
indeed, almost the sole communication in towns of
this nature, is necessarily by water. *
* Pigafetta, near three hundred years ago, gives us the fol-
lowing faithful picture of the town of Bornéo La ville est
bâtie dans la mer même, excepté la maison du roi, et de quel-
ques principaux chefs. Elle contient vingt-cinq mille feux ou
familles. Les maisons sont construites de bois et portées sur
de grosses poutres pour les garantir de l’eau. Lorsque la marée
monte, les femmes qui vendent les denrées nécessaires tra versent
la ville dans des barques.”—Pigafetta, p. 145.—A
missionary, in the Lettres Edifiantes, gives us, in a description
of Achin, a beautiful and graphie account of the generality of
maritime and ■ commercial towns :—“ Imaginez vous une forêt
de cocotiers, de bambous, d’anas, de bagnaniers, au milieu de
laquelle passe une assez belle rivière toute couverte de bateaux;
mettez dans cette forêt une nombre incroyable de maisons
faites avec de cannes, de roseaux, des ecorces, et disposez les
de telle maniéré qu’elles forment tantôt des rues, et tantôt des
quartiers séparés : coupez ces divers quartiers de prairies et de
bois : repandez par tou dans cette grande forêt, autant d’hommes
qu’on en voit dans vos' villes, lorsqu’elles sont bien peuplées
; vous vous formerez une idée assez juste d’Achen ; et
vous conviendrez qu’une ville de ce goût nouveau peut faire plaisir
à des étrangers qui passent. Elle me parût d’abord comme
ces paysages sortis de l’imagination d un peintre ou d un poëte,
qui rassemble sous un coup d’oeil, tout ce que la campagne a
de plus riant. Tout est négligé et naturel, champêtre et même
un peu sauvage. Quand on est dans la rade, on n appercoit
aucun vestige, ni aucune apparence de ville, pareeque des
grands arbres qui bordent le rivage en cachent toutes les maisons
; mais outre le paysage qui est très-beau, rien n’est plus
agréable que de voir de matin un infinité de petits bateaux de
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Having described the dwellings of the Indian
islanders, I shall say a few words respecting the
furniture of their houses, and a few will be enough
on a subject so limited. The necessary furniture
of an European dwelling has its origin in customs
totally different from those of the Indian islanders,
and in the necessities created by a climate the very
reverse of that in which they live. We sit on elevated
seats, and, when we eat, must be served on
tables of corresponding elevation. They sit and eat
on the ground, and require neither chairs nor tables.
To protect us from the cold, we require soft and
warm beds and thick coverings. All these would be
unsupportable nuisances in the climate of the Indian
islanders. Their food is served up on salvers, or
trays, of wood or brass. Their beds are no more
than the slight bamboo floor of the cottage, or, at
best, benches of the same flimsy material, on which
a mat is laid, with a single small pillow. The peasant
retires to rest without undressing, and with the
sarungy or principal article of dress, wraps himself
up, and thus receives some protection from the
bites of venomous insects.
In the dwellings of the chiefs there is generally,
pêcheurs qui sortent de la riviere avec le jour, et qui ne rentrent
que le soir, lorsque le soleil se couche. Vous diriez un essaim
d’abeilles qui reviennent à la cruche chargées du fruit de leur
travail.”—-Tome I.