f.hromolitk>grapliie litLroyálé de C W. Mïeling
C O E L O G Y N E B OCHUS S E N II DE V R I E S E
C O E L O G Y N E L I N D L .
S c p a la cottiti vetilia vel patenlia, libera (nunc invicem agglutinata), aequalia, petaloidea, saepius obtusa. Petala conformia, aut multo angustiora. Labellum
cuculiatimi trilobum vel indivisum, petaloideum, basi saepe saccatum, vettis 2 -3 , pluribusve cristatis, nunc cum basi columnae connatum. Columna erecta,
libera alata, apice niembranacco-marginnta; stigma prominens, alte cxcavatiim, bilabiatum. Pollinia quatuor, libera, incumbenlia, materie granulosa
cohaerentia. Anthera infra apicem columnae inserta, inobilis, vix decidua (L in d l . fo t. orch. para. v. 1854).
Herbae epiphylae vel lerreatres paeudo-bulbosae Asine Iropicae. Folta 1-2-, mullinervoau. R a c em i, au t Jlorea aolilarii, terminalea, saepe e squamia
cometa erumpentea. Fiorea albi, ro s e i, J lu v id i, a u t fu s co -m u cu la li, immo vireacentea, auepiaaime speciosi.
S YNO NY'M I E.
COELOGYNE Lindi, coll. boi. 'òiìintextu. Gcn. and sp. Orch. pi. 59. Folia Orchidacea v. 1854. — Pleioóo Don. prodr.' nep. 57.,— Chclonanlhernc soci. 2 & 5 DI. liydrag. 58i, lab. dcr Orcb. Jav. ti. Endl. gen. 1456.
GOELOGYNE SPECIOSA Lindi.
Caraclères spccìjlf/ues.
C. pseudo-bulbis ovalo-obloUgis, cóstalis, squaroatis, nnifolialis, folns oblongo-lanccolalis, B-nerviis, scapis (crminàlibus | crislis duabns rauricalis, era««, sub apice ipso labelli confluonlibus, intermedi» tenia tenoiore. inde a basi ad dimidiam
(neo radicélibus), nutonlilius, relroflexis, l-2Boris, longissimis, bóetibris pendulis; floribus: magnis ; scpalislincaribus, I labelli longiludinem protracla, parum elevala; columnae margine dilatalo, apice Inumalo denlaloque.
levitar càrinatis, roBexis; lobelUlrilóbiÌìacimis lateralibus anlice denliculalis, intermedia biloba, rolnnilala, margine crenulala ; | ^
Coelogyne apeciosa Lindi. Orch. 39. Folia Orch. v. p. H Chelonanlhcra speciosa S I. I. o; Hìssk. in cat. hort. Bog. p. 43. Sol. reg. 1847. t. 23. Ungrek in Bumph. herb. Umb. TI. t. 48P
Crcscit in insalae Javae sylvis montis Salak supra arbores; cnlta in Horlo Bogoriensi. Floret m. Octobri-Junio.
M. Likdlbt dans ses s Folia Orchidacea ■ vient d’énumérer tout récemment 44 espèces de Coelogyne,
rangées en trois sections. I. Neogïbe {Jloribus clausis, sepalis caritialis saccaiis, labio bisaccato); II.
Coblogïbb VERS [Jloribus expansis, labio lifiisaceato); UI. Pjleiobb {Jloribus magnis, membranaccis,
ante vel post folia plana membranacea cl subito pereunlia apparenlibus). t a seconde section, qui
contient le genre Coelogtbe proprement dit, est subdivisée par l’auteur en cinq nouvelles sections,
et c’est à la quatrième, à laquelle il donne le nom de tF ilife ra et, à cause des pétales filiformes,
qu’il rapporte Tcspéco en question.
Nous connaissons la plante, dont nous venons de donner la phrase diagnostique, par lés objets conservés
dans l’esprit-de-vin et par les échantillons des herbiers. Nous conservons quelques doutes à l’égard do
l’identilé spécifique de la plante du Bolanical Regisler (1847.23), à cause de la slaturo, de l'inflorescence
terminale dans notre plante et non radicale, do la longueur. des pédoncules et de la coiilcUr différente
des fleurs, enfin, à cause de leurs dimensions. H est possible, quoiqu’incertain, que la plante de Rompu
soit la même, que celle dont nous nous occupons. L’espèco parait 6Ire assez répandue dans l’île de
Java et dans celle dé Sumatra, où BI. M. Kortiials et Jdbghvub l’ont trouvée; le dernier de ces deux
savants nous en a procuré des échantillons recueillis à la hauteur do 3000—5000' dans les forêts vierges
de Java, au mont Mcdinio.
