BourdcUc. ecltc liabiUilioii aj.parliriit à M. k baron de Morlaux, ancien iiiililaire,ibnil les lionorables
aelioiis sont en grande renonunée dans le giays. Cc respectable cbcl' de la plus beurrusc raniillc voit
ses gni'its el ses vérins i cnaili'c et bi illerdaiis sou digne fils, maire du village de la BourdeHc, el dans
la jeune el intéressante épouse qu'il lui a donnée, cl qui les transmet à ses pelils-eiifantâ. Nous devons
ravanlnge de sa ¡.récieusc coiinaissame aux instances obligeantes du vieux Samt-Jcan, aubergiste de
la /¡asiidc, qui attacliail, avee raison, beaucoup d'importaurc à nous faire admirer les beautés pittoresques
de ee <lomainc. L’accueil bienveillant ct coixUal que uous reçûmes do \L de Morfaux, les
reiiseiguemcnls curieux qu'il uous clouna sur le canton qu'il liabile, ct surtout finiprcssimi que
produisit en noos le spcelacic ravissant de l'union qui régnait dans sa famille, nous ca]ilivéreut
U'Ilemeiil. que nons |)erdiincs eiitiéreincnl de vucl'objel île notre visite. Le leni|is cl les beures s'écou-
laicnl; notre coinplaisaiil iutroduelcui'. faligué de uous attendre, )iiit le parti Je s'en rcloiimcr a la
Bastide, sans avoir [lu jouir du |ilai»ir qu'il s'était |irouiis de notre surjirise et de notre adiniraliou.
Ce l'nt dans 1a société des aimables bûtes du ebàlean de /a HourdeUe que, plus lard, nous finies la
lounice dn parc ct des jariliiis, el que nous pûmes à loisir rendre justice au goût exc|uis qui a présidé
a leur ordonnance ct à leur disIribuUoii. llival de la nature. .'I. de HorMux a créé un site digne
d'élrc adopté [lar elle; mais tout en la (irenani pour guide, il na |jiiinl poussé l imitation jnsqua la
|xirodicr par de prétentieuses et vaines tentatives. l’Iacécsd.ms le terrain où elles |>ouvaieiil le mieux
lénssir, les fleurs, les pl.inles raivs, ilis|xisées en corbeilles, réunie* en massifs, orncol de l'éclat lic
leurs couleurs les environs de lliabiuiioii. Plus loin, de vastes prairies, fécondes en excellents Iter-
bages, remplai enl ce* garons dispendieux qui n'ont d'autre mérite que leur monotone verdure; elles
sonl parsemées d'arbre* délacbés ou agréablement groupés,« qui s'allient parfaitement entre eux [lar
leur* formes ct la eoitlcur lin feuillage, l’oiut de grandes « longues allées à |iertc lie v ue; |ioiuI de
parterres galonnés de buis M oITrant lie baroques dessins; |>oiiil de murs ou de palissades d'.ubres
taillés an cordeau. La vcgét.ilioo livrée de toutes paris à sa libené nalurelle v jiroiluil leff« le
plus vrai et le (ilus pittoresque. Quelle riebessc dans les masses! Que de grandeur daus le* oIh
jets! Quel merveilleux aeioril d.m.s le* détails! Satisfait de ce qu'ou possi-dait. ou n'a point clierclié
a obleiiir ce qu'on n'avait pas, ce qu'on ne pouvait avoir, el .i surcharger le terrain d'objets futiles.
ilis|v.,rates, ou ridiiule*. .Vu.ssi vous n'y trouvez |i„inl ces ermitages loujoiii-s déserts, des Unq.tes
eu ruirivs, des grottes ou des rocliers factices et des tombeaux sans douleur. VArise, qui borde ce
' Iiname au Nord, le séiiariiil d'une lisíele de terrain qui en fait partie; les (iro|>riélaircs n'avaient
mg ilélimrgagner el ¡lasserlc [kuu de la DasUdc.
de s'_v lrai)*(iorler que d'aller p;
a eonstruetiim i! un pont, et un pont élégant el léger s'est élancé sur
lié que la saison Irop avancée, « le soin que demandait b. publication
lit |>.is peiiiii, de céder aux instances de M. de Modaux, el nous aient
quelques jours d.ms sa eliarmautc liabilalinn. II désirait nous conduire a
•u beaux effet* naturels, qui se Ironve à .me ilc.ni-licue de ta Basu
re iKiril de c
mibien avoi.
