
qu’ils approchent du terme où les Poulets
doivent en sortir ; on peut les visiter,
les retourner, les déplacer avec plus de
facilité.
Lorsqu’on a gagné le vingtième jour de
l’incubation, on voit déj’a quelques poussins
briser leurs coquilles, le plus grand
nombre éclot le lendemain avec ou sans
aide ; il en est peu qui attendent le
vingt-deuxième jour.
Les plus forts poussins sont portés dans
la chambre destinée à les recevoir, pour
être distribués à ceux qui ont fourni
des oeufs, et qui en obtiennent deux pour
trois; les plus foibles sont conservés quelques
jours dans le corridor.
Cette première couvée ainsi terminée,
on procède à la troisième, et en même
tems on se conduit envers la seconde
comme on a voit fait pour la première
c’est à dire que dans les fours Nos. 2,
4, 6, io , 12, on déplace une partie des
oeufs, on supprime le feu, et qu’on n’y
reçoit plus de chaleur que celle qui leur
est comminiquée par les fours à nombre
impair , dont le tour est d’avoir le feu
dans les rigoles de leurs chambres supérieures,
et pendant les dix premiers jours
de l’incubation des oeufs, on continue la
même manoeuvre sur toutes les couvées
successives qui ont lieu pendant la saison
des couvées.
D’après cette description des procédés
pratiqués en Egypte, nous croyons qu’on
n’attribuera plus les succès qu’on en obtient
dans ce pays, à la bonté du climat.
En effet, au lieu de cette flamme momentanément
considérable, capable de produire
une chaleur irrégulière , et comme
dit Copineau , de causer un flux et reflux
de variations perpétuelles ; on ne
voit que de la braise qui ne donne point
de flamme ; au lieu d’un combustible fournissant
cette énorme fumée , q u i, dissoit-
on, inondoit tous 1 es fours, et qui auroit
du pénétrer tous les oeufs, étouffer tous
leurs germes , aveugler tous les gens occupés
à les soigner ; on ne voit qu’une
matière k demi consumée, mise dans l’état
4e ne pouvoir plus donner de fumée, et an