
géographique^ cet égard; son livre est intitulé, Voyage, au Fond de la Laponie,
quoiqu’au feit H n ’y ait pas mis le pied. On est ici à environ SO lieues
de Tornea.
" N? 15.
Vue d’une ÙH&raete de la Rivière d’Æten appellé JSkide F'w+KitK
Jusqués là les rivièrès dont lés Wés'ent iptêcêd€' cfellê-cï âvbiént leur
cours ciu <Mé du golpheBe Bothnie, ceifè^i%léiîfendu coté dü èap Nord.
T .a cataracte 'représentée ic i a une misse d ta u plus co'hsidéràbîe que
celle du Rhin, mais Iûi est inférieure eït' hiutëtir,' et iffi^tdmhè *qüë ’dé
4*6 pieds. La rivière d’Aïten aprèsavoir formé plusfeufi %cs_de la’plus
grande beauté, se resserfë'avant de former cétte catâractër -L%frer,n’en est
point gâté par-de petites maisons mesquines commet Schaffousei et le coii'p
d’oeil en est extrêmement imposant ; .ici nous sommes à 2£> Jieues au-delà dé
Kautokeko, petit village Lapon, et à 150 lieues de Tornea', près dé l’église
de Masi, bâtie pour l’usage dés Lapons e» hiver, mais inutile en été. *£
Vues des Monts appelles Sjallen, et d’une Chute d’Eau d’une immense Hauteur^
d’un Ruisseau appeUéKiorioéoki, qui descend de la.Montagne/âe K ulti
TundurL
Ici nous avons-quitté le fleuve d ’Alten, sa navigation deyient impraticable,
en se faisant jour à travers les montagnes déjà nommées il forrne
'plusieurs cataractes. La chute représentée ici tombe d’environ î$QQ pieds,
et
et passe sous une voûte qui a l’air d’être artificielle ; ici commencent à proprement
.parler les Alpes de ,;la Laponie le paysage est extrêmement sauvage
^e.t aride, et il n’y a que le bouleau pleureur, qui y donne ' quelque
àg^émentjpj&tte, rftute ÉË& extrênaerçen); difficile, et aucun voyageur n ’avoit
encore tourné ses pas dé ce .côté quand ces vues furent dessinées. ;j Le pays
prend .ici un caractère ,dç sévérité qu’on rye prouve point ailleurs. La yégé-
tation nMs|: brillante, consrçe à Muaniqniska, et nous,.yqilà enfin arrivés
.à,pearoclyers fitéplfa^u’pps’attend..à trouver dans le nord; le plaisir devoir
cette t immense çiiute,, .doit néc^§aireuien,t être acheté par l’incqnyén ient de
.la mprsure de terribles,-in$eq$p&a.yi pousuivent lç voyageur sans relâche dans
tsa®?ute.;. ,.on me peut pass^-ces rnontagnes qu’à pied,- en faisant porter sa
,|eqtç.et^o n ,h a s^ sp% teL ap o n s.
N? 17.
:Otoe immense Çhute:;qui se cache dans les Mues se trouve à la Descente des
Alpes à environ 13-' Lieues de la précédente.
v. /Ühe- chute placée ainsi sur le sommet le plus élevé d’un rocher, est. un
specfecle-ipeu ordinaire : au bas oit, voit un petit lac, et dé la iieigé sur les
rochers qui dominent; lelâe, quelques' bouleaux, dispersés dans fe paysage
reposent l’oeil,, efcibnt un effet agréable ; un peu plus loin le fleuve d’Alten
aeparoîty et de ce moment le paysage redevient-encére riant; la partiefjéen-
•tenue entre Kantokeino, et cet endroit, 'est: la plus aride de tout de pays
entre Tornea et le Cap Nord. Bans tout le distriçtde Kanto^inoi qui est
dçi 79 lieues sur 40, il n’y a que deux villages, 12. familles fixes, e t environ
©0 «d& Lapçns errans,.. , On. s’aperçoit sensiblement sur ces montagnes
dé refroidissement de l’atmosphère.
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