
Tant d’avantages d’un côte, tant d’incoii«*
véniens de l’autre, doivent engager les
Européens à redoubler d’efforts pour former
des établissemcns qui puissent soutenir
f
la concurrence (avrec ceux d’Egypte.
Faisons des voeux pour voir rcpnrôitre
un autre Réaumur. Un propriétaire savaut
et riche, z élé pour l’intérêt dû
son pays 9 qui examineroit tous •les
procédés de l’arc de faire éclore et
d’élever les Poulets , porteroit cet art à
sa perfection , l’enseigneroit aux habitai]$
du village voisin de son établissement.
Bien-tôt ces paysans deviendroient tous
d’aussi habiles cpnductcures de four, que
les Berméens, ce qui ne seroit pas plus
difficile pour eux, qu’il ne l’est pour les
habitans de Montreuil, de dévenir de bons
jardiniers. Nouveau dictionnaire d’histoire
naturelle, vol. 18, p. 425.
Il me reste maintenant à indiquer les
variétés ou sous races qui se remarquent
habituellement', dans la race du Coq vulgaire
ou villageois ; je çonsidère comme
sous races ces Coqs et ces Poules qui ne se
distinguent pas des Coqs villageois par des
caractères particuliers , chez lesquels , les
différences ne portent que sur la taille, le
plus ou moins d’étendue de- la crête,
celle-ci double ou remplacée par un pan-
nache de plumes, les pieds et les doigts
emplumés, ou lisses; et autres dissemblances
de cette nature.
Je décrirai ensuite les espèce particulières
qui s’aiient avec toutes les autres
, et produisent des individus féconds ;
les caractères qui distinguent ces races
maintenant domestiques , sont trop sensibles
pour ne pas séparer ces oiseaux
des Coqs villageois : il sera fait mention
de chacune de ces espèces dans des
articles séparés.
CO Q V U L G A I R E HUPPÉ.
Gallus Oistatus. Brhs,
ettè race différé du . Coq
crête par une emple touffe
qui s’élève sur la tête : il
villageois à
de plumes
se trouve