Buitenzorg, ce 23 Mai 1852.
■ 1 8 9 H “ “ " ” !lr811 dilKira“ * s S B «AI» “ femelles; ,u o i,u , nous oussions aussi déjà l'idée du
W Ê N Ê Ê Ëm “ 1 “ 1oel1ues J»“rs ff™ «»»s reçûmes des Beurs épanouies e t des bourgeons. Il s’y trournit une, qui, à eause de su
. . . . P ,US °U m0‘" S ° ^ 0ngue’ " olre attentlon PIus 1ue ,es aulres individus. En la disséquant nous trouvâmes absolument le même
état de closes que dans la planche I. üg: 1. du mémoire de M. Robert Brown, tandis que nous n'y vîmes point d’anthères.
XII de’ ^ B r e m I pl" tn l“mis “t a r*és par le microscope, ne montraient point de différence avec les ligures 12-18 de la planche
¡ P a B B E P a W M m pu “ "mill" r ff™ û«s bourgeons. Nous n ’y vîmes point de processus, du moins les trois
ourlent' T " K W V. ® “ l u B | pos “ E" snU" nons ,T0"S " nl!on> «l»ervé que les extrémités des processus dans il . Palim
portent pouls poils, » " reste ,1 parait suffisamment, que, pour 1. plupart, nous avons examiné des individus miles, vu que la partie
n o t T r m“ “ d“ i " le péricarpe, est composée d’une masse solide e t charnue. Nous continuerons, a u ta u t^ u ’il
possible, de iaire des recherches dans cette matière, qui sous bien des rapports exige un examen.attentif e t réitéré.” "
(signé) J . E. T eysmann.
Buitenzorg, ce 23 Juillet 1852.
PS""'"S" û» vous offrir mas observations sur la Radlesia Palma, qui s’est développée au jardin de Buitenxorg depuis le 23 Mars
, ’ Jus’ uan “ dn mtm‘ moi5’ lorsqu’elle a commencé à se décomposer. Deux jours après l’individu était entièrement noir et on étal
de pourriture, t a squelette de la plante, ou plutét la partie la plus ligueuse, existe encore aujourd’hui, tandis que la partie supérieure
est depuis longtemps pourrie. La partie inférieure du périgone semble être plus ligneuse.
Il y a quelques années que la plante-mère de ce parasite, le Cissus scurioso Bl., fut transportée de l’ile de Noessa Kambangan, dans
notre jardin, par les soins de M. Hugo toudon, portant un-grand nombre de jeunes R a ffm a , d’une grandeur différente, et dont les individus
déjà tant-soit-peu développés sont morts, par suite de la transplantation. Il ne restèrent que les bourgeons les pins petits, à peine
visibles comme de petites tnbéiumtés ou élévations sur le rhisome du Cissus. Il y a à peine un demi an, que voilà un nonvel individu
qui commence a se montrer et qui est parvenu à son développement parlait; c’est la Ilaf/lem dont je me suis proposé de vous offrir une
description un peu détaillée. Elle a offert quelques différences avec la ffguro que nous devons à M. le Prof. Blume. Elle est beaucoup plus
petite, torsqu elle fut entièrement ouverte, la plante n’offrit qu’un diamene de 0,3 dans s . plus grande largeur. Aussi avons-nous observé
une couleur bien differente de celle de la planche de M. Blume, circonstance qui m’a décidé à faire dessiner de nouveau cette espèce ce
qui a parfaitement réussi. r ’
Voici ce que j ’ai noté par rapport aux dimensions des différents organes, dont se compose cette plante.
Le diamètre -du calice ou de la partie ventrue du périanlhe, à l’extérieur revient à ; q qgj
à l’intérieur à ..........................................’ 0137
. à la base, au niveau du sol à ..................................... n 13
Le cinq lobes charnus du périanlhe ont des dimensions différentes.