Examinons en premier lieu de plus près l’inflorescence et la fleur. Elle est terminale, se développant
du sommet des pseudo-bulbes. Le pédoncule floral a la longueur d’environ dix centimètres, tandis que
celui du fruit en n au moins vingt. Les fleurs sont terminales. H y en a toujours deux sur chaque
pédoncule, dont l’uno se développe après l’autre. Le labellum, qui est l’organe le plus intéressant des
parties florales, n’offre rien de remarquable a sa face inférieure, qui est tout-à-foit lisse; il est long de
quatre centimètres et large do trois cl demi. Sa surface supérieure porto trois crêtes ; les deux
extérieures sont très élevées," ot la troisième, moins élevée, no se prolonge que depuis la base jusqu’au
milieu. La colonne est largo vers le sommet, pélaloïde, presqu’ailéo do scs deux cotés, e t porte une
cavité séparéo du canal conduotcur par une production pétaloïde. C’est dans celte cavité que se trouve I
l’appareil mâle, tel qu’il est représenté dans les TabiUen n». 7. LI, que nous venons de citer. Cet
appareil, que. nous nous proposons de représenter avec les autres analyses, dans une planche séparée, consiste
en un organe, qui est attaché par le sommet à la partie supérieure et intérieure de la cavité, au moyeu
d’une articulation tant soit peu mobile; la.forme est celle d’un petit scutellum, rétréci au point d’attache,
élargi vers le sommet. Còtte partie, que l’on peut replier délicatement, de sorte à rendre l’organisation
intérieure toùt-a-fait visible, — cette partie, dis-je, montre en dedans les quatre masses polliniquos,
.situées deux à deux dans deux cavités, qui sont séparées au milieu par une cloison longitudinale. La
couleur du périanthe est d’un jaune blanc; celle du labellum en particulier est jaune dans le fond et,du
reste, tachetée de brun. Le microscope nous fait reconnaître dans ces taches des séries assez
régulières de cellules remplies d’une matière colorante brunâtre. Ajoutons à ce que nous venons d’avancer
par rapport à celte espèce, que les feuilles solitaires au sommet des pseudo-bulbes, ont la longueur
d’environ trente centimètres, et que, rélrécies a leur base, elles s’élargissent en général tant soit peu
vers le sommet.
La capsule est grande, die est attachée au pédoncule très long, et a six centimètres de longueur.
■Cette plante est représentée a la droite do la planche par deux fleurs, dont on voit l’une en lace et
l’autre do côté. Elle constitue la partie principale du tableau, qui, du reste représente plusieurs autres
orchidées sur-un tronçon d’arbre; entre autres le Dendrobium crumenalum Br. en haut et à gauche;
plus bas la Pholidota gibbosa Lindi. (I) avec scs fleurs disposées en forme de grappe flexueuse et
géniculée. Nous eu donnons dans une autre planche une figure plus détaillée avec les analyses. Au milieu
du tronc l’on voit uno Benanlhera (III) aux fleurs d’écarlate et un Cymbidium (IV); enfin une espèce
de Pteroceras (V), dont nous n’avons pas- encore été a même de lairc l’examen, et à laquelle nous
espérons de pouvoir revenir plus tard.
Le tout présente un ensemble élégant et bien ordonné, qui met au jour le talent de M. vis Akeb ,
auquel nous devons cette belle composition.
C. ROCnUSSENII de Vriese.
Caractères spécifiques.
Chelonantherae sp. Teysm. et Binnend. t;
Crcscit in monte Salak insulao Javao ; culta in Horto Bogoriensi.
vcl oblongo-lanccolalis, vcl peliolalis, coriaccis racemo longissiino, flexuoso, pendolo,
aculis, medio máximo dongato, lincis Iribos elevalis, muricalis, denliculalis praedilo: massarum
C. pscudo-bulbis ovalis vcl oblongis, ougulalis, sulcolis, diphyllis; foliis olliplicis, Innccolalis
pondulis; sepalis liacarManceolalis, carinalis, aouminatis; pclalis minoribus, basi auguslalis, lobis
paululum excavata; anlbcrae margino donliculis ex opposilo lalcrc altérais inslruclo.
Cette espèce doit être rapportée au § I I Coelogynae verae, ot a la section Flaccidae dcLindl. [Folia
Orchid, v.), qui a pour caractères des fleurs disposées en forme do grappes longues e t pendantes. C’est
une des formes nouvelles, dont nous avons pu refaire l’analyse par moyen do fleurs sur l’csprit-de-vin.
Les pseudo-bulbes ont une longueur do 0,11. Les feuilles sont longues do 0,20 sur .une largeur de 0,09.
L’inflorescence est longue do 20—30 cou t. Les périgonialcs sont d’une couleur jaune légère, les lobes
latéraux du labello sont d’une couleur lilas mêlée do blano, tandis que le lobe du milieu est d’une
bracleis ovalis, condoplicalis, persistenlibns, persici aïs; floribns peliolalis.
pollinicaruni facie interiore planiuscuia, ad pubclnm conjunclionis
couleur blanche mêlée do jaune. Du reste, l’excavation remarquable de la face intérieure des masses pol-
liniques et de la structure de l’anthère doit distinguer cette espèce de toutes les autres de cette section.
Nous ln dédions à Son Excellence M. J. J . Rocnussa», Ministre d’état e t Ancien Gouverneur des
Indes Orientales. Nous nous abstenons de développer ici les motifs, qui nous y ont engagé et nous prions
nos lecteurs de se ressouvenir de ce que nous avons avancé sur les mérites de M. Rochussek envers
la science botanique, dans l’introduction de ce receuil.