
K
I
♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ è 4 4 4 4 '<MH*4 ,4 4 " f 4 4 f f f f * i t à :t,’
TAPISSERIE DE BASSE-LISSE DES GOBELINS,
C o n t e n a i t d ix -h u it P lanches équivalentes à vin g t-tro is, i caufe de cinq P lanches doubles.
P L A N C H E p™.
•Proportion des métiers détaillée avec toutes les opérations
des ouvriers pourfaire la tapifferie de bajfe-lijfe.
r E T * h Planche repréfente l’intérieur d’un métier
de balle-lille avec differentes opérations des ouvriers.
&aa, ouvriers occupes a travailler, b, ouvrier dévidant
des écheveaux de laine de couleurs fur les
flûtes. c , ouvrier calquant les tableaux, lefquels
calques fervent à diriger les ouvriers dans le def-
fein de leurs ouvrages, d, ouvrier faifànt le fervicé
de bander les fils en tournant la vis de la jumelle.
e » tambour ou tableau roulé fur deux rouleaux 8c
retenu par une crémaillère.//', ouvrier cherchant
a aliortïr les couleurs, g , cabinet pour ferrer les
laines de couleurs, foies 8c autres parties nécef-
faires a 1 ouvrage, h , grande perche fufpendue au
plancher par deux poulies pour voir les pièces
terminées. z, planche fur laquelle fe mettent les
ouvriers pour choifir les couleurs. / , grand crochet
de bois en faillie pour foutenir les rouleaux
8c perche inutile. mf armoire pour ferrer les couleurs.
P L A N C H E I I .
Pig. i. Plan d’un métier de la nouvelle conftruétion
par M. de Vaucanfon. a a , rouleau fur lequel fe
roulent les fils 8c l’ouvrage fait. bbt nervure dans
laquelle on met le verguillon qui retient les boucles
des fils, c t table fur laquelle on met les calques
pour voir âu-travers les fils & pour en fui-
vre le trait, d , calque (eft un trait fait à l’encre 8c
les autres ma (T« *.. »inr»*,, Ar de blanc )
fervant de conduite a 1 ouvrier pour le deflèin ; le j
calque eft fait fur le tableau original que l ’on cou-
poit anciennement par bandes pour guider l’ouvrier
dans fon ouvrage > fans comprendre le défa-
grément qu'il y avoit de perdre le tableau pour
faire une feule tapifferie y il y avoit encore celui
de voir les objets de droite à gauche j comme, '
par exemple, des ombres contraires , le fervice
que les figures faifoient de . leur main gauche en
place de leur main d ro ite , des épées portées à
droite, &c. 8c une quantité d’autres chofes ridicules
dans la bafle-liflè , qui en faifoient la différence
de la haute, que M. Nilfon a évitées par
tous les changernens qu’il a faits dans ce nouveau
métier depuis l’année 1 7 p . e , toile.cirée de couleur
petit gris pour donner plus d’effet au calque
que l’on met fans-deflus-deffous fur ladite toile
afin que le derrière du calque qui fait contre-preuv
e , donne le fens droit à la tapifferie, 8c donne
l ’effet qui régné naturellement fur le tableau, ƒ ƒ,
lagnet fur lequel fe pofe la table qui eft attachée
8c pofée fur le rouleau par une courroie 8c une
boucle, g g g y bâti du métier. hht marche que les
ouvriers font mouvoir avec les piés pour faire leve
r la croifure.
a. Métier géométral vu de côté, où l’ouvrier travaille.
a a a a y bâti du métier dont la piece fu-
périeûre fert à appuyer le fiége de l’ouvrier, é, rouleau
fur lequel le roule l’ouvrage fait, c , nervure.
d d y montant fervant à porter la camperche. e
camperche fur laquelle s’attachent les fautriaux.
f j f y fautriaux détaillés en grand 8c avec les poulies
de changement.
