
 
        
         
		I S  
 » o o l w r p c i i  \ainl<-  KU^l  \iiii  (iiiinca  SI'ZIPIÍ,  en  alien  loondcn  do  WILLP  SIITO|)  IIOM'II  tic  oorslroek,  die  konschclsnid  IA  IOOR  
 \ I u , s ( > p l i a ¡ ; a  pci-sa,  martr  l>ij  .\1 u s o [ > l i a g a  piirpiiroa  oiUbreckl.  Daairnlcscii  Lchoordcn  alio  door  ons  go/.ionc  \ooi-wrp<'ii  
 \aii  SciH'saiiihli'  lot  laalslsfiioc-inde  soorl,  dit  nas  ook  licl  scval  inol  con  zcslal  voorwcrpcn  van  Spiicsainbic,  door  Sw.xnsoN  
 oKilci'zocht:  zic  SnAnso\,  I.  a.  pl.,  IMi.  22S.  De  »raag  of  men  dezen  vogol  als  t;piip  «¡sene  soorl  of  sleclils  als  eene  plaalselijke  
 vei'sciundeiiheicl  van  Mi isophaRa  persa  inool  Ijpsolioimen,  is  voor  hel  ovcriso  eene  ao' l c ro  daii  die  over  liel  slandvaslig  
 vcrschil  \im  lieid.-  ¡ienocnidc  l>il  \ei'seliil  schi¡iit  in  dcr  <laa<l  le  lieslaaii,  on  in  dil  ge^al  behoorl  liel  leii  iiiinsk'  oijftcgeveii  
 en  iiileonjiczcl  le  uorden.  Dal  Coi-ylI>ai\  Hnf foni i  oorspronkelijk  op  de,  door  LO.ULUM',  op  plaal  17  van  zijii  n e r k ,  ar¡ffbcelde  
 M n s o p h a f i a  persa  benisl,  licblicn  «ij  reeds  bij  laalslftenoemde  soorl  aangeloond.  en  blijkl  ook  daariiil,  dal  dil  voor«erp  >aii  
 Li:v.viLi,A\r  nil  Cininea  al'konislig  was.  De  bcnaniing  van  Buf foni i  mo d  derhalve  vervalleu  en  die  van  p u r p u r e a  of  sencga- 
 I c n s i s  voorgelrokken  worden.  
 11.  MISOPIIAGA  ALBICBISTATA.  
 1'I.iAT  11.  
 L e  T o n r a c o  d.i  Cap  de  B o n n e  E spc r ane e ,  BUTO.X,  nislohe  natardh,  deeltí.Mdz.  301;  Le  T o u r a c o  de  Guinée,  
 lUm>.\.  I'hnwhfs  imh,minces.  601.  —  l.P  T o u r a c o  Lonri.  LEVAH.I,.\\T,  IlwUnre  naturelle  des  Tourncos,  hhh.  2»,  pùaf  1«.  —  
 T u r a e u s  alboerislatiis,  SNXIEKI-AXU  in  GHAV,  Genera  uf  Birds.  —  O p a e l h u s  persa,  VIKILLOT,  .TOHI-CBK  OicUonnaire,  deel  
 W,/s.  30/1,  piml  h.  -  S p e l e e l o s  eorv  lliai.x.  WAGLO,  S,jshn,a  avinm,  1.  
 .Men  kan  <leze  soorl  dadelijk  daai'aan  herkennen,  dal  liet  groen  op  aHe  deeleii  der  vcderl)ekleeding  lieerscliende  is,  niaar  
 vooral  ook  aan  liare,  aan  IKÍI  cinde.  van  eenen  nilteii  zoom  voorziene  kinf\ederen,  en  aan  de  zeer  onhvikkelde  nensvedereii,  
 i^elke  niel  alleen  do  neiisgalen,  niaar  ook  een  gi-oot  geileelte  van  den  gclen  bek  bedekken.  Zij  lieeH  overigens,  zoo  als  Musop 
 h a g a  persa,  eene  «¡lie  sireep  *oor  en  eene  acbler  liel  oog.  
 (iebeeie  lengle  0,/i/i.  —  \  leug<-l  O.lSi  lot  (),2()¿i.  —  Slaart  0,20  loi  0.21.  —  \  oet\vortel  0,0A«. —  Knif  0,035.  - -  l$ek  O.OIS.  —  
 lloosle  van  den  bek  0,01/i.  
