol{a.
11 était reserVé au^felpbre Anfi Laur. de ,,fle tracer d’une
mafiièrfe précise'des caractères étalés limites delà famille dont bous
nous "’occupons. Son immortel Généra wb)~ nous offre la description
exacte de Gette fapîilte,,, distinguée parades caractères claiW*et précis
defcëlles avécrWqiïefles eïïe1 avait"* été jusque-là çqnfpndqë, et for-
;nïàrit' un grôupe parfaitement naturel.
La famille,ides Anq.paçées diffère" de" toutes* celles* .avec lesquelle#
elle a’dès affinités, p'ar jsimc’alicé'à troûilobes, rarement à quatre ;
par ses pétàlA,’ le plus souvent âuynpipbré ‘de"six, disposes sur
I É Z . Ordines natarales , in Gen.
» F am ille des plantes. 176^,vol. II. p.‘ ^iy.'
(i)G én é ra plantarumsecundàm ordines naturales disposita. ij&g'.p. à8ï ï