DI C T IONNA I RE
D E L A
G É O G R A P H I E S A C R É E ,
Où Von trouve la notice des Peuples, des Provincesj des Villes ^
des Mers j des Lacs, des Rivières , des T or rens des Montagnes
dont il est fa i t mention dans VAncien èt le Nouveau-Testament.
A
A b a n A , rivière de-Syrie, qui passe à Damas. Elle sort du Liban au sud-ouest
de cette ville ; et s’étant jointe au Parphar, elle entre dans la mer de Phénicie,
près de Balanée. Benjamin, dans son Itinéraire, dit que les habitants de Damas
ont des fontaines dans leurs maisons, qui tirent leurs sources du fleuve Abana.
Dom Calmet croit que c’est le Baradi. Le prophète Elisée envoyant Naaman
aux eaux du Jourdain poùr s’y guérir, celui-ci répondit : N ’avons-nous pas à
Damas les fleuves d’Abana et de Parphar ? 4* Reg. 5, Ÿ. 12. Long. 54. Lat. 33.
A b a r im , chaîne de montagnes qui s’étend entre le Jourdain et le torrent
d’Arnon. Là sont le Phasga et le Nebo. Ce fut sur l’une de ces montagnes que
Moïse eut ordre de monter, pour voir de son sommet la Terre promise.
Num. 27. ir. 12. C’est-Ià que le chef de la Nation sainte cessa de vivre, après
avoir béni le peuple. Deut. 3a , f . 49. Ce fut dans une caverne de ces montagnes
que Jérémie alla cacher l’arche d’alliance, le tabernacle et l’autel des
parfums. 2. Mach. a , f . 4* Et nous présumons qu’ils y sont encore. Long. 53.
Lat. 33.
A bdias ,. c’étoit le nom d’un officier d’Achab ( 3. Reg. 1 8 , f . 4 ) , qui le donna
à une montagne en laquelle il nourrissoit cent prophètes, que la persécution
avoit obligés de se cacher. Elle étoit toute percée de cavernes, que saint Jérôme
a visitées avec sainte Paule, dans la tribu de Manassé, frontière d’Ephraïro.
Elle devint un repaire de voleurs sous Hérode, qui les détruisit.
A bdon , ville royale, qui devint léyitique. On la nommoit aussi Madon. Elle