
Sé
naître ces sensations,
dégroéhersyjprés de Jbcéàft,me rappellen’tp as à notre ’âmep: et- Wfekmt à
riôs'sen^âes- plaisirs d’un ordfë; Stfférieurj»feti ifi fious; peribettedcdétams
occuper que du plan du Créateur, qu’ils indiquent d’une manière forte.
J ,N?;'24.r
J ’emprunterai ici la belle description que M. Acerbi a fait dm rocheç
du Cap, Nord, dans le voyage qu’il a ppblié. en, Anglois cette année!
J ’avois fait mes descriptions avant d’avoir lu sojaljvrè, mais je* préfère
une. traduction de la sienne à mon “propre ouvrage. Je tâcherai, epjaisant
passer seaidéeS dans ma langue, qn’ellésiperdent le mpinspossible. Voici
comme il s’exprime i -
. “ Le,Cap Nor^est un roc énorme tqui fait une forte projection dans la
fger'i g^)£é,à.l^fureur des vagues et aux assauts des tempête^, tous îes"ans, il
^ d é tru it et se ruine.bj Là, tout est solitaire ; là, tout est stérile.; ià, toutTest
triste,et d ^ i^ é i^ n t. La forêt ombrageusé n’orne plus la tête fies montagnes;
les aspérités du roc. grisâtre ne-sont'pas couvertes pàr u n seul arbrisseau.
Le chant des oiseaux, qui égayoit,-même les bois de-Laponie,
ne se fait plus entendre dans .ce lieu de désolation ; le seul son qui y frappe
l’oreille est .celui du mugissement des vagues, assaillant sans cessé;,'les
niasse»:,qui s’opposent à leurs coups redoublés. Le soleil, distant de 1 horizon
de cinq, diamètres, et i ’inconimensurable océan, en contact apparent
av.ee; Iç. ciel, forment les grands traits de ce' tableamsubljme. ^ Le souvenir
des occupations; et des inquiétudes des hommes se présente ici comme un
.songe,* on oublie l’énergie, de la nature animée, et ses différentes formes : la
terre est contemplée seulement dans ses élémens, et comine constituant une
partie du système solaire.”
FIN.
De l’Imprimerie de Cox, Fils, et Baylîsj Great Ôueen Street,