 In  groolle  de  overige  gi-oene  soorlen  met  rood  aan  de  vleugels  o^erlreil'ende.  Bek  naar  eienredigbeid  kleiii,  van  boven  
 ^rherp  toelooi)c-nde  en  gewellVI,  geel,  en  toi  aan  o I ' o v e r  cle  helCt  b.alckt  door  de  zcer  grc.oiti  neiisi c d t T e n ,  oncbj-  «eike  de  neusgalen  
 geheel  ^erborgen  /.ijn.  Iris  van  het  oog  en  naakle  oogkring  zoo  ai.s  biJ  Al i i sophaga  persa,  kuif  sterk  zamengedriikl,  
 \ a n  voren  hel  lioogsl,  naar  acliteren  afgeroiid  alloopende.  Kuil',  lieliahe  den  witlen  zoom,  kop,  hals  lot  op  di'ii  krop  en  over  de  
 liorsl.  /.oi)  als  ook  de  iiianlel  en  kleiiK^  vieugeldekvederen  fraai  sapgroen,  maar  oni  liel  oog  eene  z«arle  en  Uvee  will.!  slrepen.  
 Boienzijde  der  staarlpeimen  en  der  vU-ugels  beliahe  de  roode  bnnden.  en  de  bovendekvederen  van  den  .slaarl  IVaai  glanzig  
 donker  ge.'laelilig  groen.  Aclilerrug  znarlaehlig  met  sraauwl)laaiiwcn  ivederseliijn.  Borst,  bnik,  selienkels  en  oiiderdekvederen  
 van  den  slaarl  /«aUgraauw  in  hel  groene  spelende.  Onderzijtle  der  vleugels  /.«varlaelilig  bruin,  niaar  d<^  kteine  dekvedereii  in  het  
 grasgroeiu-  Irekkemle.  
 I.EVAILI,A\T  heell  over  deze  soorl.  die  volgens  hetii  door  de  Hollanders  van  Zuid-Afrika  L o e r i  geiiocmd  wordl,  voorlreflelijke  
 naarnemiiigen  geniaaki;  wij  ileelen  ze  hier  in  hel  oor.spronkelijkc  on  in  haar  geheel  medc:  »Cot  oiseau  osl  peu  faroiiohe  <-l  
 se  lai.ssc  faeilemenl  approelier.  II  est  memo  si  confianl  ol  en  mOnic  lonips  lellenienl  eurieux,  (|n'il  vienl  de  hii-môme  près  de  
 l'homme  ou  d'un  animal  qu'il  aperçoit,  el  qu'il  suil  iiiOine  d'arbre  en  arbre  en  faisant  enlendre  son  eri  de  plaisir,  qu'on  imile  
 parlailemenl  par  la  syllabe  »cor"  prononeée  longnemenl  du  gosier,  en  la  Ireniblolanl  par  le  mou-n  de  la  langue,  qu'on  fait  vibrer  
 <'n  Irainant  beaneoup  sur  l'»r".  11  aecoinpagno  aus.si  ce  cri  <l'aise  par  des  alliludcs  les  plus  graeieii.sos,  soil  en  abaiss;inl  toul  a  
 eoup  sa  <|uoue  très-épauouie,  soit  en  la  relevant  en  forme  de  roue,  en  même  lomps  <|u'il  bal  el  díjiloie  ses  belles  ailes,  donl  on  
 aperçoit  alors  le  riche  Uiearnat  dans  loulo  sa  splendeur.  Outre  ce  eri  de  plaisir,  crni  esl  aussi  celui  c|ui  exprime  <'liez  le  màl<-  k  
 senlimenl  de  l'amour,  il  en  a  un  aulre  (lui  <-st  celui  d'appel  et  <iu'on  rend  Irès-liien  par  le  mol  »corow",  prononcé  Iniil  à  div  lois  
 de  suite  chi  fond  <lu  gosier  et  en  grasseyanl;  j'élais  l.dU-ment  panenii  à  bien  eonlrelaire  ees  d<-u.v  sortes  de  eris,  (|ue  je  faisais  
 approolior  Af.  moi  loiis  les  Touracos  <lu  voisinage  <|ui  pouvaienl  nVenlendre.  lói  aulre  cri,  celui  de  la  frajcur.  d.'  la  <Tainl,.  ei  
 de  l'effroi,  et  qui  faisait  fuir  tous  eciu  do  ces  Oiseaux  qui  lenlendaient,  et  qu'ils  manifeslaient  à  l'approehe  d'une  Chouollc  ou  
 d'un  animal  malfaisant  quelconque,  esl  formé  de  plusieurs  sons  éolalanis,  qui,  eu  relenlissant  de  loin,  ressemblenl  à  des  sons  
 précipités  de  trompettes  guerrières.  Ce  cri  est  absohimeni  le  même  que  celui  (|ue  lait  enlendre  le  l'<'rro(iuel  \asa  lorsqu'il  «'st  
 saisi  de  rra\eur.  Quoi(iue  les  T-ouraeos  soient  naliirellemenl  Irès-eoiinanls  et  l'oi t  eurieux,  cependant,  lors<iu'ils  avaient  appris  à  
 leurs  dépens  l'cifel  de  nos  armes,  ils  devenaient  tellement  niérianls,  <)u'il  était  irés-difTieile  alors  do  les  approcher;  il  est  vrai  ((iie.  