Ceux que nous indiquons sous les numéros 1 et 2 sont les plus grands:
à la b a s e ................................................................................... .. 013
à l’inserlion sur le calice ils ont presqu’une largeur d e * 0*1 *
au milieu, la plus grande largeur ...................................................................... "
la longueur depuis la base jusqu’à l’apex recourbé................................................... ’ ’ ’ ‘
Le lobe no. 3. largeur à la b a s e .......................... .......................... ’ '
au milieu...............................................! ’. ! ! ! ! ...........................................................................................B S ■ . lo n g u e u r......................................................... .. ’
Le lobe n°. 4. largeur à la b a s e ............................................... . " * ’
r n ,ilie u ..........................................•’ ; • •’ • - • . . : : : : lo n g u e u r................................................................... : : : : : : : : 0',145.
Le lobe n°. 5. largeur à la b a s e ........................... ...............................................................
au milieu - . . V ' : ; ■
, 0,163.
lo n g u e u r............................................................................................. 0133
Le lobe n®. 1 est le plus intérieur et le lobe n°. 5 est le plus extérieur. ...............................................................’ '
t e partie intérieure, qui forme uue expansion annulaire, que les botanistes ont indiquée sons le nom de .enroua”, varie dans sa laigeur
de manière que vis-a-vis du milieu des lobes du périanlhe elle est large de . 0 04
Là où les deux lobes voisins s’approchent.......................................................... 0 059
(Il est à remarquer que les lobes à leur base ne suivent pas la courbure de la forme intérieure do l'ànncni! mentionné
mais qu’us sont rectilignes.)
t a forme de l’anneau ou de la couronne vers sa marge intérieure est élevée on convexe; la convexité s’élève à une hauteur de 002
Entre la couronne et les lobes dn pénanthe on voit une espèce de canal d’une profondeur de o’ns
Le diamètre du trou presque circulaire de la couronne é g a l e ...................................... ............................................... ’
La distance de la partie inférieure de l’anneau (de la couronne) jusqu’à la base du disque* est àl .............................................. n’0, '
Largeur du d i s q u e .............................................................................. ..........................................
Hauteur de l’élévation marginale du d i s q u e ............................................... ...............................................
Longueur des processus du d i s q u e ............................................................... 0,014.
Nombre des processus 36. 0,016.
Disposition assez régulière de 4 processus au milieu du disque, 10 au cercle intermédiaire, 22 au cercle extérieur.
lL»a ccoouulleeuurr o, „uii ddoommiinnee s,nuvr ttoounttees llees. »anlittrrees, nnnuaannecaeo, aesdt ncnellllne dJ’)o.c. re Ib rAûl tl T T¿ ' r i i.n p .h ■t a " âü feu 7Ü "p ï" ï claire, mai. le . lobe.
9
ü°. 1 et 2 sont un peu plus foncés que les trois aulres i). La couleur de la couronne au contraire est un peu plus foncée; celle du centre
du disque est plus claire, mais celle du bord élevé et des processus, surtout à 'la. base, est un peu plus foncée que l’anueau, sans être
rou»e, comme dans la planche de M. Blume. La paroi intérieure du périanthe est presque brune et teinte de la couleur la plus foncée.
Les cinq lobes du périanthe sont parsemés d’élévations obtuses, irrégulières, plus grandes et moins nombreuses que dans la planche de M.
Blume. Elles ont une couleur moins foncée, que le fond sur lequel elles sont insérées.
Les processus ont une couleur plus claire que le fond sur lequel ils se trouvent placés. Le lobe intérieur qui avait fermé (durant la
préfloraison *)) le trou rond de la couronne, en porte distinctement l’impression. Pareillement on trouve des vestiges à la surface des parties
qui ont été en contact avec les marges des lobes du périanthe. Le jour que celte plante était parvenue à son développement complet,
c’est-à-dire où la fleur s’est épanouie et les feuilles périgoniales se sont recourbées, elle a répandu une odeur cadavreuse, qui a continué
pendant plusieurs jours en devenant toujours plus fétide, mais a diminué et enfin cessé lorsque la plante a commencé à se flétrir. 11 y
avait quelque ressemblance entre cette odeur et celle que répandent la fleur d’Amorphophallus campanulatus et celles autres espèces d’Aroi-
dées à la période de l’émission du pollen, qui est aussi la période de la plus haute évélation de la température dans les fleurs. Ce dernier
phénomène n’a pas été observé dans la Rafflesia, qui, au contraire, était froide et humide au toucher.