privé du pbisi
lide-<lu-Sérou,i,m Mac moiilagiie
de la Tour de Loup, située à |>eu de ili
de l'origine « de la eélébi ilé de celle
li.aiis la note ei-dessnn*. Celle aiiceil
de Plulioor-te-Rrl: elle r.mr.elt,. ,t
J» f.lire vL.._
iNord-Oiiest de la Bounkllr. L'histoire qu il ni
lous parait asH'z , urieuse |K,ur que uous l.a i
i|ii.itorzu me siècle («ml assez bien le «ira
mesure qu ou s'éloigne de la Bastide, l .igrii iill.ire liéeliiie sensiblenieni ; mais elle sc mmitie de
nouveau riche de ses plus beaux dons aux approelies de Poix. Ce trajet ne demande que deux beures,
depuis que l.t route, naguère fort dégradée, a été ré[iarée, él.irgie. el daus quelc)ue< |>arlies rclraeie
sur uue ligue plus droite. Cepeuilant, comme à ¡xirtii- des euvnxms du Bouhu elle ¡.as«' toujours
sur le flanc de U luonlagiie SaitUSaueeur, il ii';i ¡las été [»..«sible de liiiiv éviter les deux forte* «'.les
qu'il faut descendre pour alteiiulre la vallée de \Arkge au lieu où s'élève la ville de Poix'.
Un simple cou|V-J'oeil jeté sui' l.l pbmelie qui suit, fera sentir que faspccl soiis lequel sc presento
celte V ille c.*l une véritable bumic fortune])Our un [leiulre ¡laysiigiste; el ou coaeevra sans ¡leiiie fem
pressemenl avee lequel nous en fîmes, le lenilemain de notre arrivée, le sujet de nos |iremieis travaux.
Pour l'uitelligeuce des |iarliculariléi que nous y .ivons observées cl Joui nous dotmeroii* les ilélail,
dans la feuille suivaulc, uous croyons uvoessairc ileii indicpier dés à préseul les objets les plus
saillants.
Le grand Ix'ilimeut que fou voit sur le second jilaii, .m-iiessus d une rangée de jeunes peiijilier*
est f hôtel de la Pre/eciiire, situé d'une manière lieuieuse ii I endroit oii XAriège reçoit les eaux du
Larget; celte petite rivière dcseeiiJ de la vallée de la BatguiUire, ouvcrlc à l'exlréuiilé droile d„
tableau. Tout aujircs de cet liàlcl on a|)eriyiil une ancicime |K)rle de la ville; plus liant, el sur b
monticule qui porte le nom de rocher de Poix, on ilisliiigue le palais de Justice, autrefois le château
des loniles souverains de/'otic. Au-dessus se nionlrenl. en ampliilbét'ilrc. le* n-sles de vieille.»
murailles erénelécs. des portes, des |)lales-l'ormi -*. « le clicmin tournant qui condiiil jusqti'.iu »oimiiet
du rocher, il'oii s'élèvent les trois belles tours qui le couromieut. Vhitel de ht Prefecture ne laisse
voir que la Uiilurc de [egUse Saint-Polusien <|ui lui esl atlvu.inle, « eai lie beureiisemcnl .i la vue
la plu» grande |xirtie des maisons tristes el mal bûlie* de la v ille. .V son exliviiiilé, cl d;iiis le v oisi-
nage de l'-Z/rége qui liaignc sa lisière orientale, a|iparail I étage supérieur d’une vaste el magniriipic
caserne que nous avons vu conslruiiv ra].idem«it an bout lie I,. grai.iie |.romeiiaile de Ftlottc, el
être bientôt tiiLse en état de loger deux bataillons. ,V gauebe du rather, mais d.ms le lointain, on
distingue le clocher et les ruines de [ancienne abharc de Montgauzy, fondée. liil-im, du li'in]i.s de
Charlemagne. Dirigeant ensuite les regards le long de la rivière, ou voit fu«««/ pow,.tAet\\ arolies.
par lequel on eulrc a Poix, lorsqu’on y airive |xir la toute qui va de Toutonse eu Espagne. Sur la
u [liexl de la montagne dit Piiech, oi eoiislriiil 11
I* bien liàlies et d'une Imnnc arclnlecliire. De ee iiimdiro Mjiit les hotc/k/ies ililes le
lia ¡iroximiléibi pont, et ou dcscxmdeiit de prèférenee
Horherde Po’X et lHôtel des ! o) agcurs \A.\cces
l.iemot un fort agiéalile faubourg, nnliii. au fond du tableau parait le joli mainelim de Monlgui/tnnl.
isolé el détai llé de* montagnes plus éloignées de Carayhnt i-l AePntyoU, qui sonl comme les si iili-