 eonimc  ils  claiont  Irés-bons  ii  manger,  nous  tuions  Ions  ecu*  qui  se  présenlaieni  à  nos  coups;  aussi,  lors.iu'il  y  avait  t|uel(|ue  
 temps  que  nous  étions  campés  dans  un  canton,  lallail-il  que  nous  allassions  au  loin  pour  nous  en  procurer,  el  le  nicilleni'  moyen,  
 pour  en  tuer  beaucoup,  était  de  nous  ieuir  eu  cmhiiscade  près  des  arbres  chargés  des  fruits  qu'ils  recherchaient  de  préfén-nce,  
 et  de  les  tirer  à  mesure  (jiiils  y  -»ciiaienl.  Il  m'est  arriié  quelquefois,  de  celle  manière,  <le  tuer  jus<iua  vingl  de  ces  Oiseaux  dans  
 une  matinée:  et  souvent,  dans  les  premiers  nioinenls  de  notre  arrivée  dans  un  eanlon.  Je  pouvais  tirer  de  suite  sur  le  même  
 a r b r e  quatre  ou  cinei  Touraeo's  sans  que  l'explosion  du  fusil  fil  fuir  les  aulros;  loin  de  là  même,  j'en  voyais  souient  accourir  
 près  de  moi,  allii'és  par  la  détonalion  de  mon  arme,  lanl  ils  étaient  empressés  à  venir  voir  d'où  provcnail  ee  hniil  (¡n'ils  ne  connaissaient  
 pas  encore,  et  dont  ils  élaient  loin  de  redouter  l'effel  meurtrier.  Les  Touraeos  ne  se  nourrissent  absolnmenl  que  d<'  
 fi'uils  qu'ils  avalent  tout  entiers  avec  leurs  nojaux;  il  esl  vrai  que  les  plus  gi'os  fruits  (pie  j'aie  trouvés  dans  la  partie  do  r.\fri(|uc  
 qu'ils  habitent,  ne  le  sont  pas  plus  qu'une  noix  ordüiaire.  Celui  dont  ils  étaient  le  plus  friands  est  1<' Iriiit  d'une  liane  qui  .s'attache  
 à  Ions  les  arbres,  et  <|ue  les  colons  et  les  llotlenlols  nomment  snildc  druiie"  raisin  sauvage.  Dans  l'élat  de  domeslicité,  ils  
 dépèoenl  les  pêches,  les  abricots  dont  ils  sonl  Irés-Iriands,  ainsi  que  du  raisin,  même  celui  (jui  est  desséché,  des  cerises,  des  prun<-s.  
 On  peut  aussi  leur  donner  du  riz  cuit,  pourui  <|u'il  soit  un  peu  sucré,  même  de  la  mie  d<-  pain  imbibée  de  vin  sucré;  cependant  
 ils  préfèrent  toujours  le  fruil.  et  ce  n'est  (ju'ii  défaut  de  ceux-ci  tfu'ils  mangent  le  pain  cl  Iti  riz.  Lors<|ue  j e  repassai  du  Cai)  on  
 Europe,  j'avais  embarqué  avec  moi  plusieurs  Touracos  vivanis;  mais  mon  voyage  a;iant  été  foi't  long,  puis<(u'il  dura  j)rès  de  slv  
 mois  sans  rcirichcr,  les  fruits  m'ayant  nian<(ué.  ils  ne  vécui'cnl  que  <le  riz  et  de  biscuit  préjiaré  au  sucre.  Copcnclant  ils  périrent  
 lous,  mais  seulement,  je  crois,  par  le  froid  excessif  <[ue  nous  éprouvâmes  aux  approches  de  l'liurope,  dans  le  courant  de  Décembre.  
 Il  est  vrai  (me  mon  vojage  fui  si  malheureux,  que,  vingl  fois  sur  le  poinl  de  périr  avant  de  pouvoir  gagner  le  i)orl  de  l'Icssingue,  
 oil  même  nous  fimos  naufrago,  je  n(í  pensai  guère,  dans  ces  moments  de  déiresse,  à  soigner  mes  Touracos  cl  à  les  préserver  
 siu-loul  (lu  froid.  Le  Touraco  Louri  niche  dans  les  grands  Irous  d'arbre,  (|ui  ne  nian<|ucnt  pas  dans  les  forêts  d'Afrique,  où  les  
 arbres  mouront  de  vieillesse,  et  où  les  grands  vents  et  les  orages  en  cassent  souvent.  La  ponte  esl  do  (|uatro  oeufs  d'un  blanc