■ il est utile de comparer ce que nous venons d’avancer avec la plauche de M. Blume, dans sa Flora Javae.”
(sig n é ) J . E. T eysmann.
i) Si. Teysmann nous a donné dans sa lettre le diagramme de la fleur, quo nqus omettous ici, vu que nous donnons sa planche.
Buitenzorg, ce 23 Août 1852.
#11 y a quelques jours que les collecteurs du jardin nous ont apporté une lige de Cissus, du lieu où croissent les Rafilesias; celte liane,
qui s’étaient développée jusqu’à une hauteur considérable autour des arbres de la forêt, était fort remarquable à cause des Rafilesias, qui se
trouvaient sur la tige à une distance de douze pieds de la racine; une de ces Rafilesias avait la grandeur d’un poing.”
(sig n é ) J- E. T eysmann.
Buitenzorg, ce 27 Septembre 1852.
»Pour donner quelques éclaircissements au sujet de la Rafflesia Rochussenii, nous résolûmes de visiter l’endroit, d’où tant d’exemplaires
nous étaient déjà parvenus. 11 était environ 4000 pieds au dessus de la surface de la mer, mais à notre grand désappointement nous ne
trouvâmes que quelques restes déjà décomposés et quelques jeunes bourgeons, ayant à peine la grosseur d’un oeuf, qui ne croissaient pas
sur la racine du Cissus, mais sur sa tige, à quatre pieds au-dessus du sol. Auparavant les collecteurs du jardin en avaient apporté quelques-
uns qui croissaient sur le tronc du Cissus à une hauteur de douze pieds. Nous visitâmes encore deux endroits sur la montagne où se
trouvait le Cissus mais toutes les plantes étaient déjà trop dissolues; ainsi sous ce rapport notre voyage a manqué son but. Il nous était
impossible de pénétrer plus loin dans le ravin, premièrement à cause des hauteurs escarpées, ensuite puisque plusieurs Calamus, Smilax et
d’autres lianes nous fermoient le passage; il nous aurait coulé trop de temps de les faire couper, parce qu’il est impossible de passer la nuit
dans ces montagnes et que nous nous aperçûmes déjà dès notre arrivée, d’avoir choisi une mauvaise saison pour notre expédition. Nous
avons examiné la plante parasite à l’aide du microscope, mais nous avons vainement cherché des graines. Trois plantes étaient mâles et
autres étaient trop dissolues, pour découvrir à quel sexe elles appartenaient.”
(signé) J . E. T eysmann.
S. Binnendijk.
M. le D r . P. W. K o r th a x s , Mém o ire s u r les L o ra n tk a c é c s d e J a v a , de S um a tra e t B o r n é o ,
d a n s les V e r h. v a n h et B a t. Gen. v a n K u n s te n en W e le n s ch ., Vol. XVII.
» . . . A propos du traité de M. ünger sur la parasitisme, je dois remarquer, que les genres Rafflesia cl Brugmansia ne se
trouvent point sur les racines du Cissus, mais que ces plantes croissent sur la lige; et que j ’ai vu moi-même les Rafflesias Palma et
Arnoldi suspendues au tronc à quelques pieds au-dessus du sol. C’est ainsi que j’ai trouvé le Balanophora drnea R. Br. presque toujours
sur les racines dos Ericées, qui ornent le mont Gédé, et que j ’ai rencontré une autre forme de cette famille sur les racines de Schima
Noronhae.”
J a v a etc. p a r M. le D r . Ju n g h ü h n , Vol. d e r n ie r, p. 358 (E x tra it d e la d e sc rip tio n de l’île de
Noessa Kambangan).
Là où les troncs des arbres no couvrent pas le sol, on trouve une riche végétation de fougères, parmi lesquelles on remarque surtout le
grand Polypodium longissimum Bl.; c’est là que se trouve aussi »Daon gmiding” Nepenllies phyllamphora WMA. Les Javanais disent,
quoiqu’à tort, que dans les ascidiums de cette plante (»Gending,” c’est-à-dire »cruche d’eau” ) se trouvent de petites écrévisses. Dans ces
mêmes endroits se développe sur les racines des figuiers le Proet, Balanophora alutacca Jungh. C’est là quo les liges ligneuses de plusieurs