
ments now alluded to, there are two others occasionally
introduced, in the manner of interludes,
between the scenes of the more regular performances,
which afford more amusement to the stranger.
One is an exhibition of buffoonery, which I
have seen so well acted as to afford much merriment.
The only personages who can be Jacetious,
by the rules of the Javanese drama, are Samar and
Bagong, the redoubted friends and servants of Ar-
juna and Rama. The acting of the persons who
represent these characters is less constrained, more
bustling, and more natural than that of any others.
So much drollery is frequently displayed as to convince
us that the Javanese have considerable comic
powers 5 and that, if the sphere of their acting
were enlarged, and their talent cultivated, they
might make excellent comic actors.*
# The Siamese drama bears, in almost every particular, so
close a resemblance to that of the Javanese, that it is impossible
not to suspect that both had a common origin,
tl Les Siamois ont trois sortes de spectacles de théâtre. Celuy
qu’ils appellent cone est une danse à plusieurs entrées, au son
du violon & de quelques autres instrumens. Les danseurs sont
masquez & armez, & représentent plûtost un combat qu’une
danse : .& quoy que tout se passe presque en mouvemens élevez
& en postures extravagantes, ils ne laissent pas d’y mêler de
temps en temps quelque mot. La plûpart de leurs masques
sont hideaux & représentent ou des bêtes monstrueuses, ou des
especes de diables. Le spectacle qu’ils appellent Lacone est.
The second description of aeting îs a kind of
pantomimic exhibition of wild beasts, where the
Un poëme mêlé de l’Epique & du dramatique, que dure trois
jours depuis huit heures du matin jusqu’à sept du soir. Ce
sont des histoires en vers, sérieuses, & chantées par plusieurs
acteurs toujours présens, & qui ne chantent que tour à tour.
L ’un d’eux chante le rôle de l’historien, & les autres ceux des
persouages que l’histoire fait parler : mais ce sont tous hommes
qui chantent, & point de femmes. Le Rabam est une double
danse d’hommes & de femmes, qui n’est point guerrière, mais
galante, et on nous en donna le divertissement avec les autres,
que j ’ay dit .cydessus que l’on nous avoit doanez. Ces danseurs
& ces danseuses ont tous des ongles faux, & fort longs,
de cuivre jaune : ils chantent des paroles en dansant ; & ils
le peuvent saus se fatiguer beaucoup, parce que leur manière
de danser n’est qu’une simple marche en rond, fort lente, & sans
aucun mouvement élevé, mais avec beaucoup de contorsions
lentes du corps & des bras, aussi ne se tiennent-ils pas l’un
l'auture. Deux hommes cependant entretiennent le spectateur
par plusieurs sottises que l’un dit au nom de toutes les danseurs,
& l’autre au nom des toutes les danseuses. Tous ces acteurs
n’ont rien de singulier dans leurs habits : seulement ceux qui
dansent au Rabam & au Cône, ont des bonnets de papier doré
hauts & pointus à peu prés comme les bonnets de cérémonie
des Mandarins, mais qui descendent par les côtez jusqu’au
dessous des oreilles, & qui sont garnis de pierreries mal contrefaites,
& de deux pendans d’oreille de bois doré. Le Cône
& le Rabam font toûjours appelez aux funérailles, & quelquefois
en d’autres rencontres ; & il y a apparence que ces spectacles
n’ont rien de Réligieux, puis qu’il est défendu aux Ta-
lapoins d’y assister. Le Lacone sert principalement pour so-
lemniser la iête de la dédicacé d’un Temple neuf, lors qu’on y
plaee une statue neuve de leur Sommona-Codom ’’ La Lou-
bere, Tom, i. p. 148- 150.