P L A N C H E I I I .
¥‘g> 1 . Métier du côté de la jumelle, a a a a , bâti du
métier, b , rouleau fur lequel fautent les fils, c ÿ
montant fervant à porter la camperche. </, cam-,
perche, e e , fautriaux.
а. Metier vu .de côté. a a a a y bâti du métier nommé
par les Flamans le roure. b b , cotrct qui fert â emboîter
les tourillons des rouleaux, c , montant fervant
a porter le gouffet de la camperche. d t gouf-
fet de la camperche. ey piece de bois fervant à con-,
tenir le tourillon dû rouleau dans la jumelle.
3. Coupe fur la largeur du métier, ææ, coupe des rouleaux.
b y cheville fervant d’ais au rouleau emboité
dansées cotrets pour la tourner & voir au- travers
de 1 ouvrage, c , coupe de la camperche avec la rai-
nure dans le gouffet pour emboîter la cheville qui
lui fert de guide.
4. Coupe du cotret pris la ligne a b de la fig, 6. a a y
affemblage des morceaux de bois qui fervent de
nippons pour l’axe des cotrets.
f* Coupe du rouleau 8c fon emboîture dans la jumelle.
б. Coupe ferrie milieu des épaiffèurs du cotret pris
fur la jumelle. at tourillon du rouleau, b b, morceau
de bois fervant à contenir le. tourillon. c c 9
encadrure.de fer pour ceindre toutes les parties du
rouleau & le faire mouvoir, dans lequel fe trouve
le pas de vis pour le faire mouvoir, d dt cheville
de fer pour fervir d’arrêt à la jumelle. et grande
equerre de fer à la tête du rouleau pour emboîter
la vis.
7. F er courbé qui fert étant attaché au cotret par une
vis & ceignant le rouleau, à mettre une cheville
de fer dan« J.» troij dont il eft percé & répété à un
cercle de ter qui ceint la tête du rouleau â Je retenir
pour 1 empêcher de fe débander, a , trou pour
mettre les che vill« de fer. h, autre trou pour
mettre la cheville de fer & l’attacher au cotret.
B. Plan & proportion du fiége pour affeoir l’ouvrier.
9. Coupe du même banc.
P L A N C H E I V .
F ig . l. Coupe de la vis de la jumelle en grand, a , vis.
bb y fer qui emboîte , la vis eft percée de grandeur
pour laifler paffer l’arrêt de la vis. c c y platine de
fer qui fert d'arrêt à la vis. d d t arrêt de la vis
fur la platine, e ey fer qui s’engraine dans le pas
de vis. ƒ , aucan pour faire toucher la vis.
2. Vue fur le côté de la v is de la jumelle. a t pas de
vis de la jumelle, b b, fers qui contiennent la jumelle.
ccy partie de la platine chevillée fur le fer
qui contient la jumelle.
3. Vue de la tête de la vis. a , fer d’arrêt. bt tête de
la vis.
4. Platine feule. Cette platine fe met entre l ’arrêt de
la vis 8c le fer qui fert à la recevoir pour conte-
mf l ^rrct de la vis immobile Contre la platine,
& faifant tourner cette même v i s , fait avancer ou
reculer le grand écrou qui ceint toutes-les parties
du tourillon qui étant répété aux deux bouts du
rouleau autour duquel les fils font tournés, le font
avancer ou reculer également, 8c bande fortement
& avec beaucoup plus de fureté l’ouvrage, même
pour les ouvriers qui rifqueroient à tout inftanc
d’être bleffes. a , ligne ponéfcuée qui marque l’arrêt
de la vis.
y. Clé à vis dont les ouvriers fe fervent pour bander
l’ouvrage* en faifant tourner avec la queue de ladite
clé dans l’anneau qui eft à la tête de la vis- ,
font avancer ou reculer la jumelle autant qu’ils le
jugent à propos, a , queue d e là clé à vis. bb 9